lundi 5 décembre 2011

frisson



Au vent frissonnantes

résistant bravement

les feuilles déboussolées



Dimanche 27 novembre

25 commentaires:

  1. frissonner
    dans la lumière
    automne
    comme un matin du monde

    RépondreSupprimer
  2. La vie quitte son lit vert pour l'hiver.
    La mort toujours recommencée.

    RépondreSupprimer
  3. Un souffle d'hivers
    les arbres en douceur
    dans un sommeil trompeur

    RépondreSupprimer
  4. Un scintillement d'or comme un dernier adieu

    RépondreSupprimer
  5. Elles iront bientôt de CI de là,
    pareilles à la feuille morte...

    RépondreSupprimer
  6. Elles s'accrochent dans le vent
    Se décrochent et tourbillonnent
    Les feuilles d'automne

    RépondreSupprimer
  7. Elles ne sont pas à la fête en cette période, les pauvres feuilles. Chaque année j'en ramasse quelque-unes pour mes décos de fête. Elles ne sont pas tout à fait mortes comme cela.

    RépondreSupprimer
  8. Je suis aveugle
    le vent a tout emporté
    l'image s'est envolée

    bonne soirée ami

    RépondreSupprimer
  9. > Brigetoun, les matins d'automne sont peut-être une joie pour les yeux mais il me donnent la chair de poule, ceci ne compensant pas cela.

    > Arthur, un couette épaisse de feuilles rousses, heureux comme un loir, pour y dormir tout l'hiver.

    > Pat, il faut se méfier, dit-on, du chat qui dort. Tant et tant de sommeils, du plus profond au plus léger, ce n'est jamais gagné.

    > Arlettart, le train s'éloigne et par une fenêtre ouverte, elle agitait son foulard, en un dernier adieu. Ce n'est qu'un aurevoir! Au printemps reviendrais.

    > Tilia, c'est la chanson d'automne que toutes les feuilles sur le départ fredonnent avec le poète :

    Chanson d'automne

    Les sanglots longs
    Des violons
    De l'automne
    Blessent mon coeur
    D'une langueur
    Monotone.

    Tout suffocant
    Et blême, quand
    Sonne l'heure,
    Je me souviens
    Des jours anciens
    Et je pleure

    Et je m'en vais
    Au vent mauvais
    Qui m'emporte
    Deçà, delà,
    Pareil à la
    Feuille morte.

    Paul Verlaine

    > Monique, et le coeur se serre, si tenaces, si obstinées, ne voulant quitter leur arbre.

    (Monique), allons au bois : les feuilles sont tombées ;
    Elles recouvrent la mousse, les pierres et les sentiers.

    (Simone), aimes-tu le bruit des pas sur les feuilles mortes ?

    Elles ont des couleurs si douces, des tons si graves,
    Elles sont sur la terre de si frêles épaves !

    (Simone), aimes-tu le bruit des pas sur les feuilles mortes ?

    Elles ont l'air si dolent à l'heure du crépuscule,
    Elles crient si tendrement, quand le vent les bouscule !

    (Simone), aimes-tu le bruit des pas sur les feuilles mortes ?

    Quand le pied les écrase, elles pleurent comme des âmes,
    Elles font un bruit d'ailes ou de robes de femme :

    (Simone), aimes-tu le bruit des pas sur les feuilles mortes ?

    Viens : nous serons un jour de pauvres feuilles mortes.
    Viens : déjà la nuit tombe et le vent nous emporte.

    (Simone), aimes-tu le bruit des pas sur les feuilles mortes ?

    Rémy de Gourmont, Les feuilles mortes (adaptation)

    > Lautreje, une brassée de rameaux, ancrée au pied de l'arbre, presque une boule et les feuilles de cette descente de cime, toutes tremblotantes.

    RépondreSupprimer
  10. Dans un grand tourbillon
    dont il a le secret
    L'automne nous offre la vision
    d'un effeuillage rapide et sans regret.

    RépondreSupprimer
  11. > Fardoise, il ne faut pas s'imaginer qu'une feuille qui s'envole de son arbre le fasse parce qu'elle est morte. Tombée à terre, longtemps encore elle respirera, changera de couleurs, etc, avant de faire un dernier adieu à la vie.

    > Mémoire du silence, encore du brouillard, ce soir! Demain sera un autre jour et les feuilles te feront signe.

    RépondreSupprimer
  12. > Maîté/Aliénor, il faut courir après elles, comme nous faisions enfant...

