RondeauLe temps a laissié son manteau
De vent, de froidure et de pluye,
Et s'est vestu de brouderie,
De soleil luyant, cler et beau.Il n'y a beste ne oyseau,
Qu'en son jargon ne chante ou crie ;
Le temps a laissié son manteau
De vent, de froidure et de pluye.Rivière, fontaine et ruisseau
Portent, en livree jolie,
Gouttes d'argent d'orfaverie,
Chascun s'abille de nouveau:
Le temps a laissié son manteau.
Charles d'ORLÉANS
oh bonjour Jeandler quelle grâce! merci!
RépondreSupprimerLe soleil est revenu ici aussi aujourd'hui, comme tes fleurs nous l'accueillons avec un grand plaisir.
RépondreSupprimerle doux seigneur(pourtant l'époque...)
RépondreSupprimer> Brigitte, la grâce du vieux français...
RépondreSupprimer> Tanette, ceux-là fleurissent comme les mandiers, à l'heure dite quel que soit le frimas.
> Brigitte, un seigneur pas fait pour la guerre... mais ne devait-il pas venger son père et tenir son rang ?
Timbre de mots , l'âme retrouvée...
RépondreSupprimerbelle musique que ce vieux français, plaisir de retrouver le renouveau !
RépondreSupprimerLe pommier du Japon : quel symbole !
RépondreSupprimerMéfions nous l'ami Pierre, avril peut mordre encore !
RépondreSupprimer> Pat, l'âme d'une langue et qui chante.
RépondreSupprimer> Lautreje, tant musical que Debussy s'est laissé inspirer par ces chansons.
> le cognassier du Japon, chère Rosa. Comme les prunus là-bas, une des premiers arbustes à s'épanouir au printemps. Nous pensons tous, en ce moment, au Japon en grand malheur...
> Ulysse, mars déjà mordille et plus d'un matin bien blanc encore. Alors, en avril, ne te découvre pas d'un fil !
Comme j'aime ces fleurs de cognassier
RépondreSupprimerQui fleurissent au printemps dans le jardin
Ils mettent leur touche de gaité
Dans la fraîcheur du matin
Fleurs du jardin de mon enfance
Qu'on appelait pommier du Japon
Joli nom, parfum d'ambiance
D'exotisme en ce buisson
J'ai ramené dans mon midi des boutures de ce cognassier du jardin de ma maison natale de Blois, c'est un peu de mon enfance qui chaque année renaît en mon jardin, et cela me rend heureuse de les voir devenus si beaux et si florifères. Aujourd’hui comme vous, en les regardant c’est au Japon que je pense et je suis consternée.
On ne s'en lasse pas de ce grand Charles là !
RépondreSupprimerCôté températures, les gelées nocturnes reviennent...
> Monique,les Japonais sont des amoureux de la nature et si les tristes événements que l'on sait ne faisaient la une des journaux, ce sont les sakuras - les cerisiers en fleurs - qui le feraient. Venir admirer, en famille, cet enchantement dans les jardins est une fête - l(hanami - chez eux , hélas, ternie cette année. Cette coutume date du VIIIè siècle au moins.
RépondreSupprimerUn monde
qui souffre
sous un manteau de fleurs
(Issa, 1763-1827)
> Tilia, dans mon jardin,
le cognassier fleuri
frissonne
toute la nuit
Baisers roses
RépondreSupprimeret coeurs dorés
cognassier japonais
Issa a dit:
RépondreSupprimerUn monde
qui souffre
sous um manteau de fleurs
Il dirait, maintenant
un monde
qui pleure
sous un manteau de douleurs
mais si on bien connaît
les japonais
un jour nous dirons :
un monde qu’à réussi
a cueillir des fleurs
sur les cendres de sa douleur
C’est qu’on souhaite aux japonais
sous ce cerisier en fleur.
Joli rondeau pour ce printemps. Il le mérite bien !
