Certains après-midi
une lumière toute particulière
se répand en ce lieu
comme la blondeur des blés
inonde en juillet la plaine de Beauce
" Ce qui m'enchante dans un corps de femme, ce sont les rythmes et les volumes "
Volti
Mon amie Ossiane (blog L'oeil Ouvert), de passage en cette ville, avait été sensible à la magie du lieu
Orléans, entrée du Musée des Beaux-Arts, Pensive, sculpture de Volti, 1985.
quand peinture et photographie ne sont plus des soeurs ennemies mais se dépassent...
RépondreSupprimer> JEA, les Musées commencent à s'ouvrir à la photographie et certains même constituent un fond.
SupprimerTout près d'ici, donc du Musée des Beaux Arts, se trouve l'Ecole Supérieure d'Art et de design d'Orléans (ESAD Orléans).
Deux arts à part entière
Supprimer> Pensées au fil de l'eau, ce qui manque à la nature, l'art l'ajoute. Deux mondes à part entière.
Supprimercourbes de pierres
RépondreSupprimerarc de lumière
rebondissant
jusqu'à ton dos doucement
replié
jusqu'à ta cuisse
> Brigetoun, caresse de la lumière. Certes une lumière hivernale mais qui réchauffe les courbes.
SupprimerC'est le soleil d'hiver qui vient réchauffer les pieds de la statue, par ces frimas, pour se faire pardonner ! :-)
RépondreSupprimer> Nicole T, pour obtenir le même effet de lumière, il faudra venir un peu plus tôt, vers midi, en plein été. L'exposition est ici plein Sud.
SupprimerPoésie de la lumière , mélodie du soleil...
RépondreSupprimer> Pensées au fil de l'eau, j'avais beaucoup aimé le travail d'Ossiane à l'époque sur Orléans et en particulier sur ce passage sous arcades. La statue, bien sûr, mais aussi la perspective qui ouvre l'espace, les arcades en enfilade et la lumière jouant sur la pierre...
SupprimerSur les traces... d'OSSIANE !
RépondreSupprimerTe souviens-tu de ce billet ?
http://ossiane.blog.lemonde.fr/2008/03/31/soupir/
Biseeeeeeeeeees de Christineeeee
> Christineeeee, bien sûr que je me souviens sinon aurais-je commis cette note ? Et toi, mon amie, si tu avais cliqué sur le second ICI, en lien, tu n'aurais pas posé la question !
SupprimerPourquoi trouvais-je une ambiance italienne en ce lieu ?
RépondreSupprimerLe donne non hanno... volti ?
> Michel, parce que tu as reconnu le rythme et les volumes des corps des italiennes... L'oeuvre de Antonucci Volti est souvent comparée à celle de Rodin ou de Bourdelle et encore plus de Maillol. Cette dernier rapprochement cependant ne lui plaisait qu'à moitié. Ne disait-il pas : " Maillol est un charnel. Moi, je suis un architecte de la sensualité. "
SupprimerJ'aime beaucoup ton cadrage, superbe!
RépondreSupprimer> Philippe, un peu plus à gauche que l'un de ceux de Ossiane. je voulais à la fois et la statue et l'enfilade des arcades.
Supprimerbeaucoup de sobriété dans cette photo, épurée mais riche de sens !
RépondreSupprimer> Marie, la pose , si naturelle...
SupprimerUne lumière qui donne à penser.
RépondreSupprimer> Bernard, se trouver là, au moment juste quand la lumière effleure la sculpture.
SupprimerÔ oui,les volumes toujours pleins de douceur
RépondreSupprimerj'aime
> Mémoire du silence, " La poésie est une âme - a écrit Pierre-Jean Jouve - inaugurant une forme. "
SupprimerLa géante
RépondreSupprimerDu temps que la Nature en sa verve puissante
Concevait chaque jour des enfants monstrueux,
J'eusse aimé vivre auprès d'une jeune géante,
Comme aux pieds d'une reine un chat voluptueux.
