Le silence la lumière
l'air léger plus pur
un oiseau en plus
C'est cela...
" Ils (les Impressionnistes) célébraient et contestaient tout à la fois l'éphémère."
" Il (Monet) peint vingt fois les deux mêmes meules de foin dans un champ. Il est parfois satisfait, souvent frustré. Néanmoins, il persévère, cherchant quelque chose de plus, résolu à plus de fidélité, mais à quoi ? Au moment qui passe ?
je dirais , quant à moi, à l'instant
"Monet a dit un jour qu'il voulait peindre non pas les choses par elles-mêmes mais l'air qui les touche."
Citations, d'après John Berger in Le Monde du 31.10.2010, Monet, peintre de l'ailleurs
La mise ne page est magnifique, le thème passionnant et la photo magique
RépondreSupprimerpar ce temps Monet l'air entre toi et la barrière était solide, minéral, blanc
RépondreSupprimerAmi, voit !
RépondreSupprimerLa pie en matière d'habit ne connaît qu'une saison, elle porte sur elle les couleurs de l'hiver.
RépondreSupprimerMerci d'avoir mis ce tableau sur la sellette, c'est l'occasion pour moi de m'apercevoir que contrairement à ce que je pensais jusqu'ici, il ne représente pas un coin de la campagne aux environs de Louveciennes mais d'Etretat, autant pour moi !
Devant vous un arbre, une maison, un champ ou quoi que ce soit. Pensez seulement à ceci: voici un petit carré de bleu, de rose, un ovale vert, une raie jaune et peignez exactement comme ils vous apparaissent.
RépondreSupprimerClaude Monet
Superbe !
C'est aussitôt à ce tableau, avec ce soleil qui est là si discret, que je pense dès qu'il neige, ensuite ce sont les russes
RépondreSupprimerAprès midi de neige
RépondreSupprimerCe soir tout est blanc
dix centimètres environ
c'est trop beau c'est trop beau
comme disent les enfants
pourtant la route fut périlleuse
pour arriver jusque là
Tout est blanc, tout est calme
La nuit sera magique
Monet était un magicien
RépondreSupprimerAmitiés Pierre
C'est, pour moi, le plus beau tableau de Monet, à la "reflection" de la lumière incomparable.
RépondreSupprimerMerci Pierre
RépondreSupprimerla neige est apaisante pour qui ne la regarde pas frontalement
Indécente cette lumière saisie en peinture, c'est à se prosterner !!!
RépondreSupprimerPoudre de craie rose
RépondreSupprimerPastel bleu gris mauve
Tendresse du ciel
Neige.. Eclat de virginité.. Whaa quelle lumière !
Changement de décor effectivement!
RépondreSupprimerTrès beau ce contraste blanc et noir.
> Ulysse, merci de tant de compliments. Par ces temps de froidure, cela réchauffe le coeur.
RépondreSupprimer> Brigitte, le temps d'une expo et qui évite de piétiner longtemps dans le vent d'hiver.
> Avignon, mezzo voce.
> Tilia, la pie est un bel oiseau et si élégante dans ses déplacements. Comme c'est bizarre, moi aussi je pensais Louveciennes. Je m'en vais vérifier.
> Au gré du temps, la couleur, rien que la couleur. La blancheur de la neige rendue sans aucun blanc pur: un miracle.
> Dominique, Sisley, Daubigny et encore, Monet: Lavacourt sous la neige. Les Russes, en bonne place pour la neige.
> Mémoire du silence, la nuit sera magique si le ciel prête ses étoiles. Amitiés, Maria.
> Midolu, un contre-jour, les ombres projetées devant nous donnant toute sa profondeur à la scène.
> Thierry, dans la tempête, le clocher de tourmente tinte régulièrement, indiquant son chemin à l'égaré
> une lumière à fait rêver le photographe que tu es, Gérard!
> Danièle, tant de nuances dans ces "blancs" qu'il est délicat de choisir une bonne reproduction. Rien ne vaut, par temps de neige, qu'une visite à Orsay, pour juger sur place.
> Claudialucia, la neige métamorphose un paysage...
> Tilia, après quelques recherches, La Pie, de Monet, a été peinte dans les environs d'Etretat, entre 1868 et 1869.
RépondreSupprimerLouveciennes et ses environs a été le berceau de l'Impressionnisme. C'est par Renoir dont les parents demeuraient dans ce petit village de l'Ouest parisien, que Pissarro, Sisley et Monet vinrent poser leur chevalet dans une nature encore presqu'intacte avant de gagner Pontoise et les bords de l'Oise.
Sisley est l'auteur de plusieurs toiles de neige (Effets de neige, Neige à Louveciennes, etc) ainsi que Pissarro avec Sa route par la neige. D'où sans doute ce flou dans ma mémoire...
Comme elle est jolie cette phrase de Monet,
RépondreSupprimermerci, Pierre, de la partager...
