> Tanette, je connais les épisodes cévenols, pendant une trentaine d'années sur les bords du haut-Hérault, montant d'un mètre en un quart d'heure... La Loire est capricieuse mais pas de cette manière.
> Françoise Dumon, dans la vieille ville, les rues sont toutes très étroites. Difficiles de s'y croiser en char... Mais elles sont très tranquilles surtout à l'heure de la sieste.
> Et non, mon cher Michel. J'ai quitté l'aire de la première enceinte et nous sommes ici dans celle, plus à l'Ouest, de la seconde, datant du XIV ème siècle.
> Michel, réflexion faite, nous sommes même en dehors de cette enceinte seconde de la cité, hors les murs. Il s'y tenait, vers 1360, un marché aux ânes et plus généralement des bêtes de somme. D'où, sans doute, le nom rue des Charretiers qui lui a été donné ultérieurement.
> Bernard, l'on peut imaginer l'ardeur des gamins à suivre cette flottille, courant à ses côtés, dévalant eux aussi la pente, replaçant dans le courant quelque échappée...
> Christineeeee, un pourcentage qui ne doit, comme cela, à vue de nez, excéder quelques 5 %. Je reviens tout essoufflé de chez Oxygène où s'enchaînent les pentes comme perles sur un chapelet.À 33%, je préfère un escalier.
> Michel, la ville est bien trop dévote pour jurer ainsi surtout dans la rue. Et si cela advenait, il y a toujours une église pas bien loin pour s'en laver la bouche. Si elle est ouverte !
>> J'aime ces lignes verticales que dessinent les façades. Deux à trois étages,pas plus, desservis par d'étroits escaliers, les degrés grinçants sous les pas...
> Tilia, ces vilains piquets épousent la courbe et surtout (ce qui est leur fonction première) nous débarrassent des vouatures. Sans eux, je n'aurais pas feit de photos.
> Mémoire du silence, pour une fois que tu " voir " l'image, ton ordinateur de bonne humeur ! Faut-il ici ébaucher une leçon de géométrie et des proportions. " Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre." L'Académie était-elle située dans une petite rue semblable et en pente ?
> Mémoire du silence, des rues étroites, sans vraiment de commerces, peu passantes sinon circulantes où il fait bon de déambuler pédestrement sans soucis.
> Pensées au fil de l'eau, ne nous égarons pas trop dans l'infini car l'ayant descendue il faudra la remonter.Plus courte elle sera et chacun y trouvera son bonheur.
> Thierry, serais-tu tenté par une expérience de physique? Sachant le dénivelé et la longueur de la rue, calculer l'angle de la pente. Je te laisse à tes tables (de trigonométrie).
j'ai les sinus bouchés mais je ne m'appelle pas Galilée et si les corps chutent, roulent ou glissent alors c'est chaque fois un peu pareil et pourtant différent. et puis attention aux approximations toujours possibles, aux petits angles !
> Enitram, je ne connais pas les rues pentues de cette petite ville italienne mais ici, la mer est encore loin et les pentes plus courtes et moins accentuées. Pour ne pas dire moins pittoresques.
Habiter cette rue, ouvrir la porte pour sortir, toujours une doute: je vais monter ou je vais descendre? Parce que si je monte, au retour je dois descendre, mais si je descend, au retour je dois monter. Une photo géometrique, des lignes droites, une petite courbe ...
Le cadrage accentue la perspective de lignes verticales : maisons " tout en hauteur " qui semblent plus étroites qu'elles ne le sont réellement, fenêtres hautes et fines comme des meurtrières, et ces piquets bienvenus (pour leur rôle anti-voitures et pour appuyer l'aspect graphique de l'image). Et même les lignes horizontales des jalousies se font discrètes ! Je trouve cette photo très harmonieuse, pour un bel équilibre.
Photo fascinante, jusque dans ce bleu qui a peut-être donné l'idée de la mer et des bateaux. Votre site est très ympa, j'aime bien vos photos accompagnées de quelques lignes. J’ai épinglé votre billet en "Billet de sortie" : http://billet-sortie.tambao.fr/
et les maisons verticales font de la rue un canyon, accentuent le mouvement
RépondreSupprimer> Brigitte Celerier, côté soleil, côté ombre, le quai et la Loire au bout de la rue.
SupprimerS'il y avait les fameuses pluies cévenoles par là, vaudrait mieux habiter en haut de la rue et au dernier étage....
RépondreSupprimer> Tanette, je connais les épisodes cévenols, pendant une trentaine d'années sur les bords du haut-Hérault, montant d'un mètre en un quart d'heure... La Loire est capricieuse mais pas de cette manière.
SupprimerBrigitte a raison, les maisons accentuent l'impression de pente vertigineuse.
RépondreSupprimer> Françoise Dumon, dans la vieille ville, les rues sont toutes très étroites. Difficiles de s'y croiser en char... Mais elles sont très tranquilles surtout à l'heure de la sieste.
SupprimerN'est-ce pas cette fameuse rue que tu nous a montré plusieurs fois déjà, mais de plus haut ?
RépondreSupprimer> Et non, mon cher Michel. J'ai quitté l'aire de la première enceinte et nous sommes ici dans celle, plus à l'Ouest, de la seconde, datant du XIV ème siècle.
