Quelle belle façade! Un beau travail. La coquille partout, un nouveau chemin de pélerinage. Et les visages parlent sans mots annonçant la fin du monde.
> Neyde, ce que je considère comme la pièce maîtresse de la façade...
> Brigitte, c'est dans cette petite pièce éclairée par cette seule fenêtre à deux pans que le marchand rangeait ses biens les plus précieux. Une réserve, en quelque sorte.
> Michel Benoit, n'est-elle pas mise en honneur la coquille, elle qu'habituellement on cache, rougissant de honte de l'avoir faite ?
> Midolu, ce cabinet, c'était une sorte de coffre-fort ou plutôt de pièce-forte. Les barreaux à la fenêtre (d'origine) en témoignent.
> Michel, sans coq à l'âne, quel air de famille peut-il y avoir entre toutes ces coquilles ?
> Mémoire du silence, ces trois figures sont pour le moins curieuses ! Seule celle du centre pourrait être qualifiée de " cariatide " puisque la tête est celle d'une femme. Mais les deux autres et qui sont à ses côtés sont des hommes que l'ont dénommerait " atlantes ". Ces trois figures supportent l'avancée en trumeau qui décore le fronton. Mais leur " corps " est celui d'un tronc ou gaîne qui pourraient dès lors les apparenter aux termes ou hermès grecs ou romains. Et que dire, tout en bas, de ces pieds sculptés qui dépassent - et que par ailleurs je trouve ravissant - posés sur un socle ? Ces trois figures ne donnent-elles pas une allure qui rappelle l'Egypte ancienne ?
> Tilia, et que dire du décalement de la partie haute de la décoration créant une asymétrie du plus curieux effet! Etait-ce volonté ou nécessité de l'architecte ?
Ma peine derrière les carreaux, s'est lovée ignorant les fioritures si belles soient-elles comme se sont cachées les plus tristes misères derrière les fenêtres fussent elles faites de beaux vitraux encadrées de riches chambranles.
> Bruno, milieu du seizième siècle. En pleine Renaissance.
> Ariaga, d'autant qu'actuellement on ne connaît pas le devenir de cette bâtisse...
> Thierry, courage ami... Je compte bien nous revoir, ou à tout le moins te lire ici. Toutes mes amitiés.
> Pat, j'y suis repassé en cette rue cet après-midi. Sur la poutre, à chaque extrémité, je confirme la présence de deux coquilles de bois. Dommage que le personnage qui la tend soit tant abîmé !
> Monique, ton commentaire en demi-teinte, tout marqué de tristesse, me fait penser à Eugénie Grandet qui derrière de tels murs mais à Saumur, a passé toute sa grise existence.
> Annick, autrement dit la façade ne fait pas le bonheur. Le plus beau coffre ne saurait enfermer un trésor...
A bientôt Thierry, bon courage ton silence en dit long, silence à mi mots, je partage. Tes commentaires aux contenus si intéressants vont nous manquer. Reviens vite. Pierre bizarre la vie tout de même, injuste et méchante parfois. Heureusement qu'il y a comme vous des personnes qui par leurs talents nous aident à franchir certains étapes difficiles en nous captivant,merci.
Quelle belle façade!
RépondreSupprimerUn beau travail.
La coquille partout,
un nouveau chemin de pélerinage.
Et les visages
parlent sans mots
annonçant la fin du monde.
cabinet exalté
RépondreSupprimeragrandi
de quoi contenir
plus que les traces devenues trésor
une vie
Futé, Jeandler.
RépondreSupprimerIl ne prend pas de risques avec le texte.
Les coquilles sont dans les images.
> Neyde, ce que je considère comme la pièce maîtresse de la façade...
RépondreSupprimer> Brigitte, c'est dans cette petite pièce éclairée par cette seule fenêtre à deux pans que le marchand rangeait ses biens les plus précieux. Une réserve, en quelque sorte.
