Un " champ des martyrs " ici ? Une nécropole ? Le nom m'a incitée à rechercher l'origine de " martroi ". L'église semble se blottir parmi les constructions environnantes. Sur la photo, j'ai eu l'impression que, vers l'horizon, c'était l'océan que l'on pouvait imaginer, ou voir ... Bonne fin de semaine pour toi, Pierre, et pour chacun.
> Midolu, la mer est encore loin et c'est, à l'horizon, l'océan des blés de la Beauce, si cher à Péguy que l'on devine. Vue d'ici, l'église, modeste, semble plutôt surgir des maisons environnantes qui l'enserrent comme si elle avait voulu s'en dégager. C'est le point de vue qui en donne, à mon avis, la meilleure idée.
> Midolu, des états d'âme, elle en a eut si l'on en croit ses dénominations successives. La première mention d'un édifice religieux en ces lieux date de 930. Il est consacré à Sainte Lée. Un prénom aujourd'hui bien oublié. Et déjà fort peu évocateur pour qu'en 1151, l'église soit débaptisée et consacrée à Saint Pierre ET Sainte Lée. É volution sémantique aidant, en 1187, un peu plus de trente ans plus tard, on ne parle plus pour ce sanctuaire que de Saint-Pierre-Ensentelée !
> Midolu, au sujet de ce terme "ensentelé", caractérise cet édifice qui possède des arcs boutants. En effet l'abside est confortée par une série de quatre arcs boutants qui n'ont pas encore l'envolée ni l'élégance des arcs gothiques...
l'horizon, ce sont aussi les HLM, repoussées loin des centres historiques, en marge des échanges culturels, et qui se mettent sur la pointe des pieds pour qu'on ne les oublie pas...
> JEA, ils ne se font pas oublier. Force centrifuge oblige, toujours repoussés plus loin... Seul le XIXè siècle a osé tenter d'implanter les nouvelles constructions dans le milieu historique avec le bonheur que l'on sait.
> Michel, pays d'ardoises. Les fameuses ardoises de Trélazé arrivaient ici remontant la Loire par des trains de barques à fond plat... Et quand il nous plaît d'utiliser la tuile, c'est la tuile plate dite de Bourgogne, fabriquée sur place. Rien à voir avec les vôtres, rondes, qui font le gros dos à vos toits... Quant aux constructions modernes, elles sont en terrasse !
> Mémoire du silence, d'ailleurs, c'est lors d'un concert que l'on peut découvrir ces lieux qui sont habituellement fermés ou bien en suivant un office quand il y en a ! Cette église comme d'autres en cette ville (elles furent très nombreuses !) n'est plus affectée au culte.
> Françoise Dumon, d'autant que le chœur possède un retable illustrant la vie de Saint-Pierre et des grilles en fer forgé du XVIIIè siècle. Un bel écrin effectivement pour les musiciens et les auditeurs.
Le tout d'horizon continue avec, comme intermède musical, cette église de brique et de bois, mais pas de bric et de broc ;-) Ainsi chapeautée d'ardoise, elle ne fait pas du tout son âge...
> C'est magnifique, chère Tilia, que d'avoir déniché cet enregistrement. Outre le Chœur de l'Université, il a l'avantage de permettre d'apercevoir le rétable peint par Jean Restout exécuté en 1738, encadré par des colonnes de marbre noir surmontées d'un fronton de bois sculpté du à Werbreicht, en 1722.
> Tilia, en complément , bien que les images ne soient pas d'excellentes qualité, voici le retable et les grilles de fer forgé évoqués plus haut sur ce site :
> Enitram, certaines églises ont une excellente acoustique. Celle-ci, développant sa nef sur seulement 40 mètres de longueur pour une largeur de 8, offre une certaine intimité pour les voix et surtout pour les instruments anciens en formation restreinte, sans trop de réverbérations.
Une boite à musique! C'est l'image que me vient à la tête quando tu dis que elle est toujours fermée et ne s'ouvre que lors d'un concert. La musique nous emporte au paradis! Belle photo, l'église, souveraine, surmonte les autres constructions. Un regard à Saint Lée, qui a perdu l'église pour Saint Pierre!
> Ulysse, tout dépend de la nature du bois. Lorsque l'on annonce que cet édifice est de briques et de bois, l'on vise sans doute essentiellement la charpente.
Un " champ des martyrs " ici ? Une nécropole ? Le nom m'a incitée à rechercher l'origine de " martroi ".
RépondreSupprimerL'église semble se blottir parmi les constructions environnantes.
Sur la photo, j'ai eu l'impression que, vers l'horizon, c'était l'océan que l'on pouvait imaginer, ou voir ...
Bonne fin de semaine pour toi, Pierre, et pour chacun.
> Midolu, la mer est encore loin et c'est, à l'horizon, l'océan des blés de la Beauce, si cher à Péguy que l'on devine.
RépondreSupprimerVue d'ici, l'église, modeste, semble plutôt surgir des maisons environnantes qui l'enserrent comme si elle avait voulu s'en dégager. C'est le point de vue qui en donne, à mon avis, la meilleure idée.
À l'église saint-Pierre du Martroi de nous confier ses " états d'âme " !
RépondreSupprimerProfitons de la vue !
> Midolu, des états d'âme, elle en a eut si l'on en croit ses dénominations successives. La première mention d'un édifice religieux en ces lieux date de 930. Il est consacré à Sainte Lée. Un prénom aujourd'hui bien oublié. Et déjà fort peu évocateur pour qu'en 1151, l'église soit débaptisée et consacrée à Saint Pierre ET Sainte Lée. É volution sémantique aidant, en 1187, un peu plus de trente ans plus tard, on ne parle plus pour ce sanctuaire que de Saint-Pierre-Ensentelée !
