> Pensées au fil de l'eau, Baltard a laissé son nom à un style de constructions métalliques fort en vogue à l'époque. Les Halles dites de Baltard étaient érigées à Paris et servaient de halles centrales (= le Ventre de Paris, voir Zola). La plupart des grandes villes comme orléans ont voulu disposer de tels marchés. Ici, elles ont été crées en 1882.
bien affirmées sont, tranchantes en bleu sur blanc (pas comme l'écho qui sera sans doute chez moi demain, après Michel.. tant pis si le copie, si te copie) J'aime le magasin à Saint Joseph
> Brigitte Celerier, les Halles, c'étaient en face. Le magasin " À Saint-Joseph " est une véritable institution orléanaise. L'enseigne a été ouverte en 1889 sous le nom de " Au bazar Saint-Joseph ". Commme à la Samaritaine, on y trouvait de tout. Aujourd'hui, il est consacré plus particulièrement aux arts de la table.
> Michel, on ne peut véritablement, là-encore, parler d'enseigne. Il s'agit d'une simple indication comme on disait " Gare centrale " ou " Poste centrale ". Les Halles étaient juste en face.
> Brigitte, le ravalement (récent) a conservé l'inscription joliment restaurée. Tu peux copier ce que tu veux: je dirais, au mieux, pour ma part : s'inspirer. Je n'y vois aucun inconvénient. À demain donc.
> Arlettart, entre 1882 et 1887, plusieurs édifices ont été construits : une grande halle couverte et deux pavillons ouverts dont il ne reste rien. Jugés peu adaptés au marché moderne, ils ont été rasés dans les années 1970. Un Centre Commercial a été élevé à leur place et inauguré en 1977. Quand au marché des producteurs locaux proprement dit il a trouvé, un peu plus loin, abri sous des constructions de bois, vite baptisées les Champignons (ou les Parapluies) de la Charpenterie, eux-mêmes détruits en 1999 !
La lettre est à l'honneur la calligraphie traverse les époques et laisse sur les enseignes sa signature et son style qui la situe dans le temps au même titre que l'architecture.
> Monique, et en opposition avec l'enseigne moderne et lumineuse du commerce actuel, je trouve la confrontation réussie. Deux époques, deux manières, deux techniques différentes de signaler...
> Mémoire du silence, elles sont très belles et réhabilitées les halles de Dijon. Orléans n'a pu su faire quelque chose d'identique avec les siennes : on aime ici détruire pour détruire et le mal continue.
C'est un bâtiment joliment restauré, dans le ton, et j'aime ces marquises qui ont une utilité, en plus d'être agréables à l'oeil tout en restant discrètes car bien intégrées à l'ensemble.
> Midolu, des détails presque imperceptibles au premier coup d'œil que ces gueules. Le souci de la décoration. Ce que j'aime aussi dans cette façade, ce sont les persiennes à l'ancienne qui ont été conservées, qui, il faut bien le reconnaître ont une élégance certaine.
Oui, j'aime beaucoup aussi. Et leur gris très doux " reprend " celui de l'armature et des bordures des marquises. Il faut reconnaître que les tons de l'ensemble se marient avec bonheur (heureusement s'agissant d'un mariage !) ... Les beiges, les ocres et jaunes sont ici des teintes douces et harmonieuses, et même le bleu plus récent du sigle du magasin " à st Joseph " s'intègre bien ; ici il fait comme un clin d'oeil au fond de la plaque du numéro 27 ... (mais c'est sans doute mon imagination qui prend des aises)
Pierre, j'avais bien sûr agrandi l'image en cliquant. Je pense que, lorsque l'ensemble est en harmonie (et bien cadré comme sur la photographie que tu en as fait), on a d'abord une représentation globale, synthétique, qui peut " dissimuler " les détails architecturaux, comme si l'analyse plus fine ne pouvait intervenir que dans un second temps, pour éviter de dénaturer l'impression esthétique, la grâce de l'ensemble.
> Midolu, en définitive, d'une image aussi spontanée qu'elle soit, il y a beaucoup de choses à dire et d'autres encore qui nous échappent.Le sujet reste ouvert.
Je me souviens bien de ces anciennes Halles où , quand j'étais enfant , ma mère faisait parfois ses achats . Plus tard , quand je fus adolescent , mon père me conduisait parfois , le matin de bonne heure , dans des tavernes auvergnates aux menus savoureux . Une poésie qui a disparu .
