Était-ce l'éclairage sur fond de nuée lointaine, je n'avais jamais remarqué l'arbre, imaginé la présence d'un tel monument en ce lieu où bien des fois j'étais passé, sans m'arrêter il est vrai, chaque fois en été plutôt qu'en hiver tel que je le découvrais à l'instant dans sa nudité d'arbre, des branches blanchies et mortes pointées vers le ciel jaillissant d'un tronc puissant mais lui bien vivant encore comme je le constatais en m'approchant, foulant les feuilles sèches tombées à son pied et remarquant des rejets vigoureux à la peau lisse et claire qui s'en élançaient ? Il était là, seul, puissant, riche de son passé séculaire, triomphant du temps.
et commençant à sentir la sève lui parler d'un nouveau réveil
RépondreSupprimerUn éloge mérité, comme aussi pour le texte et les photographies.
RépondreSupprimerSouvent la structure ne se voit qu'en hiver ..plaisir alors de le découvrir
RépondreSupprimerAccorder de l'attention aux êtres qui peuplent la nature, voila quelque chose de positif. Une belle façon de se réveiller au printemps.
RépondreSupprimerIl en a vu des hivers, ce châtaignier. Un de plus, ce n'est rien pour lui. Le printemps va vite lui ramener sa vêture de sinople.
RépondreSupprimerMerci à toutes et à tous venus saluer ce vénérable.
RépondreSupprimerL'arbre, toujours triomphant.
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