dimanche 18 novembre 2012

enseigne (4)




L'habit ne fait pas le livre

mais doré sur tranche

l' Île au Trésor

c'est autre chose





42 commentaires:

  1. C'est sur tranche mais ça ne fait pas sandwich, le temps presse et l'espace est borné mais on ne sortira pas du cadre, un signet des temps et une tranchefile dorée en prime, la prise est bonne, le sens est tout trouvé, il faut feuilleter sur place, mais dans reliure il y a lien est c'est déjà le début de quelque chose qui se noue.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Thierry, tout est prêt pour une bonne lecture, dialogue d'un auteur et de son lecteur.

      Supprimer
  2. Réponses
    1. > Michel, il y a des ouvrages auxquels on revient sans cesse, tout au long d'une vie. Ce sont des livres de chevet.

      Supprimer
  3. C'est bien chez vous, ces morceaux choisis, tout ça...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Dominique Autrou, un morceau choisi, une enseigne moderne pour une fois qui ne pend ni ne flotte. Incrustée dans le mur.

      Supprimer
  4. Beau patrimoine d'enseignes à Orléans.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Françoise Dumon, et dont on connaît l'auteur. Une œuvre de Jeanne Champilou (1897-1978), artiste peintre et céramiste Orléanaise.

      Supprimer
  5. Pauvre bouquins, il leur dorait la pilule pour mieux leur serrer la vis !
    Un vicieux, ce relieur d'horreur :D

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Tilia, pas si pauvres que cela les bouquins ! Céramique et terre cuite, un décor en bas-relief, les couleurs métalliques vitrifiées polychromes. Hauteur : 60 cm; largeur : 35 cm.

      Supprimer
  6. Avec l'île au trésor, je m'en suis souvent payé une tranche!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Fred, comme nous tous, dorée ou non.
      Continuons de frémir avec Stevenson :

      " À ce moment une vague lueur tomba sur moi, au fond du tonneau. Ayant levé les yeux, je vis que la lune venait d'apparaître ; elle argentait le perroquet de fougue et baignait de sa blanche clarté la voile du mât de misaine. Presque au même instant, la voix de la vigie cria : "Terre ! "

      Supprimer
  7. Bien Tilia j'a"dor " tes mots
    Mais c'est quand même beau les livres dorés sur tranche ils inspirent le respect!! souvenir d'enfance!!
    livres qu'il ne fallait pas toucher et qui par la suite se sont avérés souvent sans grand intérêt

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. « sans grand intérêt »... tel mon missel de communion solennelle, doré sur tranche ;-)

      Supprimer
    2. > Arlettart, bibliothèque d'apparat du Bourgeois gentilhomme. Le paraître force l'envie. un vieux proverbe : " Être et paraître sont deux."

      Supprimer
    3. > Tilia, non seulement doré sur tranche le missel mais agrémenté d'une fermeture métallique afin d'emprisonner toutes images pieuses ajoutées et de ne point les perdre dans tes prières.

      Supprimer
    4. Pierre, délicieux ton commentaire à propos de missel.
      Le mien était comme ça!

      Supprimer
  8. Bord net ou pas, l'habit fait pas le moine mais c'est chic un livre doré sur tranche !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Enitram, certaines reliures sont de véritables œuvres d'art... réservées aux bibliophiles.

      Supprimer
  9. L'odeur du papier où la magie de l'encre enivre les sens du plaisir dans la douceur de lire . faire vivre LE livre contre les tablettes !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Pensées au fil de l'eau. Tout a débuté avec Sumer et ses tablettes d'argiles, il y a plus de six milles ans. Tout finira-t-il avec des tablettes virtuelles ?

      Supprimer
    2. Tu as raison et merci pour toutes tes réposes . Mon blog est en dormance , j'y mettrai peut-être des notes sur les arbres

      Supprimer
  10. "..doré sur tranche ,c'est autre chose..."
    Oui , c'est indéniable .
    Je reconnais que je suis sensible à la présentation .
    Pourtant , quel piège !
    Je te souhaite une bonne journée et de belles photos .

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Jean, la mariée était trop belle pour être honnête ! Il y eut une mode du livre relié. Un métier , relieur, en voie de perdition.