Le fer dans toute sa splendeur a dérouillé les idées se sont verrouillées il était pourtant bien élancé et aérien avait permis d'alléger les structures qui perdaient leur côté massif et poussif les poutrelles s’allongeaient Baltard n'était pas un hasard mais des balbuzards se sont abattus et sa ruine ont voulu
> Thierry, il n'y a pas que des halles à l'actif de Victor Baltard. Il y a de beaux restes. Ne serais-ce déjà que de pas occulter le prénom de cet orfèvre de la fonte. À Paris, l'église des Blancs-Manteaux et l'église Saint-Augustin et bon nombre de restaurations architecturales. Sans parler de tous ceux qu'il a pu inspirer comme ici dans le style Mécano...
Halles comme allées pas que celles du pouvoir mais bien celles du devoir de servir et bien la population produits de terroir et denrées amenées par le fleuve sel de guérande pas passé par sainte foy la grande
hier il y avait sur la Charente le récit des gabarriers j'y étais...toute ouïe il n'y avait pas que le vin cuit expliquer le commerce des fleuves leur rôle dans le développement des régions l'importance des quais ayant fait mes études à l'ancienne halle aux vins je sais mieux que d'autres ce que veut dire les portefaix et autres homes de peine hâler depuis les chemins souvent par des femmes de lourds convois aux chargements variés on ne réservait pas ce privilège alors aux manières pondéreuses souvenir d'un temps d'avant le chemin de fer qui condamna les voies d'eaux à être de modestes compléments aux marges et fit pourrir embarcations et barges
Cela a quelque choses à voir avec L'histoire des Halles de Baltard, autrement appelées les Halles centrales ? Où je me trompe ?
RépondreSupprimerBonne journée
> Pensées au fil de l'eau, Baltard a laissé son nom à un style de constructions métalliques fort en vogue à l'époque. Les Halles dites de Baltard étaient érigées à Paris et servaient de halles centrales (= le Ventre de Paris, voir Zola). La plupart des grandes villes comme orléans ont voulu disposer de tels marchés. Ici, elles ont été crées en 1882.
SupprimerMerci pour l'info !
Supprimerbien affirmées sont, tranchantes en bleu sur blanc (pas comme l'écho qui sera sans doute chez moi demain, après Michel.. tant pis si le copie, si te copie)
RépondreSupprimerJ'aime le magasin à Saint Joseph
> Brigitte Celerier, les Halles, c'étaient en face. Le magasin " À Saint-Joseph " est une véritable institution orléanaise. L'enseigne a été ouverte en 1889 sous le nom de " Au bazar Saint-Joseph ". Commme à la Samaritaine, on y trouvait de tout. Aujourd'hui, il est consacré plus particulièrement aux arts de la table.
SupprimerDes Halles dans un immeuble ???
RépondreSupprimer> Michel, on ne peut véritablement, là-encore, parler d'enseigne. Il s'agit d'une simple indication comme on disait " Gare centrale " ou " Poste centrale ". Les Halles étaient juste en face.
Supprimer> Brigitte, le ravalement (récent) a conservé l'inscription joliment restaurée.
RépondreSupprimerTu peux copier ce que tu veux: je dirais, au mieux, pour ma part : s'inspirer. Je n'y vois aucun inconvénient. À demain donc.
Oui , mais tu parlais de Baltard, ne reste-il pas un vestige ? mais je suppose que cela est ta prochaine étape !!!!
RépondreSupprimer> Arlettart, entre 1882 et 1887, plusieurs édifices ont été construits : une grande halle couverte et deux pavillons ouverts dont il ne reste rien. Jugés peu adaptés au marché moderne, ils ont été rasés dans les années 1970. Un Centre Commercial a été élevé à leur place et inauguré en 1977. Quand au marché des producteurs locaux proprement dit il a trouvé, un peu plus loin, abri sous des constructions de bois, vite baptisées les Champignons (ou les Parapluies) de la Charpenterie, eux-mêmes détruits en 1999 !
SupprimerLa lettre est à l'honneur la calligraphie traverse les époques et laisse sur les enseignes sa signature et son style qui la situe dans le temps au même titre que l'architecture.
RépondreSupprimer> Monique, une belle calligraphie sur fond jaune et qui respecte les éléments de la façade.
Supprimer...sa signature et son style qui la situent... (mieux!)
RépondreSupprimer> Monique, et en opposition avec l'enseigne moderne et lumineuse du commerce actuel, je trouve la confrontation réussie. Deux époques, deux manières, deux techniques différentes de signaler...
SupprimerBaltard
RépondreSupprimerZola
Comme Au Bonheur des Dames
Le ventre de Paris
à Dijon
nous en avons un dans son intégralité
http://tice-ia21.ac-dijon.fr/elementaire/recherche/2009/doc/dijon/halles_dijon_1.jpg
> Mémoire du silence, elles sont très belles et réhabilitées les halles de Dijon. Orléans n'a pu su faire quelque chose d'identique avec les siennes : on aime ici détruire pour détruire et le mal continue.
