C'est sur tranche mais ça ne fait pas sandwich, le temps presse et l'espace est borné mais on ne sortira pas du cadre, un signet des temps et une tranchefile dorée en prime, la prise est bonne, le sens est tout trouvé, il faut feuilleter sur place, mais dans reliure il y a lien est c'est déjà le début de quelque chose qui se noue.
> Tilia, pas si pauvres que cela les bouquins ! Céramique et terre cuite, un décor en bas-relief, les couleurs métalliques vitrifiées polychromes. Hauteur : 60 cm; largeur : 35 cm.
> Fred, comme nous tous, dorée ou non. Continuons de frémir avec Stevenson :
" À ce moment une vague lueur tomba sur moi, au fond du tonneau. Ayant levé les yeux, je vis que la lune venait d'apparaître ; elle argentait le perroquet de fougue et baignait de sa blanche clarté la voile du mât de misaine. Presque au même instant, la voix de la vigie cria : "Terre ! "
Bien Tilia j'a"dor " tes mots Mais c'est quand même beau les livres dorés sur tranche ils inspirent le respect!! souvenir d'enfance!! livres qu'il ne fallait pas toucher et qui par la suite se sont avérés souvent sans grand intérêt
> Tilia, non seulement doré sur tranche le missel mais agrémenté d'une fermeture métallique afin d'emprisonner toutes images pieuses ajoutées et de ne point les perdre dans tes prières.
> Pensées au fil de l'eau. Tout a débuté avec Sumer et ses tablettes d'argiles, il y a plus de six milles ans. Tout finira-t-il avec des tablettes virtuelles ?
"..doré sur tranche ,c'est autre chose..." Oui , c'est indéniable . Je reconnais que je suis sensible à la présentation . Pourtant , quel piège ! Je te souhaite une bonne journée et de belles photos .
Si on presse les livres c'est pour éviter que les mots ne s'en échappent déjà le vélin d’Angoulême levé sur de belles formes était pressé pour l'essorer entre des feutres sans abimer la texture et le grain attendant l'écriture et la main . Un mien cousin tient le moulin de la vallée des eaux claires à Puymoyen et c'est certain depuis près de 5 siècles les hollandais n'ont pas amené que les techniques d’asséchement des marais poitevin, du vin brûlé brandi en guise d'offrande, ils n'ont pas fait que l'éloge de la folie, ils ont répandu l'usage des moulins.
> Thierry, papiers de soie (inventé par les Chinois), papiers de chiffons, de bois...ne pas confondre son opacité et sa teinte pas plus que cette dernière avec la blancheur. Éprouver sa rugosité se fait à la main et au rugosimètre, c'est encore mieux; mirer la feuille pour apprécier l'épair. Sa rigidité, son grammage, son épaisseur, sa main enfin ne seront pas oubliés.
Amoureuse des livres et de l'écriture j'aime tous ces métiers d'art qui tournent autour d'eux, tout ce qui touche de près ou de loin l'histoire du livre me passionne. Cette enseigne est fort sympathique.
> Monique, elle a été réalisée en 1947. Elle est originale mais pour ma part je lui trouve une certaine lourdeur. Je veux bien que la presse doit évoquer une certaine force... Les couleurs lui apportent une certaine gaieté.
La reliure fait partie des métiers d'Art et certaines réalisations, essentiellement modernes et contemporaines, peuvent atteindre de fort jolies sommes. Réservées à certains bibliophiles !
> Monique, un ouvrage datant de 1958 intitulé " L'apparition du livre " de Lucien Febvre et de Henri-Jean Martin devrait répondre à certaines de tes interrogations. Il a été édité chez Albin Michel.