> Michel Benoit, n'est-elle pas mise en honneur la coquille, elle qu'habituellement on cache, rougissant de honte de l'avoir faite ?
Trésors bien gardés, mais toujours en beauté ...
RépondreSupprimerSans rapport avec l'usage de ce cabinet, les cabinets de curiosités recelaient souvent des coquillages ... ;-)
Jeandler => Si, bien sqûr.
RépondreSupprimerPaupières closes
RépondreSupprimerregard obscur
au creux de l'oreille
murmurent les cariatides
> Midolu, ce cabinet, c'était une sorte de coffre-fort ou plutôt de pièce-forte. Les barreaux à la fenêtre (d'origine) en témoignent.
RépondreSupprimer> Michel, sans coq à l'âne, quel air de famille peut-il y avoir entre toutes ces coquilles ?
> Mémoire du silence, ces trois figures sont pour le moins curieuses ! Seule celle du centre pourrait être qualifiée de " cariatide " puisque la tête est celle d'une femme. Mais les deux autres et qui sont à ses côtés sont des hommes que l'ont dénommerait " atlantes ". Ces trois figures supportent l'avancée en trumeau qui décore le fronton. Mais leur " corps " est celui d'un tronc ou gaîne qui pourraient dès lors les apparenter aux termes ou hermès grecs ou romains. Et que dire, tout en bas, de ces pieds sculptés qui dépassent - et que par ailleurs je trouve ravissant - posés sur un socle ? Ces trois figures ne donnent-elles pas une allure qui rappelle l'Egypte ancienne ?
Assez ésotérique, finalement, cette façade...
RépondreSupprimer> Tilia, et que dire du décalement de la partie haute de la décoration créant une asymétrie du plus curieux effet! Etait-ce volonté ou nécessité de l'architecte ?
RépondreSupprimerDe quelle époque et style ?
RépondreSupprimerOn peut tout imaginer derrière ces fenêtres et comme le dit Tilla, je ressens cette façade comme assez "ésotérique".
RépondreSupprimerAu revoir Pierre, à un de ces jours peut être, ici ou ailleurs, silence jusqu'à nouvel ordre
RépondreSupprimerMagie de la pierre où respire le temps
RépondreSupprimerMa peine derrière les carreaux, s'est lovée ignorant les fioritures si belles soient-elles
RépondreSupprimercomme se sont cachées les plus tristes misères derrière les fenêtres fussent elles faites de beaux vitraux encadrées de riches chambranles.
Le secret
RépondreSupprimerTout derrière
Se pleure
En silence
Car la beauté
Dérange
Les grandes peines
De la vie
Plus rien ne fait sourire
> Bruno, milieu du seizième siècle. En pleine Renaissance.
RépondreSupprimer> Ariaga, d'autant qu'actuellement on ne connaît pas le devenir de cette bâtisse...
> Thierry, courage ami... Je compte bien nous revoir, ou à tout le moins te lire ici. Toutes mes amitiés.
> Pat, j'y suis repassé en cette rue cet après-midi. Sur la poutre, à chaque extrémité, je confirme la présence de deux coquilles de bois. Dommage que le personnage qui la tend soit tant abîmé !
> Monique, ton commentaire en demi-teinte, tout marqué de tristesse, me fait penser à Eugénie Grandet qui derrière de tels murs mais à Saumur, a passé toute sa grise existence.
> Annick, autrement dit la façade ne fait pas le bonheur. Le plus beau coffre ne saurait enfermer un trésor...
A bientôt Thierry, bon courage ton silence en dit long, silence à mi mots, je partage. Tes commentaires aux contenus si intéressants vont nous manquer. Reviens vite.
RépondreSupprimerPierre bizarre la vie tout de même, injuste et méchante parfois. Heureusement qu'il y a comme vous des personnes qui par leurs talents nous aident à franchir certains étapes difficiles en nous captivant,merci.
Cela donne envie de forcer le passage...
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