SupprimerJe suis allée voir les halles de Dijon.
SupprimerElles sont très belles.
C'est la mémoire respectée.
C'est un bâtiment joliment restauré, dans le ton, et j'aime ces marquises qui ont une utilité, en plus d'être agréables à l'oeil tout en restant discrètes car bien intégrées à l'ensemble.
RépondreSupprimer> Midolu, j'ai un faible pour les marquises et celles-ci, bien que sans dentelles, sont superbes dans leur rigueur.
SupprimerJe viens juste de remarquer les têtes et leurs gueules d'où sont issus les câbles. Un " détail " qui ajoute au charme de cette belle façade.
RépondreSupprimer> Midolu, des détails presque imperceptibles au premier coup d'œil que ces gueules. Le souci de la décoration. Ce que j'aime aussi dans cette façade, ce sont les persiennes à l'ancienne qui ont été conservées, qui, il faut bien le reconnaître ont une élégance certaine.
SupprimerOui, j'aime beaucoup aussi. Et leur gris très doux " reprend " celui de l'armature et des bordures des marquises.
SupprimerIl faut reconnaître que les tons de l'ensemble se marient avec bonheur (heureusement s'agissant d'un mariage !) ... Les beiges, les ocres et jaunes sont ici des teintes douces et harmonieuses, et même le bleu plus récent du sigle du magasin " à st Joseph " s'intègre bien ; ici il fait comme un clin d'oeil au fond de la plaque du numéro 27 ... (mais c'est sans doute mon imagination qui prend des aises)
Pierre, j'avais bien sûr agrandi l'image en cliquant.
SupprimerJe pense que, lorsque l'ensemble est en harmonie (et bien cadré comme sur la photographie que tu en as fait), on a d'abord une représentation globale, synthétique, qui peut " dissimuler " les détails architecturaux, comme si l'analyse plus fine ne pouvait intervenir que dans un second temps, pour éviter de dénaturer l'impression esthétique, la grâce de l'ensemble.
> Midolu, en définitive, d'une image aussi spontanée qu'elle soit, il y a beaucoup de choses à dire et d'autres encore qui nous échappent.Le sujet reste ouvert.
SupprimerJe me souviens bien de ces anciennes Halles où , quand j'étais enfant , ma mère faisait parfois ses achats .
RépondreSupprimerPlus tard , quand je fus adolescent , mon père me conduisait parfois , le matin de bonne heure , dans des tavernes auvergnates aux menus savoureux .
Une poésie qui a disparu .
> jean, tout cela sent bon son terroir et des temps, pas si anciens que cela, où l'on prenait le temps de respirer et de flâner.
Supprimerc'était autre chose et nous ignorions que l'on allait tous être globalisés!
RépondreSupprimer> Fred, le processus était déjà bien engagé. N'est-ce pas l'époque ou peu s'en faut de la première guerre dite mondiale ?
SupprimerLe fer dans toute sa splendeur a dérouillé
RépondreSupprimerles idées se sont verrouillées
il était pourtant bien élancé
et aérien avait permis d'alléger les structures
qui perdaient leur côté massif et poussif
les poutrelles s’allongeaient
Baltard n'était pas un hasard
mais des balbuzards se sont abattus
et sa ruine ont voulu
> Thierry, il n'y a pas que des halles à l'actif de Victor Baltard. Il y a de beaux restes. Ne serais-ce déjà que de pas occulter le prénom de cet orfèvre de la fonte. À Paris, l'église des Blancs-Manteaux et l'église Saint-Augustin et bon nombre de restaurations architecturales. Sans parler de tous ceux qu'il a pu inspirer comme ici dans le style Mécano...
SupprimerHalles comme allées
RépondreSupprimerpas que celles du pouvoir
mais bien celles du devoir
de servir et bien la population
produits de terroir et denrées
amenées par le fleuve
sel de guérande
pas passé par sainte foy la grande
hier il y avait sur la Charente
le récit des gabarriers
j'y étais...toute ouïe
il n'y avait pas que le vin cuit
expliquer le commerce des fleuves
leur rôle dans le développement des régions
l'importance des quais
ayant fait mes études à l'ancienne halle aux vins
je sais mieux que d'autres
ce que veut dire les portefaix et autres homes de peine
hâler depuis les chemins souvent par des femmes
de lourds convois aux chargements variés
on ne réservait pas ce privilège alors aux manières pondéreuses
souvenir d'un temps d'avant le chemin de fer
qui condamna les voies d'eaux
à être de modestes compléments aux marges
et fit pourrir embarcations et barges
> Thierry, une vaste et brève histoire que le commerce des fleuves comme tu le dis si bien. Une voie commerciale vite détrônée par le chemin de fer...
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