Merci Pierre pour cette référence, j'en ai pris bonne note, pour ce qui est de l'enseigne, c'est vrai je la trouve comme vous également un peu lourde mais sympa quand même -;)
Bon jour et merci pour la visite, Elles sont superbes ces enseignes, bien plus jolies que nous néons actuels ! Pour les Gorges de la Jonte, moi qui habite à proximité(1h30 de route), en été, c'est du quasi impraticable tout de même, j'y ai même vu des bouchons en été ! C'est la raison pour laquelle je ne m'y rends que de la fin de l'été à la fin du printemps tout comme les gorges du Tarn ou celles du Verdon d'ailleurs. De très belles photos sur ton espace. Bonne journée
> Nokomis, préférer la marche à pied. Par les hauteurs, à partir de Saint-Jean des Balmes, une promenade en plein ciel ou rive droite, par Capluc et les Vases.... Des souvenirs qui restent gravés
En voila un qui ne l'était guère...borné, pour avoir osé la publicité couleur et en relief ! Bon, cela manque un peu de légèreté mais l'essentiel est dit et montré.
Toutes ces enseignes avaient un côté artistique, inventif indéniable aux antipodes des banderoles similaires qui "ornent" les boutiques actuelles.
> Sido, il faut aujourd'hui qu'on les aperçoivent de loin d'où leur monumentalité et la prééminence de la lumière. Ceci dit, il y a aussi, rares certes, de fort belles enseignes modernes.
et comment s'appelaient donc les fabricants, des enseigneurs des vrais seigneurs qui ne manquaient pas de panache surtout pour les débits de boisson quand aux poissons ils étaient dans la nasse, et les tabac tiers en fuseau pour faire des ronds de fumée.
> Thierry, une bonne question pour ces faiseurs d'enseignes. Le temps des créateurs est plutôt terminé laissant place aux fabricants d'enseigne. Quel autre nom désormais leur donner ?
Pierre, mon cher Pierre j'ai entendu hier matin lors d'une émission d'histoire sur France culture que la dernière enseigne visible datant du moyen âge, d'une échoppe d'artisan sans doute au temps des corporations, se trouvait rue Galande, j'ai tout de suite pensé à toi bien évidemment, je ne sais ce qu'elle représente mais peut être un esprit curieux serait bien avisé de nous le dire.
> Thierry, Paris est un territoire de chasse aux enseignes infiniment plus riche qu'Orléans. La rue Galande est une vieille rue du 5 ème arrondissement qui possède encore quelques maisons à pans de bois. Au numéro 42, un bas relief représente Saint Julien sur une barque faisant traverser une rivière au faux-lépreux qui n'est autre que le Christ. Ce bas-relief est daté du XII ème siècle.
C'est sur tranche mais ça ne fait pas sandwich, le temps presse et l'espace est borné mais on ne sortira pas du cadre, un signet des temps et une tranchefile dorée en prime, la prise est bonne, le sens est tout trouvé, il faut feuilleter sur place, mais dans reliure il y a lien est c'est déjà le début de quelque chose qui se noue.
RépondreSupprimer> Thierry, tout est prêt pour une bonne lecture, dialogue d'un auteur et de son lecteur.
SupprimerQuand on livre, on relie, mais on est toujours pressé... :D)
RépondreSupprimer> Michel, il y a des ouvrages auxquels on revient sans cesse, tout au long d'une vie. Ce sont des livres de chevet.
SupprimerC'est bien chez vous, ces morceaux choisis, tout ça...
RépondreSupprimer> Dominique Autrou, un morceau choisi, une enseigne moderne pour une fois qui ne pend ni ne flotte. Incrustée dans le mur.
SupprimerBeau patrimoine d'enseignes à Orléans.
RépondreSupprimer> Françoise Dumon, et dont on connaît l'auteur. Une œuvre de Jeanne Champilou (1897-1978), artiste peintre et céramiste Orléanaise.
SupprimerPauvre bouquins, il leur dorait la pilule pour mieux leur serrer la vis !
RépondreSupprimerUn vicieux, ce relieur d'horreur :D
PauvreS (pardon!)
