cals pour l'entrainement, des graves sans aigues et des cailloux qui butent et s'adoucissent par l'intaille, galets avec courroie qui appellent des valets (ou varlets) et renvoient aux frondes almogavares,jalonnent les lits et roulent pour l'éternité, ces oblongs offerts comme par des oblats, des frottements submersifs au fini parfait, la douceur d'un oeuf et le velouté du grain sont des attributs de bien.
La nature a poli en prenant son temps quand l'homme a tiré des éclats à grands traits pour faire et parfaire de toutes ses facettes des objets utiles et efficaces, la beauté épurée qui gomme les aspérités trouvera néanmoins grâce car si j'allais sur un chemin sans galets j'aurais peu de me perdre.
> Pat, ne manque que l'ombre du satellite sur la planète.
Harmonie des sphères infini de l'univers ronde des planètes.
> Brigitte, l'univers à portée de main lisse comme pomme ombre et lumière.
> Thierry, un ovoïde presque parfait soustrait par ma main au polissage du temps non pour en garnir la fronde des galopins que nous fûmes mais pour orner un rayonnage, devant Montaigne ou bien Platon.
> Fardoise, des pierres pour encalader les rues comme autrefois ? Bien trop mignonnes pour cela. Tout au plus pour un chemin de poupée.
> Mémoire du silence, en attraction-répulsion, dépouillement complet l'univers en zénitude.
> Thierry, l'homme de la pierre éclatée est du Paléolithique, celui de la pierre polie est du Néolithique. Entre les deux, un grand pas dans l'art.
La petit Poucet s'y est pris à deux fois, semant enfin sur son chemin des petits cailloux blancs.
> Tilia, roulée et tourneboulée, sans fin. Si bien qu'à la fin, elles n'offrent plus rien d'apérités, pas le plus petit grain. La pierre nue. Pas encore, ici, aussi parfaite qu'une perle des cavernes mais nous étions en bonne voie si elles n'avaient tenté ma main concupiscente.
Dire que tout à commencé avec des tout petits cailloux qui se sont aglutinés. La force tempêtueuse des riviéres a su non seulement raviner mais aussi raviver les éclats des minéraux contenus. Sans faire l'oeuf les galets nous ont gâté, dévalant les lits sans couverture. Leur douceur nous enchante et parfois au soleil ils chantent. Quoi de mieux pour frotter du linge dans un lavoir.
> Mimik, souvenir d'Etretat sur la plage tous les galets uniques en leur genre.
> Bernard, et tendres aussi, les pierres, surtout lorsqu'elles sont amadouées par le ciseau du sculpteur.
> Philoplume, rondes comme une orange.
> Monique, la main à leur contact retrouvant le poids du temps qu'il a fallu pour les polir ainsi.
> Annick, la courbe est apprentissage dans la découverte de l'autre et de soi.
> Thierry, en attraction-répulsion. Les poussières de l'univers en rencontre insolites, ici s'agrégeant, là se repoussant, toutes à la fin des temps tombant dans le trou noir.
En anglais on parle de "ball milling" car les frottements, les chocs, réduisent à peu de chose la forte rugosité native et active les failles pour adoucir la taille, réduire les picots et soulever les entrailles, révêler autre chose que de la mitraille ; comme dans un réacteur planétaire à tant de degrés de liberté, se convertit lentement l'arête en bord tendre et doux.
> Gérard, apprentissage de la douceur non sans douleur pour l'ego.
> Thierry, poussant du pied les cailloux, Rimbaud, l'homme aux semelles de vent :
" Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées; Mon paletot soudain devenait idéal; J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal; Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées! "
> Thierry, l'inné et l'acquis, le brut, le sauvage et le poli. C'est en cela que nous sommes libres, de choisir ou de subir. Arrondir les angles.
Beauté lunaire
RépondreSupprimerla mer chante sa poésie
lisse pour l'oeil
RépondreSupprimervivante en main
forme lumineuse
cals pour l'entrainement, des graves sans aigues et des cailloux qui butent et s'adoucissent par l'intaille, galets avec courroie qui appellent des valets (ou varlets) et renvoient aux frondes almogavares,jalonnent les lits et roulent pour l'éternité, ces oblongs offerts comme par des oblats, des frottements submersifs au fini parfait, la douceur d'un oeuf et le velouté du grain sont des attributs de bien.
RépondreSupprimerSi lumineuses ces pierres polies qui roulent jusque dans nos accents et recouvrent les rues d'Avignon.