J'eusse aimé voir son corps fleurir avec son âme
Et grandit librement dans ses terribles jeux ;
Deviner si son coeur couve une sombre flamme
Aux humides brouillards qui nagent dans ses yeux ;
Parcourir à loisir ses magnifiques formes ;
Ramper sur le versant de ses genoux énormes,
Et parfois en été, quand les soleils malsains,
Lasse, la font s'étendre à travers la campagne,
Dormir nonchalamment à l'ombre de ses seins,
Comme un hameau paisible au pied d'une montagne.
Charles Baudelaire
> Mémoire du silence, Bachelard écrit quelque part que " Toute forme est une vie " et la main qui épouse la sculpture et la caresse, ne cherche-t-elle pas à refaire le travail du sculpteur : donner vie à ces formes ?
Supprimer"L'être est rond... tout ce qui est rond appelle la caresse. ", mots glanés dans les pleins et les déliés du philosophe...
(Bachelard, La phénoménologie du rond, in La poétique de l'espace.)
Magnifiques, ces courbes qui se répondent, de la statue et des voûtes.
RépondreSupprimer> Pastelle, et celles de la lumière qui accueille la sculpture...
SupprimerBelle pensive au fin soleil lustrant que l'ombre en arrondi répond à la courbe des arcades
RépondreSupprimerSensible au cadrage en harmonie
Et souvenir d'Ossiane je venais juste de la rejoindre en 2008 Merci Jeandler
> Arlettart, depuis le passage d'Ossiane, bien des changements dans la ville mais ce lieu conserve toute la magie qu'elle nous avait montré. A deux pas d'ici, une oeuvre de Bordes représentant une femme nue portant deux épis à la main et symbolisant la Beauce.
SupprimerBelle l'idée de la main qui caresse une sculpture, je suis très sensible à cette idée de même très à l'écoute des mots de Bachelard, c'est vraiment un plaisir de vous lire Pierre, il y a en vous une grande sensibilité dans le choix de vos images et de vos mots mais aussi dans vos réponses aux commentaires qui sont d'une grande richesse et d'un grand enseignement. Merci pour tout ça.
RépondreSupprimer> Monique, le plaisir est pour moi, motif d'enrichissement et d'apprendre. Cela doit être une forme de déformation professionnelle !
SupprimerAbsolument ! Je m'associe aux mots déposés par Monique.
RépondreSupprimerBeauté...en veux-tu ? en voilà !
Merci Pierre
> Catherine, il n'y a que dans les Musées que l'on ne doit approcher des sculptures. J'entends encore, au Salon des Indépendants (http://expo.artactif.com/pam/) dire à ses visiteurs qu'il fallait éprouver une sculpture de la main.
Supprimer;) Oui Pierre, quand j'étais petite, Maman me disait :"ma puce, on ne touche qu'avec les yeux". PAM, j'aime beaucoup ! Comment as-tu deviné ?
SupprimerEt ce site que je ne connaissais pas, merci, j'y retourne !
Excellent week-end !
> Christine, dans mon précédent com, je voulais dire que j'ai eu la chance de renconter Pam en personne, précisément à ce Salon des Indépendants, à Paris. Une partie de ma phrase a sauté. Une grande amie des chevaux et des ânes sans parler de ses Siamois et de ses poules. Elle tenait un blog où nous avons longtemps dialogué avec Ossiane et bien d'autres.
Supprimer> Ce n'est qu'ainsi qu'une sculpture vit, en recherchant, en retrouvant le geste du sculpteur par le toucher ...
RépondreSupprimerMagnifique ta photo de la pensive et des arcades en enfilade. J'ai aussi pris cette sculpture lors de la fête annuelle de la Loire, mais pas avec le même succès.
RépondreSupprimer> Gérard, et tu n'avais pas trouvé, en contrebas de la rue, les remparts !
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