Supprimer> Tilia, pas si pauvres que cela les bouquins ! Céramique et terre cuite, un décor en bas-relief, les couleurs métalliques vitrifiées polychromes. Hauteur : 60 cm; largeur : 35 cm.
SupprimerAvec l'île au trésor, je m'en suis souvent payé une tranche!
RépondreSupprimer> Fred, comme nous tous, dorée ou non.
SupprimerContinuons de frémir avec Stevenson :
" À ce moment une vague lueur tomba sur moi, au fond du tonneau. Ayant levé les yeux, je vis que la lune venait d'apparaître ; elle argentait le perroquet de fougue et baignait de sa blanche clarté la voile du mât de misaine. Presque au même instant, la voix de la vigie cria : "Terre ! "
Bien Tilia j'a"dor " tes mots
RépondreSupprimerMais c'est quand même beau les livres dorés sur tranche ils inspirent le respect!! souvenir d'enfance!!
livres qu'il ne fallait pas toucher et qui par la suite se sont avérés souvent sans grand intérêt
« sans grand intérêt »... tel mon missel de communion solennelle, doré sur tranche ;-)
Supprimer> Arlettart, bibliothèque d'apparat du Bourgeois gentilhomme. Le paraître force l'envie. un vieux proverbe : " Être et paraître sont deux."
Supprimer> Tilia, non seulement doré sur tranche le missel mais agrémenté d'une fermeture métallique afin d'emprisonner toutes images pieuses ajoutées et de ne point les perdre dans tes prières.
SupprimerPierre, délicieux ton commentaire à propos de missel.
SupprimerLe mien était comme ça!
Bord net ou pas, l'habit fait pas le moine mais c'est chic un livre doré sur tranche !
RépondreSupprimer> Enitram, certaines reliures sont de véritables œuvres d'art... réservées aux bibliophiles.
SupprimerL'odeur du papier où la magie de l'encre enivre les sens du plaisir dans la douceur de lire . faire vivre LE livre contre les tablettes !
RépondreSupprimer> Pensées au fil de l'eau. Tout a débuté avec Sumer et ses tablettes d'argiles, il y a plus de six milles ans. Tout finira-t-il avec des tablettes virtuelles ?
SupprimerTu as raison et merci pour toutes tes réposes . Mon blog est en dormance , j'y mettrai peut-être des notes sur les arbres
Supprimer"..doré sur tranche ,c'est autre chose..."
RépondreSupprimerOui , c'est indéniable .
Je reconnais que je suis sensible à la présentation .
Pourtant , quel piège !
Je te souhaite une bonne journée et de belles photos .
> Jean, la mariée était trop belle pour être honnête ! Il y eut une mode du livre relié. Un métier , relieur, en voie de perdition.
SupprimerSi on presse les livres c'est pour éviter que les mots ne s'en échappent
RépondreSupprimerdéjà le vélin d’Angoulême levé sur de belles formes était pressé pour l'essorer entre des feutres sans abimer la texture et le grain attendant l'écriture et la main .
Un mien cousin tient le moulin de la vallée des eaux claires à Puymoyen
et c'est certain depuis près de 5 siècles les hollandais n'ont pas amené que les techniques d’asséchement des marais poitevin, du vin brûlé brandi en guise d'offrande, ils n'ont pas fait que l'éloge de la folie, ils ont répandu l'usage des moulins.
> Thierry, papiers de soie (inventé par les Chinois), papiers de chiffons, de bois...ne pas confondre son opacité et sa teinte pas plus que cette dernière avec la blancheur. Éprouver sa rugosité se fait à la main et au rugosimètre, c'est encore mieux; mirer la feuille pour apprécier l'épair. Sa rigidité, son grammage, son épaisseur, sa main enfin ne seront pas oubliés.
SupprimerAmoureuse des livres et de l'écriture j'aime tous ces métiers d'art qui tournent autour d'eux, tout ce qui touche de près ou de loin l'histoire du livre me passionne. Cette enseigne est fort sympathique.
