> Maria, un pélerin sur la route la coquille protégeant sa besace.
> Christineeeee, un très beau travail, dans le bois façonné. Dommage qu'à l'autre extrémité de la poutre, le motif soit très abîmé et devenu méconnaissable.
> Brigitte, une belle oeuvre, si remarquable qu'elle fût conservée et réutilisée ici. Je pense (et de ma part ce n'est qu'une hypothèse) qu'elle provient d'une maison à colombage, peut-être même celle qui fût démolie pour ériger cette maison de la Coquille en pierre.
> Pat, ce pélerin a traversé le silence des siècles sans dommage ou presque...
> Le Jardin d'aloès, cette poutre est un remploi. Intégrée sous l'arcade, elle ne joue plus le rôle de sablière qu'elle avait dans la maison à pans de bois où elle était la cheville ouvrière du plancher.
> Monique, trouvée si belle et ouvragée qu'elle fût intégrée en cette façade Renaissance où elle ne dépare pas.
> Michel, la coquille signalait effectivement une auberge où le pélerin pouvait passer la nuit ou bien encore la maison d'un ancien pélerin.
> Thierry, le vent d'ailleurs soufflant comme en une conque marine:
Quand tes beaux pieds distraits errent, ô jeune fille, Sur ce sable mouillé, frange d’or de la mer, Baisse-toi, mon amour, vers la blonde coquille Que Vénus fait, dit-on, polir au flot amer.
L’écrin de l’Océan n’en a point de pareille ; Les roses de ta joue ont peine à l’égaler ; Et quand de sa volute on approche l’oreille, On entend mille voix qu’on ne peut démêler (...)
Lamartine, le coquillage au bord de la mer.
> Gérard, fatiguée du voyage, couchée...
> j'avais, Pat, rectifié, mentalement s'entend...
> Lautreje, il est dommage que sa symétrique, à l'autre extrémité de la poutre, soit si peu lisible, rongée par les ans.
Très beau et délicat. En tenant bien sa coquille, son visage est tourné vers l'inconnu. Cette posture est amusante et le silence de cette belle oeuvre traverse le temps.
Je m'interrogeais quand je découvrais (il y a quelques années) des coquilles incrustées dans certaines rues, sur le sol de passages ... Les chemins de Saint Jacques ...
Coquilles en filigrane Coquilles en emblème Coquilles sur le chemin A chacune d'elles leur raison Mais de coquille dans mes mots Diable que ferait-elle là ?
> Midolu, des chemins tracés à travers toute l'Europe. C'est en revenant que les pélerins portaient la coquille.
La sablière, une poutre maîtresse !
> Naline, une chemin pavé de bonnes intentions. Avoir beaucoup péché et revenir blanc comme linge...
> Monique, point de coquille en tes mots, terme de typographe dont l'origine est fournie par une plaisante histoire que je ne rapporterais ici.
> Tilia, ainsi placé, en position couchée, il ne lui manque que les ailes. Imagine-t-on cette pièce de bois monumentale portée en ses deux extrémités par des anges ? Dommage, que le pendant soit en un si triste état.
> Araucaria, on aurait pu donner à cette maison le nom de Maison aux deux coquilles et même, si mes suppositions sont exactes, la Maison aux trois coquilles, une de pierre, deux de bois.
> Fardoise, elle serait donc d'époque antérieure à cette construction. La maison à laquelle elle appartenait devait être fort belle si l'on en juge par l'aspect de la sablière.
> Ulysse, tout chemin est une quête, toute quête est un chemin: la recherche de soi.
N'avoir pour seule maîtresse qu'une poutre (pas encore en poudre) et qui sans pulvériser le temps saurait envoyer quelque signe en guise de pluie d'étoile m'apparaîtrait alors son un jour céleste (déjà la position je trouve que c'est leste) mais à ne pas jeter sa gourme et enfourner en sa coquille toute sorte de souvenir, nous ferait la soutenir dans son oeuvre charitable, puisque à chaque table charrie son lot d'offrande pour le témoin de passage pour que sa retauration soit assurée. Assuré il y a bien lieu de l'être et dans tous les sens du terme que ces merveilles sauvées des intempéries seront bien sauvegardées à l'avenir des pires outrages qu'un incendie tout à sa rage pourrait provoquer, ce que ne manquerait pas de nous faire suffoquer !
