Une grille fermée d'une chaîne
une allée bordée de marronniers
les arbres formant écran
dissimulant dérobant la maison à la vue
elle-même devinée dans un espace de lumière
Une façade blanche
une toiture d'ardoises
une glycine conquérante
un perron
quelques marches
devant la porte-fenêtre
Le sable sous les pas du visiteur ou de la visiteuse crisse
Une maison pour rêver
Entrez !
Au bout de l'allée un coeur attend les yeux ouverts
RépondreSupprimerEntrons !
te souviens-tu de ceci :
http://www.youtube.com/watch?v=z8kHQC2EmiQ
un tunnel vert ou roux selon la saison
RépondreSupprimerjuste pour avancer en désir
vers la façade qui semble accueillir
avec réserve, et cette porte
Par delà le chemin , les rêves en ébullitions ...
RépondreSupprimerIl n’y a point de chemin trop long à qui marche lentement et sans se presser ; il n’y a point d’avantages trop éloignés à qui s’y prépare par la patience.
RépondreSupprimerJean de La Bruyère
Ça me fait penser à ma maison, à mon allée de platanes et à ce qu'elle sont devenues...
RépondreSupprimerAu fond, une résidence de béton.
Image de la demeure au loin, une longue allée nous y emmène, l'intime au bout des pas.
RépondreSupprimerGaston Bachelard le disait mieux que moi :
"Le poète parle au seuil de l'être"
Cette maison au bout d'un allée en automne me fait penser à la demeure que Klimt a peinte au bout d'une allée du parc Schloß Kammer. Tuiles pour ardoises et été pour automne, peu importe, c'est le rêve qui conte. Rêvons...
RépondreSupprimerDéfilé d'arbres
RépondreSupprimerBlanc chemin carrossable
Calme demeure
Merci pour la bonté de tes mots glissés dans un verre de cristal, je suis rempli de vigueur. Que l'année fleurisse nos espérances et alors au bout du chemin, nous pourrons goûter au fruit du bonheur.
amikalement Sic
> Mémoire du silence, je me souviens de Bécaud chantant ceci. Je me souviens aussi du film de René Clément portant ce titre et vu à sa sortie en 1971. Le compositeur de sa musique n'est autre, précidément, que Gilbert Bécaud !
RépondreSupprimer> Brigetoun une maison qui se cache et qui se veut cachée. Le portail est bardé de chaînes et de panneaux pour le moins dissuasifs. Propre à créer l'atmosphère d'un film à la Clément...
> Pensées au fil de l'eau, peut-être des choses tûes, l'ébauche d'un roman, l'arme du crime à la cave ou au grenier à découvrir...
> John Stuart Mill, où peut-on, aujourd'hui, malgré tous les interdits imaginables et les titres de propriétés en bonne et dûe forme, se sentir chez soi ? Ici, même, pas plus tard qu'hier, des promoteurs avec des vues sur mon jardin !
> Monique, je préfère à toutes ces tristes réalités rêver avec Bachelard au " seuil de l'être ". Une si forte expression pour exprimer le devenir.
> Tilia, j'ai admiré cette toile de Klimt au Belvédère lors d'un séjour à Vienne, il y a quelques années. Peut-être comme un souvenir inconscient resurgi là ?
> Sic Luceat 2, des mots évanescents, des mots-bulles qui voyagent comme les paroles gelées de Rabelais mais qui eux réchauffent l'amitié et l'entretiennent.
>> Pour toutes et tous, la chanson évoquée par mémoire du silence, de Bécaud :
RépondreSupprimerLa maison sous les arbres
Est en pierres de lune,
Posées une à une
Comme des brindilles
Sur un nid d'oiseaux,
Des diamants qui brillent
Sur de l'eau.
La maison sous les arbres
Est en pierres de lune,
Posées une à une
Comme des brindilles
Pour te faire un nid.
Ce sera ton nid,
Ton abri.
La maison sous les arbres
N'aura que des fenêtres
Et un toit peut-être
Où les hirondelles
Et leurs hirondeaux
Rangeront leurs ailes
En duo.
Reviens, je l'ai faite pour toi
De mes mains.
Elle a besoin de toi,
Tu vois bien !
Elle est sans raison
Et n'a pas de nom
Sans toi.
La maison sous les arbres
Est en pierres de lune,
Posées une à une.
Mais pour l'habiter,
C'est bien entendu,
Tu devras marcher
Les pieds nus,
Les pieds nus.
Rêver, penser les vies qui ont (auraient) dû être ...
RépondreSupprimerRespirer les murs, le mobilier, quelques objets, ... comme flairant une piste, et lâcher son imaginaire !
J'adhère à ce programme, en ayant le sentiment que la maison s'éveillera doucement.
> Midolu, une maison peut s'éveiller et connaître une seconde vie. Ces grandes maisons sont historiquement typées et marquées d'un style de vie qui a disparu depuis disons les années cinquante du siècle dernier. Combien restent aujourd'hui fermées et ne vivent qu'en été dans le meilleur des cas ou, encore, sont abandonnées, sinon vandalisées, squattées et promises à la pioche et à la pelle. J'en connais, tout près d'ici, disparaissant dans l'indifférence générale...
RépondreSupprimerJe sais ... Ça me fait de la peine ...
RépondreSupprimerVolets fermés, ou déglingués, comme les paupières closes, serrées, pour occulter leur vide, mais sans honte ! Ces vieilles dames ont gardé leur fierté.
On laisse le rêve à la porte, trop mince est le nombre de personnes à pouvoir entrer, par rapport aux nombre de rêveurs.... :-)
RépondreSupprimer> Midolu, la réalité n'est pas toujours triste. Ces maisons n'attendent que quelques bonnes volontés, des nostalgiques d'un certain art de vivre, pour revivre...
RépondreSupprimer> Nicole T., peut-être un paradis que l'occupant désire préserver.
Une maison bourgeoise peut aussi être chaleureuse
RépondreSupprimer> Gérard, je ne dirais pas le contraire...
RépondreSupprimerRe bonjour Jean. Ton cadrage est particulièrement très bien réussi avec un bon champ en profondeur. Belle réalisation. Amicalement Antoine.
RépondreSupprimerSuperbe aperçu le genre de photo qui fait rêver...
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