jeudi 22 novembre 2012

enseigne ( 5 )




Il y a un siècle

dans l'ancien quartier des marchés

témoignage de l'ère Baltard





32 commentaires:

  1. Cela a quelque choses à voir avec L'histoire des Halles de Baltard, autrement appelées les Halles centrales ? Où je me trompe ?
    Bonne journée

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    1. > Pensées au fil de l'eau, Baltard a laissé son nom à un style de constructions métalliques fort en vogue à l'époque. Les Halles dites de Baltard étaient érigées à Paris et servaient de halles centrales (= le Ventre de Paris, voir Zola). La plupart des grandes villes comme orléans ont voulu disposer de tels marchés. Ici, elles ont été crées en 1882.

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  2. bien affirmées sont, tranchantes en bleu sur blanc (pas comme l'écho qui sera sans doute chez moi demain, après Michel.. tant pis si le copie, si te copie)
    J'aime le magasin à Saint Joseph

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    1. > Brigitte Celerier, les Halles, c'étaient en face. Le magasin " À Saint-Joseph " est une véritable institution orléanaise. L'enseigne a été ouverte en 1889 sous le nom de " Au bazar Saint-Joseph ". Commme à la Samaritaine, on y trouvait de tout. Aujourd'hui, il est consacré plus particulièrement aux arts de la table.

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    1. > Michel, on ne peut véritablement, là-encore, parler d'enseigne. Il s'agit d'une simple indication comme on disait " Gare centrale " ou " Poste centrale ". Les Halles étaient juste en face.

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  4. > Brigitte, le ravalement (récent) a conservé l'inscription joliment restaurée.
    Tu peux copier ce que tu veux: je dirais, au mieux, pour ma part : s'inspirer. Je n'y vois aucun inconvénient. À demain donc.

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  5. Oui , mais tu parlais de Baltard, ne reste-il pas un vestige ? mais je suppose que cela est ta prochaine étape !!!!

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    1. > Arlettart, entre 1882 et 1887, plusieurs édifices ont été construits : une grande halle couverte et deux pavillons ouverts dont il ne reste rien. Jugés peu adaptés au marché moderne, ils ont été rasés dans les années 1970. Un Centre Commercial a été élevé à leur place et inauguré en 1977. Quand au marché des producteurs locaux proprement dit il a trouvé, un peu plus loin, abri sous des constructions de bois, vite baptisées les Champignons (ou les Parapluies) de la Charpenterie, eux-mêmes détruits en 1999 !

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  6. La lettre est à l'honneur la calligraphie traverse les époques et laisse sur les enseignes sa signature et son style qui la situe dans le temps au même titre que l'architecture.

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    1. > Monique, une belle calligraphie sur fond jaune et qui respecte les éléments de la façade.

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  7. ...sa signature et son style qui la situent... (mieux!)

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    1. > Monique, et en opposition avec l'enseigne moderne et lumineuse du commerce actuel, je trouve la confrontation réussie. Deux époques, deux manières, deux techniques différentes de signaler...

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  8. Baltard
    Zola

    Comme Au Bonheur des Dames
    Le ventre de Paris

    à Dijon
    nous en avons un dans son intégralité
    http://tice-ia21.ac-dijon.fr/elementaire/recherche/2009/doc/dijon/halles_dijon_1.jpg

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    1. > Mémoire du silence, elles sont très belles et réhabilitées les halles de Dijon. Orléans n'a pu su faire quelque chose d'identique avec les siennes : on aime ici détruire pour détruire et le mal continue.

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    2. Je suis allée voir les halles de Dijon.
      Elles sont très belles.
      C'est la mémoire respectée.

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  9. C'est un bâtiment joliment restauré, dans le ton, et j'aime ces marquises qui ont une utilité, en plus d'être agréables à l'oeil tout en restant discrètes car bien intégrées à l'ensemble.

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    1. > Midolu, j'ai un faible pour les marquises et celles-ci, bien que sans dentelles, sont superbes dans leur rigueur.

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  10. Je viens juste de remarquer les têtes et leurs gueules d'où sont issus les câbles. Un " détail " qui ajoute au charme de cette belle façade.