Sans jeter de regard au ciel, dépourvu de fiel et, sans en faire son miel il faut bien dire que les coquilles ont servi de remblais pour combler et colmater, ces calcaires bien durs qui concassés fournissaient encore des substrats de choix à quelques routes, ainsi en est il dans l'ancienne Floride Espagnole, pas seulement torride ni auréolée des exploits séminoles de Osceola et de la forteresse de San Agustin dont les voies d'accès étaient paraît il pavées de coquille d'huitres notamment ce qui devait être du plus bel effet. Réhabiliter même dans une dimension tympanique ce que ces conques nous ont apporté du large, c'est sans réduire à des rôles de simple contenant des structures fort dures dont la nacre est un modèle de composite remarquable qu'on copie à loisir dans l'espoir d'en reproduire toutes les qualités fonctionnelles, alors dans ces coquilles , la perle est elle ce que l'on croit ou juste ce résidus, un corps étranger qui a fait secréter de quoi l'enrober, les oeuvres nous cachent si souvent leur vraie beauté sous des lacis et des glacis, des voiles et des vernis.
"les oeuvres nous cachent si souvent leur vraie beauté sous des lacis et des glacis, des voiles et des vernis." Voilà Thierry une bien jolie petite phrase qui invite à savoir lire entre les lignes, à savoir lever son nez lorsqu'on déambule dans les ruelles d'Orléans, comme Pierre sait si bien le faire pour notre plus grand plaisir afin de trouver les "perles rares"
Oui chère Monique c'est toujours le distingo entre voir et observer, "lire entre les lignes" comme c'est juste ; ma réflexion n'était pas sortie des limbes de la nuit mais je voulais effectivement rappeller qu'il nous appartenait avant tout de mettre le nez au vent et de lever les yeux pour voir tout ce qui s'y cache, c'est ce que j'ai souvent expérimenté dans les deux grandes villes où j'ai habité , Paris et Barcelone, et jamais je n'ai été déçu car j'y ai découvert des trésors même si je n'ai pas fait de photos. Pierre est plus qu'un orfèvre des mots et un amoureux de la nature, il montre la beauté sous toutes ses coutures, je lui ferai partager un de mes textes sur la beauté un de ces jours, mais pas avant ceux sur la sagesse et la force.
Que de plaisir renouvelé d'échange avec vous tous et tous nos regards qui se croisent et se complètent concourant à une meilleure vision, car si on ne voit bien qu'avec le coeur, avec plusieurs coeurs , même si on n'a pas été greffé, c'est encore mieux.
bises à tous en ce dimanche plus dégagé où l'Autan est tombé et les céphalées avec, le vent s'affale , la toile aussi mais on ne reste pas dans le lit pour autant et on va tirer des bords et envoyer de la manoeuvre.
Si j'avais pu remonter le cours du temps et éviter au sablier fatidique d'égrener ses minutes apocalyptiques j'aurais voulu pouvoir le faire et dresser un mur de saint jacques pour réfréner l'ardeur meutrière de ces vagues tueuses, Las, je ne suis qu'un pauvre rêveur , même pas pécheur et je contemple se malheur avec le sens de l'inexorabilité !
> Thierry, la poutre de bois est maintenant bien trop dure pour que les vers l'attaquent et la réduisent en poudre tel les momies que les mites négligent n'y trouvant miette à se mettre sous la dent. Quant aux pectens, dénommés ci-dessus Saint-Jacques, ils se contentent de s'orner corail et négligent la perle. Les côtes de leur coquille, en éventail bombée pour une valve, l'autre étant désespéremment plate, sont leurs seuls atours. La plupart du temps, elles baillent, sommolant sur le fond. Mais, de temps à autre, d'un claquement brusque, elles se propulsent, par réaction, faisant un bond qui les porte un peu plus loin non vers Compostelle mais sur le fond vaseux où nonchalentes, baillant de nouveau, elles filtreront à petit bouillon l'eau nourricière et riches d'animalcules qui foisonnent sur ces fonds.
