C'est aussi qu'elle s'offre à nos yeux, l'autre rive ... Alors que celle où nos pieds se posent n'a pas cette ouverture, elle est réduite, juste entrouverte sur une proximité ... Elle est le présent, l'autre le rêve, le voyage, un avenir.
Si le pré du voisin est plus vert, Sûre que l'herbe doit y être meilleure, Passons donc allègrement sous les fils Pour en vérifier concrètement l'adage !
Mais La Loire paisible coule entre les coteaux, rive droite ou rive gauche, elle diffuse sa douce lumière et chemine lentement, se souciant peu de nos états d'âme et elle a bien raison. Les humains lui ressemblent côté capricieux, capricieuse elle l'est autant qu'eux mais envieuse certainement pas, c'est facile pour elle, elle sait qu'elle est la plus belle, celle qui offre d'un côté comme de l'autre des rivages de rêves aux couleurs extraordinaires qui varient selon les ciels et les saisons.
> maria, merci des ces trois évocations. la vie théodore, parti pour un certain rivage et abordant à un autre, sa vie dans les sables.
Là-bas, sur l'autre rive un jour nous aborderons sans retour.
Parisien, je fus rive gauche Orléanais, je suis rive droite ambidextre mais les pieds sur terre.
> Gérard, tu ne peux te tromper même si, changeant de rive mais pas de bord, j'aime bien la Seine.
> Naline, et cependant ne dit-on pas que l'herbe y est aussi verte qu'ailleurs ?
> Christineeeeee, l'herbe est aussi verte mais peut-être d'un autre goût... Le fruit interdit, nous y succombons tous.
> Tilia, il y a une nouvelle de Tchékhov, La nuit de Pâques, qui décrit le passage de la rivière :
" Je me trouvais sur le bord de la Goltva et j'attendais le bac...." (oeuvres, 1886)
> Thierry, il faudrait pour le moins avoir les jambes de Gargantua pour ce faire à moins de chausser les bottes du chat de Perrault.
> Monique, nous ne sommes pas loin du Point Septentrion, là, où le fleuve opte définitivement de naviguer vers l'Ouest, changeant d'idée comme de rive.
à travers les branches,
RépondreSupprimersautant par dessus le sable
mon regard s'élance
en désir impuissant
Le désir source d'angoisses...
RépondreSupprimerDeux s'en vont marchant
RépondreSupprimervers l'autre rive
où d'autres âmes attendent
Bonne journée
Baudelaire écrivait :
RépondreSupprimer« Cette vie est un hôpital où chaque malade est possédé du désir de changer de lit. »
De rivière...
L'autre rive, quel instantané Jeandler...
RépondreSupprimerD'un bord à l'autre, de quel bord est on ?
RépondreSupprimerfaut il choisir où rester dans le courant ?
on pense qu'ailleurs est plus beau qu'ici et demain plus riche d'espoir qu'aujourd'hui et c'est ainsi que l'on gâche sa vie....
RépondreSupprimeret au milieu coule le sable
RépondreSupprimerC'est aussi qu'elle s'offre à nos yeux, l'autre rive ...
RépondreSupprimerAlors que celle où nos pieds se posent n'a pas cette ouverture, elle est réduite, juste entrouverte sur une proximité ...
Elle est le présent, l'autre le rêve, le voyage, un avenir.
http://www.dailymotion.com/video/x4uwh_jean-jacques-goldman-la-bas_music
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=3sVPLCLw8Uc&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=AhYRIbGVNl0&feature=relmfu
Je crois reconnaitre ta Loire...notre Loire
RépondreSupprimerComme le pré du voisin qui paraît toujours plus vert...
RépondreSupprimerBeau week-end !
...Du coup,
RépondreSupprimerSuis sûre que ma jument penserait :
Si le pré du voisin est plus vert,
Sûre que l'herbe doit y être meilleure,
Passons donc allègrement sous les fils
Pour en vérifier concrètement l'adage !
Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeeee
Traversant
RépondreSupprimerparvenu sur l'autre rive
l'ancienne paraît plus désirable
Enjambée dangereuse
RépondreSupprimergrand écart déconseillé
pas de symétrie heureuse
Mais La Loire paisible coule entre les coteaux, rive droite ou rive gauche, elle diffuse sa douce lumière et chemine lentement, se souciant peu de nos états d'âme et elle a bien raison. Les humains lui ressemblent côté capricieux, capricieuse elle l'est autant qu'eux mais envieuse certainement pas, c'est facile pour elle, elle sait qu'elle est la plus belle, celle qui offre d'un côté comme de l'autre des rivages de rêves aux couleurs extraordinaires qui varient selon les ciels et les saisons.
RépondreSupprimer> Brigetoun, à grandes enjambées, la langue de sable pour se poser et reprendre son élan.
RépondreSupprimer> pat, sans angoisse à avoir, les deux bords se valent, le temps entre les rives coule les grignotant.
> Mémoire du silence,
d'une rive à l'autre
ils échangent des signes
une idée de pont.
> Michel, peuples migrateurs
une frontière naturelle
ici entre le nord et le sud.
> Brigitte, d'un bord à l'autre, rejeté dans le courant.
> Thierry, ramer à contre-courant.
> Ulysse, sur les rives se déposent bien des sédiments. Un bon nettoyage s'impose, de temps à autre. Les idées plus claires et l'eau aussi.
> Lautreje, que serait la Loire sans ces langues de sable (sable le plus beau du pays !) patiemment arraché au Massif Central et mené jusqu'ici ?
> Midolu, on ne prend jamais garde au sol que nos pieds foulent, le regard pointé sur l'horizon.
> maria, merci des ces trois évocations.
RépondreSupprimerla vie théodore, parti pour un certain rivage et abordant à un autre, sa vie dans les sables.
Là-bas, sur l'autre rive
un jour nous aborderons
sans retour.
Parisien, je fus rive gauche
Orléanais, je suis rive droite
ambidextre mais les pieds sur terre.
> Gérard, tu ne peux te tromper même si, changeant de rive mais pas de bord, j'aime bien la Seine.
> Naline, et cependant ne dit-on pas que l'herbe y est aussi verte qu'ailleurs ?
> Christineeeeee, l'herbe est aussi verte mais peut-être d'un autre goût... Le fruit interdit, nous y succombons tous.
> Tilia, il y a une nouvelle de Tchékhov, La nuit de Pâques, qui décrit le passage de la rivière :
" Je me trouvais sur le bord de la Goltva et j'attendais le bac...." (oeuvres, 1886)
> Thierry, il faudrait pour le moins avoir les jambes de Gargantua pour ce faire à moins de chausser les bottes du chat de Perrault.
> Monique, nous ne sommes pas loin du Point Septentrion, là, où le fleuve opte définitivement de naviguer vers l'Ouest, changeant d'idée comme de rive.