Supprimer> Michel, réflexion faite, nous sommes même en dehors de cette enceinte seconde de la cité, hors les murs. Il s'y tenait, vers 1360, un marché aux ânes et plus généralement des bêtes de somme. D'où, sans doute, le nom rue des Charretiers qui lui a été donné ultérieurement.
SupprimerMontré-e !
RépondreSupprimer> Michel, eh !, eh !
SupprimerCes bateaux de papier portent les joies des enfants.
RépondreSupprimer> Bernard, l'on peut imaginer l'ardeur des gamins à suivre cette flottille, courant à ses côtés, dévalant eux aussi la pente, replaçant dans le courant quelque échappée...
SupprimerA combien le pourcentage de pente ?
RépondreSupprimerJe pose la question car Oxygène nous a fournit une belle collection de pentes bien raides qui laissent rêveur !
Biseeeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeeeee
> Christineeeee, un pourcentage qui ne doit, comme cela, à vue de nez, excéder quelques 5 %.
SupprimerJe reviens tout essoufflé de chez Oxygène où s'enchaînent les pentes comme perles sur un chapelet.À 33%, je préfère un escalier.
On dit "jurer comme un charretier".
RépondreSupprimerEst-on particulièrement grossier dans cette rue ?
> Michel, la ville est bien trop dévote pour jurer ainsi surtout dans la rue. Et si cela advenait, il y a toujours une église pas bien loin pour s'en laver la bouche. Si elle est ouverte !
Supprimer>> J'aime ces lignes verticales que dessinent les façades. Deux à trois étages,pas plus, desservis par d'étroits escaliers, les degrés grinçants sous les pas...
RépondreSupprimerIl faut freiner des quatre fers pour ne pas se retrouver les quatre fers en l'air!!!
RépondreSupprimerou des deux talons c'est plus sûr pour nous bipède intrépide
> Arlettart, on nous annonce le début de l'hiver pour aujourd'hui : attention au verglas !
SupprimerPour une fois, ces vilains piquets ont servi à quelque chose : une belle photo, graphique à souhait :)
RépondreSupprimer> Tilia, ces vilains piquets épousent la courbe et surtout (ce qui est leur fonction première) nous débarrassent des vouatures. Sans eux, je n'aurais pas feit de photos.
SupprimerJ'aime beaucoup le rapport entre la hauteur des façades et la largeur de la rue ... "la rue pour un seul"
RépondreSupprimer> Mémoire du silence, pour une fois que tu " voir " l'image, ton ordinateur de bonne humeur ! Faut-il ici ébaucher une leçon de géométrie et des proportions. " Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre." L'Académie était-elle située dans une petite rue semblable et en pente ?
Supprimer> Mémoire du silence, des rues étroites, sans vraiment de commerces, peu passantes sinon circulantes où il fait bon de déambuler pédestrement sans soucis.
SupprimerDescente vers l'infini
RépondreSupprimer> Pensées au fil de l'eau, ne nous égarons pas trop dans l'infini car l'ayant descendue il faudra la remonter.Plus courte elle sera et chacun y trouvera son bonheur.
SupprimerLa pente engendre la gravité mais c'est celle ci qui la révèle
RépondreSupprimer> Thierry, serais-tu tenté par une expérience de physique? Sachant le dénivelé et la longueur de la rue, calculer l'angle de la pente. Je te laisse à tes tables (de trigonométrie).
Supprimerj'ai les sinus bouchés mais je ne m'appelle pas Galilée et si les corps chutent, roulent ou glissent alors c'est chaque fois un peu pareil et pourtant différent.
Supprimeret puis attention aux approximations toujours possibles, aux petits angles !
Une belle perspective de haut en bas ! As-tu vu celles d'Ostuni ?
RépondreSupprimerBelle soirée ! A bientˆot
> Enitram, je ne connais pas les rues pentues de cette petite ville italienne mais ici, la mer est encore loin et les pentes plus courtes et moins accentuées. Pour ne pas dire moins pittoresques.
SupprimerHabiter cette rue, ouvrir la porte pour sortir, toujours une doute:
RépondreSupprimerje vais monter ou je vais descendre? Parce que si je monte, au retour je dois descendre, mais si je descend, au retour je dois monter.
Une photo géometrique, des lignes droites, une petite courbe ...
> Neyde, un problème d'entropie et d'enthalpie. Ce qui explique qu'il est plus facile de descendre que de monter. Une dépense en énergie moindre.
Supprimerseule absence regrettée : quelques réverbères...
RépondreSupprimer> JEA, quel dommage si l'on avait planté quelques poteaux. Mais rassure-toi, je vois au moins quatre éclairages discrets certes mais éclairants.
SupprimerLe cadrage accentue la perspective de lignes verticales : maisons " tout en hauteur " qui semblent plus étroites qu'elles ne le sont réellement, fenêtres hautes et fines comme des meurtrières, et ces piquets bienvenus (pour leur rôle anti-voitures et pour appuyer l'aspect graphique de l'image).
RépondreSupprimerEt même les lignes horizontales des jalousies se font discrètes !
Je trouve cette photo très harmonieuse, pour un bel équilibre.
Photo fascinante, jusque dans ce bleu qui a peut-être donné l'idée de la mer et des bateaux.
RépondreSupprimerVotre site est très ympa, j'aime bien vos photos accompagnées de quelques lignes.
J’ai épinglé votre billet en "Billet de sortie" :
http://billet-sortie.tambao.fr/