> Monique, " une perle rare ", je suis bien d'accord avec toi et dire qu'une telle façade est restée si longtemps négligée! Peut-être la plus belle façade de la vieille ville qui cependant en comporte de fort nobles.
> Thierry, s'il est un " orfèvre des mots ", c'est bien de toi qu'il s'agit. Tu nous mets l'eau à la bouche et vas devoir, pour calmer notre impatience, te mettre à l'ouvrage et nous servir sous peu cette "beauté " annoncée.
La planète Terre se dévoile et montre en ces jours de détresse ce qu'elle est: une chose imparfaite et non encore finie. Le dragon qui porte le Japon sur son dos est sorti de son sommeil et s'est secoué en tout sens comme il le fait parfois...
Un pèlerin
RépondreSupprimervers Saint-Jacques
de-Compostelle
Même sa "robe"
RépondreSupprimerDans le tombé de ses plis
Ressemble à une coquille !
Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeee
le visage offert
RépondreSupprimerqui interroge
"suivrez vous chemin ?
prenez donc la coquille"
superbe cette poutre sculptée, comment n'est elle pas célèbre ? (à moins que je sois une des seules à n'en avoir jamais entendu parler)
> Maria, un pélerin sur la route
RépondreSupprimerla coquille protégeant sa besace.
> Christineeeee, un très beau travail, dans le bois façonné. Dommage qu'à l'autre extrémité de la poutre, le motif soit très abîmé et devenu méconnaissable.
> Brigitte, une belle oeuvre, si remarquable qu'elle fût conservée et réutilisée ici. Je pense (et de ma part ce n'est qu'une hypothèse) qu'elle provient d'une maison à colombage, peut-être même celle qui fût démolie pour ériger cette maison de la Coquille en pierre.
Vers la route des âmes où s'écoute le sience
RépondreSupprimerOn se demande comment elle tient!! C'est rigolo!
RépondreSupprimerSur les poutres ornées
RépondreSupprimerDe saints, d'animaux, d'emblèmes
La consécration.
> Pat, ce pélerin a traversé le silence des siècles sans dommage ou presque...
RépondreSupprimer> Le Jardin d'aloès, cette poutre est un remploi. Intégrée sous l'arcade, elle ne joue plus le rôle de sablière qu'elle avait dans la maison à pans de bois où elle était la cheville ouvrière du plancher.
> Monique, trouvée si belle et ouvragée qu'elle fût intégrée en cette façade Renaissance où elle ne dépare pas.
Très beau.
RépondreSupprimerGageons que cette poutre ornait un gîte d'étape sur le chemin de St-Jacques.
sur la route de Conques ou de saint jacques
RépondreSupprimertendre l'oreille pour entendre le vent d'ailleurs
et aussi imaginer les sauts qui vont nous y amener
une coquille saint Jacques et son pèlerin en posture inhabituelle
RépondreSupprimerOupps, le silence , tu auras rectifié
RépondreSupprimerle visage offert vers l'inconnu
RépondreSupprimercette sculpture est majestueuse.
> Michel, la coquille signalait effectivement une auberge où le pélerin pouvait passer la nuit ou bien encore la maison d'un ancien pélerin.
RépondreSupprimer> Thierry, le vent d'ailleurs soufflant comme en une conque marine:
Quand tes beaux pieds distraits errent, ô jeune fille,
Sur ce sable mouillé, frange d’or de la mer,
Baisse-toi, mon amour, vers la blonde coquille
Que Vénus fait, dit-on, polir au flot amer.
L’écrin de l’Océan n’en a point de pareille ;
Les roses de ta joue ont peine à l’égaler ;
Et quand de sa volute on approche l’oreille,
On entend mille voix qu’on ne peut démêler (...)
Lamartine, le coquillage au bord de la mer.
> Gérard, fatiguée du voyage, couchée...
> j'avais, Pat, rectifié, mentalement s'entend...