    A l'enterrement d'une feuille morte
    Deux escargots s'en vont
    Ils ont la coquille noire
    Du crêpe autour des cornes
    Ils s'en vont dans le soir
    Un très beau soir d'automne
    Hélas quand ils arrivent
    C'est déjà le printemps
    Les feuilles qui étaient mortes
    Sont toutes réssucitées
    Et les deux escargots
    Sont très désappointés
    Mais voila le soleil
    Le soleil qui leur dit
    Prenez prenez la peine
    La peine de vous asseoir
    Prenez un verre de bière
    Si le coeur vous en dit
    Prenez si ça vous plaît
    L'autocar pour Paris
    Il partira ce soir
    Vous verrez du pays
    Mais ne prenez pas le deuil
    C'est moi qui vous le dit
    Ça noircit le blanc de l'oeil
    Et puis ça enlaidit
    Les histoires de cercueils
    C'est triste et pas joli
    Reprenez vous couleurs
    Les couleurs de la vie
    Alors toutes les bêtes
    Les arbres et les plantes
    Se mettent a chanter
    A chanter a tue-tête
    La vrai chanson vivante
    La chanson de l'été
    Et tout le monde de boire
    Tout le monde de trinquer
    C'est un très joli soir
    Un joli soir d'été
    Et les deux escargots
    S'en retournent chez eux
    Ils s'en vont très émus
    Ils s'en vont très heureux
    Comme ils ont beaucoup bu
    Ils titubent un petit peu
    Mais la haut dans le ciel
    La lune veille sur eux.


    Jacques Prévert

    RépondreSupprimer
  13. Merci pour ce délicieux poème de Prévert que j'avais complétement oublié.
    Pour Verlaine chanté par Trenet, il y a quelques petites modifications du texte, telle "de ci, de là" (comme dans le Duo de l'Âne), au lieu de "Deçà, delà,".

    RépondreSupprimer
  14. > Tilia, le passage de la voix parlée à la voix chantée nécessite parfois quelques libertés, disons des aménagements...
    Voici, d'une poétesse un peu oubliée aujourd'hui, Lucie Delarue-Mardrus, un automne tout en couleurs:

    On voit tout le temps, en automne

    Quelque chose qui vous étonne

    C'est une branche tout à coup,

    Qui s'effeuille dans votre cou;

    C'est un petit arbre tout rouge,


    Un, d'une autre couleur encor,

    Et puis partout, ces feuilles d'or

    Qui tombent sans que rien ne bouge

    RépondreSupprimer
  15. Merci jeandler pour ces rappels poétiques.

    RépondreSupprimer
  16. > En soirée poétique, Maïté/Aliénor, les feuilles au vent comme des papillons :

    Deux petits papillons roux

    tourbillonnent, tourbillonnent

    Deux petits papillons roux

    tourbillonnent dans l’air doux

    et tombe la feuille d’automne.

    Louis CODET (1876-1914)

    RépondreSupprimer
  17. > Naline, frissonnons avec François Coppée si tu le veux bien en ce Matin d'octobre :

    C'est l'heure exquise et matinale
    Que rougit un soleil soudain.
    A travers la brume automnale
    Tombent les feuilles du jardin.

    Leur chute est lente.
    Ou peut les suivre
    Du regard en reconnaissant
    Le chêne à sa feuille de cuivre,
    L'érable à sa feuille de sang.

    Les dernières, les plus rouillées,
    Tombent des branches dépouillées :
    Mais ce n'est pas l'hiver encor.

    Une blonde lumière arrose
    La nature, et, dans l'air tout rose,
    On croirait qu'il neige de l'or.

    RépondreSupprimer
  18. les feuilles miroitent
    au gré des aquilons
    leur créateur

    RépondreSupprimer
  19. C'est poétique l'Automne
    avec ses feuilles dorées
    C'est triste l'Hiver
    avec son ciel gris
    C'est joieux le Printemps
    avec ses fleurs, ses couleurs
    c'est lumineux l'Été
    avec ses jours pleins de soleil
    Mais,
    notre coeur peut être
    romantique,joieux,
    triste, lumineux
    sans regarder la saison
    ni même savoir la raison ...

    RépondreSupprimer
  20. Chaque année à l'automne je dois ramasser les feuilles mortes et j'ai hâte qu'elles tombent mais cette année elles s'accrochent et commencent leurs couleurs d'automne.
    Je suis plus déboussolée qu'elles.
    Bises

    RépondreSupprimer
  21. > Olivier, que serait le vent sans les feuilles ? Rien qu'un soupir qui se perd.

    > Neyde, tu vogues vers l'été, Noêl au balcon de toute manière, chez toi. Quelle chance. Plus je vieillis et plus j'espère le soleil et sa chaleur. Le coeur a aussi ses saisons... un feu intérieur qui bat et compense la froidure de l'hiver.

    > Marithé, cette année, les feuilles sont longtemps restées en place et il y en a encore, des vertes, des jaunes et des rousses, toutes qui donnent un peu de couleur aux brouillards.

    RépondreSupprimer
  22. Bonsoir Pierre,
    " De loin ", j'ai cru voir un forsythia ... (Pour justifier ma confusion, je ne portais pas mes lunettes ...)
    Les feuilles comme des fleurs, l'automne comme un printemps.

    RépondreSupprimer
  23. > Midolu, de loin, le jaune peut prêter à confusion. Mimétisme dans les formes et les couleurs qu'astigmatie ou presbytie peuvent faire confondre.

    RépondreSupprimer