Peuplier, peuplier,
Arbre si bien lié
Au moindre vent qui passe,
C'est toi, qui, le premier,
Pressentis dans l'espace
Un souffle, on ne sait quoi
Qui devance le froid.
Peuplier, peuplier,
Torche d'inquiétude
Érigée en l'été
Que ton feuillage élude,
Ne me crois pas lié
Au froid de ton aubier.
Peuplier, peuplier,
Sous mon humaine écorce
J'ai mon chaud, j'ai mon froid
Soumis à d'autres lois
Que celles qui te forcent,
Ô toi, si bien lié.
Pierre Ménanteau
l'un des plus beaux arbres (malheureusement rare par ici)
RépondreSupprimerfrémissant dans le vent.
SupprimerCelui-ci de froid s’en est plié en trois
RépondreSupprimermême en quatre, si je me souviens bien. Le quatrième se cache du photographe !
Supprimerquel boulot ! !
RépondreSupprimeret le lierre s'en saisit...
SupprimerUn peuplier devant la fenêtre, au moindre souffle l'ombre des feuilles en mouvement fait entrer un vol de papillons dans la maison. Cet arbre est un grand magicien !
RépondreSupprimerÀ l'automne, les feuilles papillonnent et s'envoleront. Magique nature...
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