> Lautreje, il est dommage que sa symétrique, à l'autre extrémité de la poutre, soit si peu lisible, rongée par les ans.
Très beau et délicat. En tenant bien sa coquille, son visage est tourné vers l'inconnu.
RépondreSupprimerCette posture est amusante et le silence de cette belle oeuvre traverse le temps.
Comme une offrande et une protection ...
RépondreSupprimerJe m'interrogeais quand je découvrais (il y a quelques années) des coquilles incrustées dans certaines rues, sur le sol de passages ... Les chemins de Saint Jacques ...
Admirable sablière ! Merci.
Sur le chemin de Saint-Jacques...
RépondreSupprimerCoquilles en filigrane
RépondreSupprimerCoquilles en emblème
Coquilles sur le chemin
A chacune d'elles leur raison
Mais de coquille dans mes mots
Diable que ferait-elle là ?
Défiant ainsi la pesanteur
RépondreSupprimerc'est un ange
Superbe sculpture qui a résisté au temps et à ses outrages.
RépondreSupprimerBelle journée.
Beau remploi en effet, c'eut été dommage de perdre ce personnage qui semble flotter.
RépondreSupprimerCoquille : emblème de la quête qui a pour but le chemin : la marche devient alors notre existence
RépondreSupprimer> Monie, la tête tournée vers le ciel...
RépondreSupprimer> Midolu, des chemins tracés à travers toute l'Europe. C'est en revenant que les pélerins portaient la coquille.
La sablière, une poutre maîtresse !
> Naline, une chemin pavé de bonnes intentions. Avoir beaucoup péché et revenir blanc comme linge...
> Monique, point de coquille en tes mots, terme de typographe dont l'origine est fournie par une plaisante histoire que je ne rapporterais ici.
> Tilia, ainsi placé, en position couchée, il ne lui manque que les ailes. Imagine-t-on cette pièce de bois monumentale portée en ses deux extrémités par des anges ? Dommage, que le pendant soit en un si triste état.
> Araucaria, on aurait pu donner à cette maison le nom de Maison aux deux coquilles et même, si mes suppositions sont exactes, la Maison aux trois coquilles, une de pierre, deux de bois.
> Fardoise, elle serait donc d'époque antérieure à cette construction. La maison à laquelle elle appartenait devait être fort belle si l'on en juge par l'aspect de la sablière.
> Ulysse, tout chemin est une quête, toute quête est un chemin: la recherche de soi.
N'avoir pour seule maîtresse qu'une poutre (pas encore en poudre) et qui sans pulvériser le temps saurait envoyer quelque signe en guise de pluie d'étoile m'apparaîtrait alors son un jour céleste (déjà la position je trouve que c'est leste) mais à ne pas jeter sa gourme et enfourner en sa coquille toute sorte de souvenir, nous ferait la soutenir dans son oeuvre charitable, puisque à chaque table charrie son lot d'offrande pour le témoin de passage pour que sa retauration soit assurée.
RépondreSupprimerAssuré il y a bien lieu de l'être et dans tous les sens du terme que ces merveilles sauvées des intempéries seront bien sauvegardées à l'avenir des pires outrages qu'un incendie tout à sa rage pourrait provoquer, ce que ne manquerait pas de nous faire suffoquer !
Sans jeter de regard au ciel,
RépondreSupprimerdépourvu de fiel et,
sans en faire son miel
il faut bien dire que les coquilles ont servi de remblais pour combler et colmater, ces calcaires bien durs qui concassés fournissaient encore
des substrats de choix à quelques routes, ainsi en est il dans l'ancienne Floride Espagnole, pas seulement torride ni auréolée des exploits séminoles de Osceola et de la forteresse de San Agustin dont les voies d'accès étaient paraît il pavées de coquille d'huitres notamment ce qui devait être du plus bel effet.