Être touché
Au plus profond
Et souhaiter
Que cette touche
Se vive sa toile
Un parchemin
Oeuvre du temps
belle journée!
Ah ! Monet !
RépondreSupprimerJ'ai connu Paris il y a longtemps, Orsay était une gare et pour moi Monet se résumait a un bout de papier or quand je suis retourné à Paris sur l'invitation de mon frère qui habite la bas et amateur de peinture m'a mené pour la première fois à Orsay, le musée, je me rappelle du choc à mon entrée dans la salle dédiée à Monet et sans pouvoir rien y faire les larmes ont coulé de mes yeux. D'ailleurs rien que en en parlant mes yeux s'embrument
Merci pour ce reportage et amitiés
Après les mauvais coups du Monde,
RépondreSupprimerJe te retrouve chez Blogger !
Bienvenue au club !
Souvenirs de ma visite au Musée d'Orsay...
Je me demande si ce tableau de Monet y était, ça me dit quelque chose...
Et par les temps froids et enneigés du moment, il ne pouvait pas mieux tomber !
Biseeeeeeeeeeees de Christineeeee
PS/ Mon nouveau petit blog :
"Mes petits coms au jour le jour"
histoire de retrouver à qui j'ai envoyé mes p'tits poèmes !
http://mespetitscomsaujourlejour.blogspot.com/
En retrouvant ce tableau je cherchais L'oiseau ce souvenir de l'oiseau noir sur la neige je pense que Monet a saisi cet instant éphémère , car sans la pie il n'y aurait pas de tableau
RépondreSupprimerMerci Pierre pour cet instant
Ambiance de circonstance. Bienvenue chez Blogger, on y est bien aussi, pour ma part je préfère tout de même over-blog qui offre plus de possibilités, mais blogger s'améliore.
RépondreSupprimerà mi-voix, c'est cela, oui, magnifique ...
RépondreSupprimerVeille la pie, laisse entrer le soleil
RépondreSupprimerTombe la neige sous le pinceau d'un maître
La terre s'habille de voiles et de draps blancs
L'instant s'illumine, s'embellit, se glorifie.
Veille la pie, laisse entrer la lumière, me semble aller mieux que Veille la pie , laisse entrer le soleil, au regard de l'esprit dans lequel Monet a fait ce tableau, c'est plus une question de lumière que de soleil.
RépondreSupprimer> Annick, l'air, on le sent bien parfois qu'il a quelque chose de spécial autour de nous mais le rendre en peinture est une autre chose...
RépondreSupprimer> Caphadock, tu es un grand sensible qui se cache...
Orsay, l'ancienne gare dite d'Orléans, a l'architecture moins lourde depuis qu'elle est devenue Musée. Ne te semble-t-il pas? Une arche de Noé plantée en bord de Seine.
> Christineeeee, mais oui qu'il y était le tableau mais il y a tant et tant à voir! Moi, je me souviens que tu nous en avais donné, de la gare, une magnifique image de sa pendule...
> Arlettart, pas n'importe quel oiseau, pas tout noir, noir et blanc! Contraste oblige. Le seul être vivant de la scène envisagée.
> Fardoise, j'avais tenté Over-blog mais j'ai perdu mes données. Je suis tellement dans les nuages! Merci de ta visite en ce jour d'exposition.
> Elisanne, Monet, comme d'habitude, fait un tabac.
> Monique, en effet, la scène est illuminée à la fois par la lumière du soleil et celle de la neige. Les ombres elles-mêmes sont si légères! Et cette projection d'une partie de la scène, comme le tableau dédoublé, en miroir!
Je sais que le Loiret est sous la neige aussi et que les températures ont atteint des minimas historiques, Courcy est frigorifié et je pense à toi, ami Pierre, tiens toi bien au chaud.
RépondreSupprimerLime acculée, le ciel a fait des copeaux
RépondreSupprimerl'hymne adulé, le manteau de saison
pas encore salie par le sub stratum
on attend la venue du bonhomme
une glisse sans éclisse à perdre la raison
un piège qui se referme pour les chercheurs de peaux
> Thierry, voici le temps du redoux qui arrive ...
RépondreSupprimerles arbres aussi ont soufferts sous la neige au jardin.
Evidente comme une apostrophe. Limpide et stridente comme une note de musique sur une portée.
RépondreSupprimer> Agathe Danjou, merci de la visite.
RépondreSupprimerUne note qui s'envolera sous peu
sans signe à la clef
avec un soupir
Je découvre ton nouvel espace, je le trouve très très réussi. Il met bien en valeur images te textes.
RépondreSupprimerJe me suis arrêtée ici car j'aime beaucoup ce tableau de Monet et suis sensible aux mots que tu y a joint.
A bientôt
> à bientôt, Briesing... Il y avait longtemps que nous n'avions échangé quelques mots.
RépondreSupprimerTant de bruits dans le silence immaculé.
RépondreSupprimer(Je connais par coeur la toile pour l'avoir copiée)