      Supprimer
  11. Si on presse les livres c'est pour éviter que les mots ne s'en échappent
    déjà le vélin d’Angoulême levé sur de belles formes était pressé pour l'essorer entre des feutres sans abimer la texture et le grain attendant l'écriture et la main .
    Un mien cousin tient le moulin de la vallée des eaux claires à Puymoyen
    et c'est certain depuis près de 5 siècles les hollandais n'ont pas amené que les techniques d’asséchement des marais poitevin, du vin brûlé brandi en guise d'offrande, ils n'ont pas fait que l'éloge de la folie, ils ont répandu l'usage des moulins.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Thierry, papiers de soie (inventé par les Chinois), papiers de chiffons, de bois...ne pas confondre son opacité et sa teinte pas plus que cette dernière avec la blancheur. Éprouver sa rugosité se fait à la main et au rugosimètre, c'est encore mieux; mirer la feuille pour apprécier l'épair. Sa rigidité, son grammage, son épaisseur, sa main enfin ne seront pas oubliés.

      Supprimer
  12. Amoureuse des livres et de l'écriture j'aime tous ces métiers d'art qui tournent autour d'eux, tout ce qui touche de près ou de loin l'histoire du livre me passionne. Cette enseigne est fort sympathique.

    RépondreSupprimer
  13. > Monique, elle a été réalisée en 1947. Elle est originale mais pour ma part je lui trouve une certaine lourdeur. Je veux bien que la presse doit évoquer une certaine force... Les couleurs lui apportent une certaine gaieté.

    La reliure fait partie des métiers d'Art et certaines réalisations, essentiellement modernes et contemporaines, peuvent atteindre de fort jolies sommes. Réservées à certains bibliophiles !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Monique, un ouvrage datant de 1958 intitulé " L'apparition du livre " de Lucien Febvre et de Henri-Jean Martin devrait répondre à certaines de tes interrogations. Il a été édité chez Albin Michel.

      Supprimer
  14. enseigne d'un vaisseau de pierre, un faisceau de ramette la jointent

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Thierry, assez rare qu'une enseigne soit partie intégrante d'un mur.

      Supprimer
  15. Merci Pierre pour cette référence, j'en ai pris bonne note, pour ce qui est de l'enseigne, c'est vrai je la trouve comme vous également un peu lourde mais sympa quand même -;)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Monique, doublement sympa l'enseigne car le fruit d'une amitié entre le relieur et la céramiste.

      Supprimer
  16. Bon jour et merci pour la visite,
    Elles sont superbes ces enseignes, bien plus jolies que nous néons actuels !
    Pour les Gorges de la Jonte, moi qui habite à proximité(1h30 de route), en été, c'est du quasi impraticable tout de même, j'y ai même vu des bouchons en été !
    C'est la raison pour laquelle je ne m'y rends que de la fin de l'été à la fin du printemps tout comme les gorges du Tarn ou celles du Verdon d'ailleurs.
    De très belles photos sur ton espace.
    Bonne journée

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Nokomis, préférer la marche à pied. Par les hauteurs, à partir de Saint-Jean des Balmes, une promenade en plein ciel ou rive droite, par Capluc et les Vases.... Des souvenirs qui restent gravés

      Supprimer
  17. En voila un qui ne l'était guère...borné, pour avoir osé la publicité couleur et en relief ! Bon, cela manque un peu de légèreté mais l'essentiel est dit et montré.

    Toutes ces enseignes avaient un côté artistique, inventif indéniable aux antipodes des banderoles similaires qui "ornent" les boutiques actuelles.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Sido, il faut aujourd'hui qu'on les aperçoivent de loin d'où leur monumentalité et la prééminence de la lumière. Ceci dit, il y a aussi, rares certes, de fort belles enseignes modernes.

      Supprimer
  18. et comment s'appelaient donc les fabricants, des enseigneurs
    des vrais seigneurs qui ne manquaient pas de panache surtout pour les débits de boisson quand aux poissons ils étaient dans la nasse, et les tabac tiers
    en fuseau pour faire des ronds de fumée.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Thierry, une bonne question pour ces faiseurs d'enseignes. Le temps des créateurs est plutôt terminé laissant place aux fabricants d'enseigne. Quel autre nom désormais leur donner ?

      Supprimer
  19. Pierre, mon cher Pierre
    j'ai entendu hier matin lors d'une émission d'histoire sur France culture que la dernière enseigne visible datant du moyen âge, d'une échoppe d'artisan sans doute au temps des corporations, se trouvait rue Galande, j'ai tout de suite pensé à toi bien évidemment, je ne sais ce qu'elle représente mais peut être un esprit curieux serait bien avisé de nous le dire.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Thierry, Paris est un territoire de chasse aux enseignes infiniment plus riche qu'Orléans. La rue Galande est une vieille rue du 5 ème arrondissement qui possède encore quelques maisons à pans de bois. Au numéro 42, un bas relief représente Saint Julien sur une barque faisant traverser une rivière au faux-lépreux qui n'est autre que le Christ. Ce bas-relief est daté du XII ème siècle.

      Supprimer