samedi 6 avril 2013

frères de misère



La mort autour d'eux rôde

pathétiques

en un ultime élan

vers le ciel



19 commentaires:

  1. Peut-être quelques feuilles apparaîtront-elles, encore ... Mais pour combien de temps ?
    Unis dans la misère, ils se soutiennent.
    Bonne journée, Pierre.

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    1. > Midolu, très certainement que des feuilles vont s'épanouir et qu'à l'automne, ils porteront des glands comme je le vois chaque année depuis si longtemps étant sur mon chemin pour le Lycée? Encore une fois. Jusqu'à ce qu'un expert avec son marteau les sondes et donne un verdict. Marqué alors d'une croix...

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  2. Il faut photographier, agir mais ne pas l'écrire.

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    1. > Thérèse, publier la photo seule ? Sera-t-elle parlante ? Le photographe aura-t-il ce talent de faire parler les ombres ?

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    2. En effet...
      Incarnation de l'image mais cela fait mal!

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  3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  4. Appelés à disparaître un jour ou l'autre, nous sommes tous frères des arbres. Cependant, les arbres nous battent de plusieurs longueurs en terme de longévité !

    Bonne fin de semaine, malgré le temps maussade
    (j'ai supprimé mon précédent commentaire car il contenait une faute d'orthographe)

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    1. > Tilia, tu es trop perfectionniste ! C'est ce que je regrette avec Bolgspot, c'est que l'auteur du com ne puisse pas corriger, affiner si besoin, faire un ajout à son commentaire.

      Ces chênes sont pour le moins biséculaires. Plusieurs générations autour de moi les connaissent.

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    2. Souvent, quand les arbres , avant les premières feuilles laisse parler leurs structures émouvantes , on ne sait jamais si ce n'est pas un dernier adieu
      Le temps chagrin ravive les tristes présages

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    3. > Arlettart, c'est en hiver que j'aime surtout les arbres, lorsque dénudés ils montrent leur chemin de vie.

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  5. Le vent qui les empêche de pousser droit ou bien les peupliers qui ont de grandes racines ??? Mais il y a une corrélation ???
    Bonne fin de journée !

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    1. > Enitram, le peuplier d'Italie explore l'espace dans une seule direction, verticale, comme s'il avait des œillères. Le chêne, au contraire, s'étale, à droite à gauche, ne négligeant aucune possibilité et arrondit sa tête. Je pense que le vent prend beaucoup plus de plaisir à se perdre dans les branches chênières que de frôler la colonne du peuplier où il a vite fait de faire le ménage.

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  6. Le soir quand la nuit tombe, que le ciel se fait sombre et que leurs silhouettes se détachent comme des ombres chinoises, que la chouette vient se poser sur leurs branches avec son cri lugubre qui perce la nuit, je me demande à quoi ils pensent les arbres quand ils voient ce qui se passe autour d'eux, s'il en est qui connaissent leur langage, fait de craquements et de murmures à travers leurs branches nous diraient peut-être qu'ils pleurent comme nous pleurons même s'ils restent fiers et droits car ce n'est pas indigne de pleurer, c'est souffrir.

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    1. > Monique, ces chênes-là ne font que de se lamenter de voir leurs frères qu'un jour, avec un projet, quelqu'un a planté, ceinturant toute une propriété. Je les ai connus et ils en reste fort peu. Des monuments de la nature !

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  7. Invisibles à mes yeux
    la mort les aurait-elle pris
    trou noir

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    1. > Mémoire du silence, dommage de passer ainsi aveugle à côté de la beauté de ces chênes qui ont accompagné toute mon existence comme celle de mes proches, sur plusieurs générations d'hommes et de femmes.

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    1. > Pensées au fil de l'eau, vers la lumière, toujours plus haut.

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  9. Ils attendent le Printemps.
    Viendra le Printemps pour moi aussi???

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