Ô de qui la vive course
Prend sa bienheureuse source,
D'une argentine fontaine,
Qui d'une fuite lointaine,
Te rends au sein fluctueux
De l'Océan monstrueux,
Loire, hausse ton chef ores
Bien haut, et bien haut encores.
Au fleuve Loire, Joachim DU BELLAY
Quand l'eau et le ciel se rencontrent le temps d'une photo. Mais je ne peux chanter la Loire et son cours majestueux aussi bien que Joachim Du Bellay. Bon dimanche
RépondreSupprimerLes hautes eaux ne permettent que mieux aux nuages de s'y refleter.
RépondreSupprimerAh du Bellay! Cela fait bien longtemps que je n'avais pas lu quelque chose de lui.
Magnifique photographie d'un ciel moutonneux se mirant dans la Loire frémissante !
RépondreSupprimerLe poète recommande à la Loire de sortir la tête hors de l'eau. C'est ce que nous avons de plus en plus de mal à faire, submergés que nous sommes par les flux d'informations aussi menaçantes que des nuages d'orage.
Quant à la Loire, la fonte des glaces arctiques n'agit sans doute pas encore sur son niveau...
Regarder le ciel
RépondreSupprimerNaviguer sur les nuages
se laisser aller
Suivre le courant des eaux
La Loire saura guider nos rêves
S'asseoir au bord de l'eau et contempler tout comme mon regard se pose avec délice sur la beauté de cette image, merci Pierre.
RépondreSupprimerComment ne pas rester en arrêt devant les reflets des nuages qui passent sur l'eau de La Loire qui file vers la mer ?
RépondreSupprimerMerci pour ces vers de Joachim du Bellay
Belle semaine !
Du Bellay, tout seul, c'est déjà magnifique. Alors, accompagné de cette belle photo.... C'est encore mieux !
RépondreSupprimerBonne journée.
bien haut partout j'ai l'impression cette année le niveau des eaux !
RépondreSupprimerLoire et moire qui conjuguent ensemble la grande histoire
RépondreSupprimerquand l'armoire rit de se voir si grande ouverte
et l'armoise jamais ne larmoie autant
que pour conter encore et encore
l'ardoise , elle, protège crânement
des intempéries quand les berges détrempées
et les poissons éparpillées fraient en tous sens
de l'eau céans au point de ne plus poser son séant
et de ta fougue tumultueuse arracher le tuffeau
Loire aux débordements intempestifs et rarement festifs
tu n'ôte pas tout droit mais tu en a crée des particuliers
comme ces fossés de dérivation
ah boire sur des bords et lever son hanap
quand les levées résistent aux assauts
pas primesautière elle n'a pas laissé sa part
RépondreSupprimeret voici la pissaladière qui dégoute
tandis que les maraichers s'arc-boutent
les sacqueboutiers attendent eux l'embellie
qui pourrait rimer avec décrue
et faire vibrer au mieux le son écru
les écus peuvent porter la marque
de ces accès qui frisent les excès
des excédents qui étendent le lit
mouillent la couche du fleuve au grand large
rappellent comment il aime s'étendre
et pas que tout son long
pas de violons pour autant
mais il tant de cordes à son arc
This is a great post thanks
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