RépondreSupprimer> Monique, elle a été réalisée en 1947. Elle est originale mais pour ma part je lui trouve une certaine lourdeur. Je veux bien que la presse doit évoquer une certaine force... Les couleurs lui apportent une certaine gaieté.
RépondreSupprimerLa reliure fait partie des métiers d'Art et certaines réalisations, essentiellement modernes et contemporaines, peuvent atteindre de fort jolies sommes. Réservées à certains bibliophiles !
> Monique, un ouvrage datant de 1958 intitulé " L'apparition du livre " de Lucien Febvre et de Henri-Jean Martin devrait répondre à certaines de tes interrogations. Il a été édité chez Albin Michel.
Supprimerenseigne d'un vaisseau de pierre, un faisceau de ramette la jointent
RépondreSupprimer> Thierry, assez rare qu'une enseigne soit partie intégrante d'un mur.
SupprimerMerci Pierre pour cette référence, j'en ai pris bonne note, pour ce qui est de l'enseigne, c'est vrai je la trouve comme vous également un peu lourde mais sympa quand même -;)
RépondreSupprimer> Monique, doublement sympa l'enseigne car le fruit d'une amitié entre le relieur et la céramiste.
SupprimerBon jour et merci pour la visite,
RépondreSupprimerElles sont superbes ces enseignes, bien plus jolies que nous néons actuels !
Pour les Gorges de la Jonte, moi qui habite à proximité(1h30 de route), en été, c'est du quasi impraticable tout de même, j'y ai même vu des bouchons en été !
C'est la raison pour laquelle je ne m'y rends que de la fin de l'été à la fin du printemps tout comme les gorges du Tarn ou celles du Verdon d'ailleurs.
De très belles photos sur ton espace.
Bonne journée
> Nokomis, préférer la marche à pied. Par les hauteurs, à partir de Saint-Jean des Balmes, une promenade en plein ciel ou rive droite, par Capluc et les Vases.... Des souvenirs qui restent gravés
SupprimerEn voila un qui ne l'était guère...borné, pour avoir osé la publicité couleur et en relief ! Bon, cela manque un peu de légèreté mais l'essentiel est dit et montré.
RépondreSupprimerToutes ces enseignes avaient un côté artistique, inventif indéniable aux antipodes des banderoles similaires qui "ornent" les boutiques actuelles.
> Sido, il faut aujourd'hui qu'on les aperçoivent de loin d'où leur monumentalité et la prééminence de la lumière. Ceci dit, il y a aussi, rares certes, de fort belles enseignes modernes.
Supprimeret comment s'appelaient donc les fabricants, des enseigneurs
RépondreSupprimerdes vrais seigneurs qui ne manquaient pas de panache surtout pour les débits de boisson quand aux poissons ils étaient dans la nasse, et les tabac tiers
en fuseau pour faire des ronds de fumée.
> Thierry, une bonne question pour ces faiseurs d'enseignes. Le temps des créateurs est plutôt terminé laissant place aux fabricants d'enseigne. Quel autre nom désormais leur donner ?
SupprimerPierre, mon cher Pierre
RépondreSupprimerj'ai entendu hier matin lors d'une émission d'histoire sur France culture que la dernière enseigne visible datant du moyen âge, d'une échoppe d'artisan sans doute au temps des corporations, se trouvait rue Galande, j'ai tout de suite pensé à toi bien évidemment, je ne sais ce qu'elle représente mais peut être un esprit curieux serait bien avisé de nous le dire.
> Thierry, Paris est un territoire de chasse aux enseignes infiniment plus riche qu'Orléans. La rue Galande est une vieille rue du 5 ème arrondissement qui possède encore quelques maisons à pans de bois. Au numéro 42, un bas relief représente Saint Julien sur une barque faisant traverser une rivière au faux-lépreux qui n'est autre que le Christ. Ce bas-relief est daté du XII ème siècle.
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