Réhabiliter même dans une dimension tympanique ce que ces conques nous ont apporté du large, c'est sans réduire à des rôles de simple contenant des structures fort dures dont la nacre est un modèle de composite remarquable qu'on copie à loisir dans l'espoir d'en reproduire toutes les qualités fonctionnelles, alors dans ces coquilles , la perle est elle ce que l'on croit ou juste ce résidus, un corps étranger qui a fait secréter de quoi l'enrober, les oeuvres nous cachent si souvent leur vraie beauté sous des lacis et des glacis, des voiles et des vernis.
"les oeuvres nous cachent si souvent leur vraie beauté sous des lacis et des glacis, des voiles et des vernis."
RépondreSupprimerVoilà Thierry une bien jolie petite phrase qui invite à savoir lire entre les lignes, à savoir lever son nez lorsqu'on déambule dans les ruelles d'Orléans, comme Pierre sait si bien le faire pour notre plus grand plaisir afin de trouver les "perles rares"
Oui chère Monique c'est toujours le distingo entre voir et observer, "lire entre les lignes" comme c'est juste ; ma réflexion n'était pas sortie des limbes de la nuit mais je voulais effectivement rappeller qu'il nous appartenait avant tout de mettre le nez au vent et de lever les yeux pour voir tout ce qui s'y cache, c'est ce que j'ai souvent expérimenté dans les deux grandes villes où j'ai habité , Paris et Barcelone, et jamais je n'ai été déçu car j'y ai découvert des trésors même si je n'ai pas fait de photos.
RépondreSupprimerPierre est plus qu'un orfèvre des mots et un amoureux de la nature, il montre la beauté sous toutes ses coutures, je lui ferai partager un de mes textes sur la beauté un de ces jours, mais pas avant ceux sur la sagesse et la force.
Que de plaisir renouvelé d'échange avec vous tous
et tous nos regards qui se croisent et se complètent concourant à une meilleure vision, car si on ne voit bien qu'avec le coeur, avec plusieurs coeurs , même si on n'a pas été greffé, c'est encore mieux.
bises à tous en ce dimanche plus dégagé où l'Autan est tombé et les céphalées avec, le vent s'affale , la toile aussi mais on ne reste pas dans le lit pour autant et on va tirer des bords et envoyer de la manoeuvre.
Si j'avais pu remonter le cours du temps et éviter au sablier fatidique d'égrener ses minutes apocalyptiques j'aurais voulu pouvoir le faire et dresser un mur de saint jacques pour réfréner l'ardeur meutrière de ces vagues tueuses,
RépondreSupprimerLas, je ne suis qu'un pauvre rêveur , même pas pécheur et je contemple se malheur avec le sens de l'inexorabilité !
> Thierry, la poutre de bois est maintenant bien trop dure pour que les vers l'attaquent et la réduisent en poudre tel les momies que les mites négligent n'y trouvant miette à se mettre sous la dent.
RépondreSupprimerQuant aux pectens, dénommés ci-dessus Saint-Jacques, ils se contentent de s'orner corail et négligent la perle. Les côtes de leur coquille, en éventail bombée pour une valve, l'autre étant désespéremment plate, sont leurs seuls atours. La plupart du temps, elles baillent, sommolant sur le fond. Mais, de temps à autre, d'un claquement brusque, elles se propulsent, par réaction, faisant un bond qui les porte un peu plus loin non vers Compostelle mais sur le fond vaseux où nonchalentes, baillant de nouveau, elles filtreront à petit bouillon l'eau nourricière et riches d'animalcules qui foisonnent sur ces fonds.
> Monique, " une perle rare ", je suis bien d'accord avec toi et dire qu'une telle façade est restée si longtemps négligée! Peut-être la plus belle façade de la vieille ville qui cependant en comporte de fort nobles.
> Thierry, s'il est un " orfèvre des mots ", c'est bien de toi qu'il s'agit. Tu nous mets l'eau à la bouche et vas devoir, pour calmer notre impatience, te mettre à l'ouvrage et nous servir sous peu cette "beauté " annoncée.
La planète Terre se dévoile et montre en ces jours de détresse ce qu'elle est: une chose imparfaite et non encore finie. Le dragon qui porte le Japon sur son dos est sorti de son sommeil et s'est secoué en tout sens comme il le fait parfois...