mercredi 4 janvier 2012

la maison sous les arbres



Une grille fermée d'une chaîne
une allée bordée de marronniers
les arbres formant écran
dissimulant dérobant la maison à la vue
elle-même devinée dans un espace de lumière

Une façade blanche
une toiture d'ardoises
une glycine conquérante
un perron
quelques marches
devant la porte-fenêtre

Le sable sous les pas du visiteur ou de la visiteuse crisse

Une maison pour rêver
Entrez !


19 commentaires:

  1. Au bout de l'allée un coeur attend les yeux ouverts
    Entrons !



    te souviens-tu de ceci :
    http://www.youtube.com/watch?v=z8kHQC2EmiQ

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  2. un tunnel vert ou roux selon la saison
    juste pour avancer en désir
    vers la façade qui semble accueillir
    avec réserve, et cette porte

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  3. Par delà le chemin , les rêves en ébullitions ...

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  4. Il n’y a point de chemin trop long à qui marche lentement et sans se presser ; il n’y a point d’avantages trop éloignés à qui s’y prépare par la patience.
    Jean de La Bruyère

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  5. Image de la demeure au loin, une longue allée nous y emmène, l'intime au bout des pas.
    Gaston Bachelard le disait mieux que moi :
    "Le poète parle au seuil de l'être"

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  6. Cette maison au bout d'un allée en automne me fait penser à la demeure que Klimt a peinte au bout d'une allée du parc Schloß Kammer. Tuiles pour ardoises et été pour automne, peu importe, c'est le rêve qui conte. Rêvons...

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  7. Défilé d'arbres
    Blanc chemin carrossable
    Calme demeure

    Merci pour la bonté de tes mots glissés dans un verre de cristal, je suis rempli de vigueur. Que l'année fleurisse nos espérances et alors au bout du chemin, nous pourrons goûter au fruit du bonheur.

    amikalement Sic

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  8. > Mémoire du silence, je me souviens de Bécaud chantant ceci. Je me souviens aussi du film de René Clément portant ce titre et vu à sa sortie en 1971. Le compositeur de sa musique n'est autre, précidément, que Gilbert Bécaud !

    > Brigetoun une maison qui se cache et qui se veut cachée. Le portail est bardé de chaînes et de panneaux pour le moins dissuasifs. Propre à créer l'atmosphère d'un film à la Clément...

    > Pensées au fil de l'eau, peut-être des choses tûes, l'ébauche d'un roman, l'arme du crime à la cave ou au grenier à découvrir...

    > John Stuart Mill, où peut-on, aujourd'hui, malgré tous les interdits imaginables et les titres de propriétés en bonne et dûe forme, se sentir chez soi ? Ici, même, pas plus tard qu'hier, des promoteurs avec des vues sur mon jardin !

    > Monique, je préfère à toutes ces tristes réalités rêver avec Bachelard au " seuil de l'être ". Une si forte expression pour exprimer le devenir.

    > Tilia, j'ai admiré cette toile de Klimt au Belvédère lors d'un séjour à Vienne, il y a quelques années. Peut-être comme un souvenir inconscient resurgi là ?

    > Sic Luceat 2, des mots évanescents, des mots-bulles qui voyagent comme les paroles gelées de Rabelais mais qui eux réchauffent l'amitié et l'entretiennent.

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  9. >> Pour toutes et tous, la chanson évoquée par mémoire du silence, de Bécaud :

    La maison sous les arbres
    Est en pierres de lune,
    Posées une à une
    Comme des brindilles
    Sur un nid d'oiseaux,
    Des diamants qui brillent
    Sur de l'eau.

    La maison sous les arbres
    Est en pierres de lune,
    Posées une à une
    Comme des brindilles
    Pour te faire un nid.
    Ce sera ton nid,
    Ton abri.

    La maison sous les arbres
    N'aura que des fenêtres
    Et un toit peut-être
    Où les hirondelles
    Et leurs hirondeaux
    Rangeront leurs ailes
    En duo.

    Reviens, je l'ai faite pour toi
    De mes mains.
    Elle a besoin de toi,
    Tu vois bien !
    Elle est sans raison
    Et n'a pas de nom
    Sans toi.

    La maison sous les arbres
    Est en pierres de lune,
    Posées une à une.
    Mais pour l'habiter,
    C'est bien entendu,
    Tu devras marcher
    Les pieds nus,
    Les pieds nus.

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  10. Rêver, penser les vies qui ont (auraient) dû être ...
    Respirer les murs, le mobilier, quelques objets, ... comme flairant une piste, et lâcher son imaginaire !
    J'adhère à ce programme, en ayant le sentiment que la maison s'éveillera doucement.

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  11. > Midolu, une maison peut s'éveiller et connaître une seconde vie. Ces grandes maisons sont historiquement typées et marquées d'un style de vie qui a disparu depuis disons les années cinquante du siècle dernier. Combien restent aujourd'hui fermées et ne vivent qu'en été dans le meilleur des cas ou, encore, sont abandonnées, sinon vandalisées, squattées et promises à la pioche et à la pelle. J'en connais, tout près d'ici, disparaissant dans l'indifférence générale...

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  12. Je sais ... Ça me fait de la peine ...

    Volets fermés, ou déglingués, comme les paupières closes, serrées, pour occulter leur vide, mais sans honte ! Ces vieilles dames ont gardé leur fierté.

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  13. On laisse le rêve à la porte, trop mince est le nombre de personnes à pouvoir entrer, par rapport aux nombre de rêveurs.... :-)

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  14. > Midolu, la réalité n'est pas toujours triste. Ces maisons n'attendent que quelques bonnes volontés, des nostalgiques d'un certain art de vivre, pour revivre...

    > Nicole T., peut-être un paradis que l'occupant désire préserver.

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  15. Une maison bourgeoise peut aussi être chaleureuse

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  16. > Gérard, je ne dirais pas le contraire...

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  17. Re bonjour Jean. Ton cadrage est particulièrement très bien réussi avec un bon champ en profondeur. Belle réalisation. Amicalement Antoine.

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  18. Superbe aperçu le genre de photo qui fait rêver...

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