> Brigitte, le fronton est magnifiquement gravé et la porte telle une relique plaquée, contre-planchée, de l'intérieur.
> Avignon, pas aussi vieille que le Pont mais un bel âge quand même...
> Maria, le bas de la porte rongé. le vent, la pluie ou les souris?
> Bruno, et bien vécu. Le châtaignier est un arbre qui a la vie dure même lorsqu'il fait la planche!
> Lautreje, d'un moulin à eau. les meules encore visibles il y a peu...
> Arlettart, quand l'herbe revient et la route tout à côté, encore plus large qui s'en rapproche.
> Tilia, comment as-tu deviné? L'Hérault, car c'est bien de lui qu'il s'agit, coule dix mètres plus bas. C'était l'eau d'un béal qui alimentait le moulin.
> Tanette, c'est par un après-midi fort ensoleillé que je suis venu prendre cette porte en photo. Et elle souriait que l'on s'intéresse à elle...
> Laurence, tu serais heureuse ici, ce ne sont pas les vieilles portes qui manquent...
> Monique, je crois, je crains, que plus personne au village ne s'en souvienne.
> Michel à franquevaux, tu es passé bien des fois devant cette porte, montant par la routte vers l'Aigoual, en sortant du village. Le nom d'une vieille famille de Valleraugue, le plus connu est Laurent, bel esprit du XVIIIè siècle dont je retiendrais cette citation: «En général, on exige trop de talents pour les petits emplois, trop peu pour les grands.»
> Gérard, que veux-tu, non protégée et exposée plein Ouest... et depuis qu'elle n'est plus ouverte!
... et ce ne sont pas les vagues dessinées par le bois de cette superbe porte qui apportent de l'eau au moulin des Angliviels ...
En agrandissant l'image (merci Pierre) je distingue le bonnet figé dans la pierre au dessus du nom à droite ...
Malgré sa " solitude ", et peut-être aussi à cause d'elle, porte et moulin présentent une grande dignité. Celle des laissés-pour-compte qui s'obstinent à rester debout, malgré tout ...
> Midolu, malgré-tout - c'est le mot -, et la route sur son flanc tourne autour de lui, tente de le grignoter en voulant s'élargir mais il tient bon pour l'instant et obstinément se cramponne à ce qui lui reste de vie...
porte ornée
RépondreSupprimerde son âge
mais close, tant close
Le diable les ans... porte.
RépondreSupprimerLa porte close
RépondreSupprimermorsures sous le tablier
la clé des champs
Tout un vécu ...
RépondreSupprimerEt pourtant c'était la porte d'un moulin...
RépondreSupprimerTant de fois poussée que le bois à failli , l'herbe a poussé ,le meunier est parti
RépondreSupprimerTout est dit
"le bonnet du meunier par dessus"
RépondreSupprimer...et l'eau par dessous...
Seraient-ce les eaux de l''Hérault qui ont mangé le bas de cette porte ?
> Brigitte, le fronton est magnifiquement gravé et la porte telle une relique plaquée, contre-planchée, de l'intérieur.
RépondreSupprimer> Avignon, pas aussi vieille que le Pont mais un bel âge quand même...
> Maria, le bas de la porte rongé. le vent, la pluie ou les souris?
> Bruno, et bien vécu. Le châtaignier est un arbre qui a la vie dure même lorsqu'il fait la planche!
> Lautreje, d'un moulin à eau. les meules encore visibles il y a peu...
> Arlettart, quand l'herbe revient et la route tout à côté, encore plus large qui s'en rapproche.
> Tilia, comment as-tu deviné? L'Hérault, car c'est bien de lui qu'il s'agit, coule dix mètres plus bas. C'était l'eau d'un béal qui alimentait le moulin.
Faisait-il trop chaud pour que la porte revête sa jupe courte ????
RépondreSupprimerha tu dois t'en douter, j'adorrrrrrrrrreeeee
RépondreSupprimerbisous Pierre
Malgré cette décrépitude, j'aime cette image qui raconte une histoire, combien ont franchi le seuil de cette porte ?
RépondreSupprimerL'empreinte du temps
Sur ses gonds s'est refermée
Stigmates de vie
Angliviels, Valleraugue ?
RépondreSupprimerL'humidité a eu raison du bas de la porte
RépondreSupprimerUne adresse particulière...
RépondreSupprimer> Tanette, c'est par un après-midi fort ensoleillé que je suis venu prendre cette porte en photo. Et elle souriait que l'on s'intéresse à elle...
RépondreSupprimer> Laurence, tu serais heureuse ici, ce ne sont pas les vieilles portes qui manquent...
> Monique, je crois, je crains, que plus personne au village ne s'en souvienne.
> Michel à franquevaux, tu es passé bien des fois devant cette porte, montant par la routte vers l'Aigoual, en sortant du village. Le nom d'une vieille famille de Valleraugue, le plus connu est Laurent, bel esprit du XVIIIè siècle dont je retiendrais cette citation:
«En général, on exige trop de talents pour les petits emplois, trop peu pour les grands.»
> Gérard, que veux-tu, non protégée et exposée plein Ouest... et depuis qu'elle n'est plus ouverte!
... et ce ne sont pas les vagues dessinées par le bois de cette superbe porte qui apportent de l'eau au moulin des Angliviels ...
RépondreSupprimerEn agrandissant l'image (merci Pierre) je distingue le bonnet figé dans la pierre au dessus du nom à droite ...
Malgré sa " solitude ", et peut-être aussi à cause d'elle, porte et moulin présentent une grande dignité. Celle des laissés-pour-compte qui s'obstinent à rester debout, malgré tout ...
> Midolu, malgré-tout - c'est le mot -, et la route sur son flanc tourne autour de lui, tente de le grignoter en voulant s'élargir mais il tient bon pour l'instant et obstinément se cramponne à ce qui lui reste de vie...
RépondreSupprimerJoli... il en sera peut-être ainsi de la terre !
RépondreSupprimer> gballand, je n'ai aucun doute là-dessus... surtout avec l'expansion de l'espèce humaine.
RépondreSupprimer