RépondreSupprimerÔ ! Comme c'est beau
RépondreSupprimercela appelle le rêve
La nature a poli en prenant son temps
RépondreSupprimerquand l'homme a tiré des éclats à grands traits
pour faire et parfaire de toutes ses facettes
des objets utiles et efficaces, la beauté épurée
qui gomme les aspérités trouvera néanmoins grâce
car si j'allais sur un chemin sans galets j'aurais peu de me perdre.
J'aime leurs rondeurs... féminines, puisque tu le dis ! Et quelle douceur dans le creux de la main !
RépondreSupprimerSilice
RépondreSupprimersi lisse
si ronde
si jolie
si polie
j'allais dire
si bien élevée
et si bien roulée
> Pat, ne manque que l'ombre du satellite sur la planète.
RépondreSupprimerHarmonie des sphères
infini de l'univers
ronde des planètes.
> Brigitte, l'univers à portée de main
lisse comme pomme
ombre et lumière.
> Thierry, un ovoïde presque parfait
soustrait par ma main au polissage du temps
non pour en garnir la fronde des galopins que nous fûmes mais pour orner un rayonnage, devant Montaigne ou bien Platon.
> Fardoise, des pierres pour encalader les rues comme autrefois ? Bien trop mignonnes pour cela. Tout au plus pour un chemin de poupée.
> Mémoire du silence, en attraction-répulsion, dépouillement complet
l'univers en zénitude.
> Thierry, l'homme de la pierre éclatée est du Paléolithique, celui de la pierre polie est du Néolithique. Entre les deux, un grand pas dans l'art.
La petit Poucet s'y est pris à deux fois, semant enfin sur son chemin des petits cailloux blancs.
> Tilia, roulée et tourneboulée, sans fin. Si bien qu'à la fin, elles n'offrent plus rien d'apérités, pas le plus petit grain. La pierre nue. Pas encore, ici, aussi parfaite qu'une perle des cavernes mais nous étions en bonne voie si elles n'avaient tenté ma main concupiscente.
plage de galets
RépondreSupprimerparmi tous en choisir un
semblable et unique...
............. et douces comme un baiser.
RépondreSupprimerC'est rond, comme notre planète terre et c'est beau ... car çà vit !
RépondreSupprimerBelle pierre si bien polie, au creux de la main se réchauffe...
Interplanétaire
RépondreSupprimerDans la beauté hors du temps
Pureté de ligne
c'est beau de le regarder
RépondreSupprimerun galet son poli
l'oeil suit son cours de vie
dans ses courbes jolies
Dire que tout à commencé avec des tout petits cailloux qui se sont aglutinés.
RépondreSupprimerLa force tempêtueuse des riviéres a su non seulement raviner mais aussi raviver les éclats des minéraux contenus.
Sans faire l'oeuf les galets nous ont gâté, dévalant les lits sans couverture.
Leur douceur nous enchante et parfois au soleil ils chantent.
Quoi de mieux pour frotter du linge dans un lavoir.
Emoussé, il en a fallu de la mousse et du courant pour ébarber et donner ce lisse sans malice.
RépondreSupprimer> Mimik, souvenir d'Etretat sur la plage
RépondreSupprimertous les galets uniques en leur genre.
> Bernard, et tendres aussi, les pierres, surtout lorsqu'elles sont amadouées par le ciseau du sculpteur.
> Philoplume, rondes comme une orange.
> Monique, la main à leur contact retrouvant le poids du temps qu'il a fallu pour les polir ainsi.
> Annick, la courbe est apprentissage dans la découverte de l'autre et de soi.
> Thierry, en attraction-répulsion. Les poussières de l'univers en rencontre insolites, ici s'agrégeant, là se repoussant, toutes à la fin des temps tombant dans le trou noir.
trop polies pour qui les savent honnêtes
RépondreSupprimerJ'allais sur la pointe des pieds
RépondreSupprimersautant le ruisselet
tremblant de basculer
dans un autre monde de rotondité
En anglais on parle de "ball milling" car les frottements, les chocs, réduisent à peu de chose la forte rugosité native et active les failles pour adoucir la taille, réduire les picots et soulever les entrailles, révêler autre chose que de la mitraille ; comme dans un réacteur planétaire à tant de degrés de liberté, se convertit lentement l'arête en bord tendre et doux.
RépondreSupprimer> Gérard, apprentissage de la douceur non sans douleur pour l'ego.
RépondreSupprimer> Thierry, poussant du pied les cailloux,
Rimbaud, l'homme aux semelles de vent :
" Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées;
Mon paletot soudain devenait idéal;
J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal;
Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées! "
> Thierry, l'inné et l'acquis, le brut, le sauvage et le poli. C'est en cela que nous sommes libres, de choisir ou de subir. Arrondir les angles.