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    1. > Midolu, des détails presque imperceptibles au premier coup d'œil que ces gueules. Le souci de la décoration. Ce que j'aime aussi dans cette façade, ce sont les persiennes à l'ancienne qui ont été conservées, qui, il faut bien le reconnaître ont une élégance certaine.

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    2. Oui, j'aime beaucoup aussi. Et leur gris très doux " reprend " celui de l'armature et des bordures des marquises.
      Il faut reconnaître que les tons de l'ensemble se marient avec bonheur (heureusement s'agissant d'un mariage !) ... Les beiges, les ocres et jaunes sont ici des teintes douces et harmonieuses, et même le bleu plus récent du sigle du magasin " à st Joseph " s'intègre bien ; ici il fait comme un clin d'oeil au fond de la plaque du numéro 27 ... (mais c'est sans doute mon imagination qui prend des aises)

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    3. Pierre, j'avais bien sûr agrandi l'image en cliquant.
      Je pense que, lorsque l'ensemble est en harmonie (et bien cadré comme sur la photographie que tu en as fait), on a d'abord une représentation globale, synthétique, qui peut " dissimuler " les détails architecturaux, comme si l'analyse plus fine ne pouvait intervenir que dans un second temps, pour éviter de dénaturer l'impression esthétique, la grâce de l'ensemble.

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    4. > Midolu, en définitive, d'une image aussi spontanée qu'elle soit, il y a beaucoup de choses à dire et d'autres encore qui nous échappent.Le sujet reste ouvert.

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  11. Je me souviens bien de ces anciennes Halles où , quand j'étais enfant , ma mère faisait parfois ses achats .
    Plus tard , quand je fus adolescent , mon père me conduisait parfois , le matin de bonne heure , dans des tavernes auvergnates aux menus savoureux .
    Une poésie qui a disparu .

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    1. > jean, tout cela sent bon son terroir et des temps, pas si anciens que cela, où l'on prenait le temps de respirer et de flâner.

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  12. c'était autre chose et nous ignorions que l'on allait tous être globalisés!

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    1. > Fred, le processus était déjà bien engagé. N'est-ce pas l'époque ou peu s'en faut de la première guerre dite mondiale ?

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  13. Le fer dans toute sa splendeur a dérouillé
    les idées se sont verrouillées
    il était pourtant bien élancé
    et aérien avait permis d'alléger les structures
    qui perdaient leur côté massif et poussif
    les poutrelles s’allongeaient
    Baltard n'était pas un hasard
    mais des balbuzards se sont abattus
    et sa ruine ont voulu

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    1. > Thierry, il n'y a pas que des halles à l'actif de Victor Baltard. Il y a de beaux restes. Ne serais-ce déjà que de pas occulter le prénom de cet orfèvre de la fonte. À Paris, l'église des Blancs-Manteaux et l'église Saint-Augustin et bon nombre de restaurations architecturales. Sans parler de tous ceux qu'il a pu inspirer comme ici dans le style Mécano...

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  14. Halles comme allées
    pas que celles du pouvoir
    mais bien celles du devoir
    de servir et bien la population
    produits de terroir et denrées
    amenées par le fleuve
    sel de guérande
    pas passé par sainte foy la grande

    hier il y avait sur la Charente
    le récit des gabarriers
    j'y étais...toute ouïe
    il n'y avait pas que le vin cuit
    expliquer le commerce des fleuves
    leur rôle dans le développement des régions
    l'importance des quais
    ayant fait mes études à l'ancienne halle aux vins
    je sais mieux que d'autres
    ce que veut dire les portefaix et autres homes de peine
    hâler depuis les chemins souvent par des femmes
    de lourds convois aux chargements variés
    on ne réservait pas ce privilège alors aux manières pondéreuses
    souvenir d'un temps d'avant le chemin de fer
    qui condamna les voies d'eaux
    à être de modestes compléments aux marges
    et fit pourrir embarcations et barges

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    1. > Thierry, une vaste et brève histoire que le commerce des fleuves comme tu le dis si bien. Une voie commerciale vite détrônée par le chemin de fer...

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