RépondreSupprimerj'ai bien le temps de parler le vieux français
RépondreSupprimerC'est le printemps, vraiment, aujourd'hui !!! Enfin !!! D'ailleurs, là tout de suite, nous avons du soleil !!! Cela ne durera pas dans les jours qui viennent, mais nous sommes assurés de voir la nature se réveiller, les jours rallonger de plus en plus et surtout nous avons l'espoir de pouvoir profiter de belles journées en perspective, et ce, jusqu'à l'été !!! Ravissement !!!
RépondreSupprimerlégèreté des couleurs et des mots
RépondreSupprimertout cela chante joliment
C'est charmant et donne envie de s'ouvrir à la vie nouvelle.
RépondreSupprimerC'est tout beau, frais, charmant ...
RépondreSupprimerEt j'adore les cognassiers du Japon, un de mes arbustes favoris avec les corêtes !
Merci, et beau printemps à toi, Pierre, et à vous tous.
> Mémoire du silence, le coeur d'or resplendissant de ses fleurs, si rondes, si fraiches, si simples...
RépondreSupprimer> Neyde, sous le tapis des pétales tombés, tant de morts ...
> Naline, une lueur d'espoir pour ce prisonnier-poète. A tant désirer le printemps qu'il finit toujours par arriver. Après 25 années de détention...
> Gérard, un retour aux sources, un français dépouillé, tel qu'en sa prime verdeur.
> Mathilde, il y a ce printemps-désiré et cet autre, qui en nos veines coule, toujours chantant.
> Colette, comme on l'aimerait l'entendre scandé à l'oreille, comme en ce temps, avec l'accent.
Poète, prends ton luth et me donne un baiser ;
La fleur de l'églantier sent ses bourgeons éclore,
Le printemps naît ce soir ; les vents vont s'embraser ;
Et la bergeronnette, en attendant l'aurore,
Aux premiers buissons verts commence à se poser.
Poète, prends ton luth, et me donne un baiser.
Alfred de Musset
> Ariaga, il faut s'ouvrir à cette vie nouvelle. Encore une fois les bourgeons éclatent. Pourquoi refuserions-nous cette sève nouvelle en nous ?
> Midolu, les corêtes ( ou kerria), également du Japon, mais fleurissant en jaune. Que je préfère à l'éphémère forsytha
Les " pompons " des corêtes du Japon sont d'un jaune doux que je préfère moi aussi de beaucoup aux forsythias.
RépondreSupprimerCorêtes et cognassiers du Japon composaient une haie qui reste dans mes images d'enfance comme un souvenir tendre.
Dans mon jardin de maintenant, ils sont eux-aussi présents ...
> Midolu, une haie fleurie
RépondreSupprimerles oiseaux guillerets
y posent leurs amours
Il ne peut y avoir printemps sans fleurs et celles du Japon particulièrement.
RépondreSupprimer> Fardoise, cent, mille fleurs pour adoucir les maux...
RépondreSupprimerEn presque "vacances de connexions" agréable lecture du rythme retrouvé
RépondreSupprimerCoïncidence dans l'emploi d'une langue oubliée mais encore globalement compréhensible ! Tu présentes Charles d'Orléans quand je mets en valeur Jehan Froissart.
RépondreSupprimerMalgré ces temps difficiles, la nature renaît et les fleurs s'offrent comme un charmant sourire....
RépondreSupprimer(Il y a 2 jours, le soir, j'ai mis un comm. qui a disparu, aussi j'en remets un). Amitiés et bonne journée.
Le temps s’endort, une fois l’an, on le réveille.
RépondreSupprimerFoisonnement: en soi-même, combien de branches?
Cahiers carnets écrits de vie pliés en quatre.
Les mots de tous les jours s’en vont comme fétus
Les fleurs de rhétorique brûlées brassées brouies
Pour laisser s’envoler le bel oiseau phénix
des alphabets et du hasard quasi céleste.