Supprimer> Midolu, au sujet de ce terme "ensentelé", caractérise cet édifice qui possède des arcs boutants. En effet l'abside est confortée par une série de quatre arcs boutants qui n'ont pas encore l'envolée ni l'élégance des arcs gothiques...
SupprimerPierre, merci pour ces " bonus " très instructifs. Je découvre l'histoire et les mots !
Supprimerl'horizon, ce sont aussi les HLM, repoussées loin des centres historiques, en marge des échanges culturels, et qui se mettent sur la pointe des pieds pour qu'on ne les oublie pas...
RépondreSupprimer> JEA, ils ne se font pas oublier. Force centrifuge oblige, toujours repoussés plus loin... Seul le XIXè siècle a osé tenter d'implanter les nouvelles constructions dans le milieu historique avec le bonheur que l'on sait.
Supprimerah la beauté des ardoises bleues et de la pierre blanche !
RépondreSupprimer> Brigitte Celerier, ne dirait-on pas qu'elle surgit des toits bleus de sa bonbonnière telle une praline rose ?
SupprimerAh ! Voilà le pays de pierres claires et de pentes d’ardoises bleues !
RépondreSupprimer> Michel, pays d'ardoises. Les fameuses ardoises de Trélazé arrivaient ici remontant la Loire par des trains de barques à fond plat... Et quand il nous plaît d'utiliser la tuile, c'est la tuile plate dite de Bourgogne, fabriquée sur place. Rien à voir avec les vôtres, rondes, qui font le gros dos à vos toits... Quant aux constructions modernes, elles sont en terrasse !
SupprimerUn lieu aujourd'hui dédié à la musique
RépondreSupprimercomme beaucoup de ces lieux pour notre plus grand bonheur
Beau jour Pierre
> Mémoire du silence, d'ailleurs, c'est lors d'un concert que l'on peut découvrir ces lieux qui sont habituellement fermés ou bien en suivant un office quand il y en a ! Cette église comme d'autres en cette ville (elles furent très nombreuses !) n'est plus affectée au culte.
SupprimerBel écrin pour la musique.
RépondreSupprimer> Françoise Dumon, d'autant que le chœur possède un retable illustrant la vie de Saint-Pierre et des grilles en fer forgé du XVIIIè siècle. Un bel écrin effectivement pour les musiciens et les auditeurs.
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerLe tout d'horizon continue avec, comme intermède musical, cette église de brique et de bois, mais pas de bric et de broc ;-)
RépondreSupprimerAinsi chapeautée d'ardoise, elle ne fait pas du tout son âge...
> C'est magnifique, chère Tilia, que d'avoir déniché cet enregistrement. Outre le Chœur de l'Université, il a l'avantage de permettre d'apercevoir le rétable peint par Jean Restout exécuté en 1738, encadré par des colonnes de marbre noir surmontées d'un fronton de bois sculpté du à Werbreicht, en 1722.
Supprimer> Tilia, en complément , bien que les images ne soient pas d'excellentes qualité, voici le retable et les grilles de fer forgé évoqués plus haut sur ce site :
Supprimerhttp://cdvorleans.free.fr/PierreMartroi_interieur.htm
Merci pour le lien, le retable à l'air magnifique et les grilles me rappellent celles de la place Stanislas qui sont également du XVIIIe.
SupprimerLe retable EST magnifique !
SupprimerMerci doublement à Tilia pour les "Choeurs" ainsi le rêve est par dessus les toits....en regardant le ciel....
RépondreSupprimer"Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu'on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l'arbre qu'on voit
Chante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.
Qu'as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?" Verlaine
et les chants nous transportent, instant sublime de contemplation....
> Monique, de cet enfermement s'élève un chant si pur... Gabriel Fauré, entre autres musiciens, l'a mis en musique. Le ciel, si vaste, si bleu.
SupprimerVive la musique entre de si beaux murs et où l'acoustique valorise souvent les choeurs !
RépondreSupprimer> Enitram, certaines églises ont une excellente acoustique. Celle-ci, développant sa nef sur seulement 40 mètres de longueur pour une largeur de 8, offre une certaine intimité pour les voix et surtout pour les instruments anciens en formation restreinte, sans trop de réverbérations.
SupprimerJ'entends d'ici le son des anges ...
RépondreSupprimer> Bruno, de la musique baroque, le concert des anges.
SupprimerUne boite à musique! C'est l'image que me vient à la tête quando tu dis que elle est toujours fermée et ne s'ouvre que lors d'un concert.
RépondreSupprimerLa musique nous emporte au paradis!
Belle photo, l'église, souveraine, surmonte les autres constructions.
Un regard à Saint Lée, qui a perdu l'église pour Saint Pierre!
> Neyde, une boîte à musique, quelle merveilleuse comparaison et qui convient si bien !
SupprimerLe bois doit offrir à la musique une belle caisse de résonance !
RépondreSupprimer> Ulysse, tout dépend de la nature du bois. Lorsque l'on annonce que cet édifice est de briques et de bois, l'on vise sans doute essentiellement la charpente.
SupprimerDu haut des toits
RépondreSupprimersonate du vertige
les notes vibrent
> Bernard,
SupprimerDes clochers à midi
l'air vibre
de toutes les notes
Tu domines la situation sans conteste
RépondreSupprimer> Gérard Méry, il fallait prendre le sujet à bras le corps.
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