dimanche 24 août 2014

Hautes eaux





Ô de qui la vive course
Prend sa bienheureuse source,
D'une argentine fontaine,
Qui d'une fuite lointaine,
Te rends au sein fluctueux
De l'Océan monstrueux,
Loire, hausse ton chef ores
Bien haut, et bien haut encores.

Au fleuve Loire, Joachim DU BELLAY





11 commentaires:

  1. Quand l'eau et le ciel se rencontrent le temps d'une photo. Mais je ne peux chanter la Loire et son cours majestueux aussi bien que Joachim Du Bellay. Bon dimanche

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  2. Les hautes eaux ne permettent que mieux aux nuages de s'y refleter.
    Ah du Bellay! Cela fait bien longtemps que je n'avais pas lu quelque chose de lui.

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  3. Magnifique photographie d'un ciel moutonneux se mirant dans la Loire frémissante !

    Le poète recommande à la Loire de sortir la tête hors de l'eau. C'est ce que nous avons de plus en plus de mal à faire, submergés que nous sommes par les flux d'informations aussi menaçantes que des nuages d'orage.

    Quant à la Loire, la fonte des glaces arctiques n'agit sans doute pas encore sur son niveau...

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  4. Regarder le ciel
    Naviguer sur les nuages
    se laisser aller

    Suivre le courant des eaux
    La Loire saura guider nos rêves

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  5. S'asseoir au bord de l'eau et contempler tout comme mon regard se pose avec délice sur la beauté de cette image, merci Pierre.

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  6. Comment ne pas rester en arrêt devant les reflets des nuages qui passent sur l'eau de La Loire qui file vers la mer ?
    Merci pour ces vers de Joachim du Bellay
    Belle semaine !

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  7. Du Bellay, tout seul, c'est déjà magnifique. Alors, accompagné de cette belle photo.... C'est encore mieux !
    Bonne journée.

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  8. bien haut partout j'ai l'impression cette année le niveau des eaux !

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  9. Loire et moire qui conjuguent ensemble la grande histoire
    quand l'armoire rit de se voir si grande ouverte
    et l'armoise jamais ne larmoie autant
    que pour conter encore et encore
    l'ardoise , elle, protège crânement
    des intempéries quand les berges détrempées
    et les poissons éparpillées fraient en tous sens
    de l'eau céans au point de ne plus poser son séant
    et de ta fougue tumultueuse arracher le tuffeau
    Loire aux débordements intempestifs et rarement festifs
    tu n'ôte pas tout droit mais tu en a crée des particuliers
    comme ces fossés de dérivation
    ah boire sur des bords et lever son hanap
    quand les levées résistent aux assauts

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  10. pas primesautière elle n'a pas laissé sa part
    et voici la pissaladière qui dégoute
    tandis que les maraichers s'arc-boutent
    les sacqueboutiers attendent eux l'embellie
    qui pourrait rimer avec décrue
    et faire vibrer au mieux le son écru
    les écus peuvent porter la marque
    de ces accès qui frisent les excès
    des excédents qui étendent le lit
    mouillent la couche du fleuve au grand large
    rappellent comment il aime s'étendre
    et pas que tout son long
    pas de violons pour autant
    mais il tant de cordes à son arc

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