> Brigetoun, le monde se dessine ou se redessine. Epuré. En sa quintessence. Se dégageant de sa gangue. Une nouvelle naissance.
> Darthmagus, le texte en sa totalité est à découvrir plus bas. Les images seulement en toile de fond.
> Pat, l'arbre en hiver n'est-il pas plus fort, en sa vérité d'arbre, dépouillé de son masque, se ressourçant ?
> Mémoire du silence, les feuilles pliant bagage, en un dernier adieu, s'envolant.
> Arlettart, la feuille au milieu d'un livre ancien, énervée, momifiée, marquant la dentelle du temps.
> Nina, pour moi l'arbre n'est vraiment beau qu'en sa nudité, en hiver, encore plus grand, encore plus fort en sa volonté d'arbre.
> Thierry, l'arbre-horloge qui ne connaît le temps des hommes, filant sur son erre, presque insolent en sa beauté d'arbre.
> Monique, comme tout ce qui s'élance vers le ciel, l'arbre est un symbole de virilité. Mais par son contact, par ses racines, avec la terre, il est irrigué d'une grande part de féminité.
> Tilia, il n'a plus rien a cacher, se dépouillant du superflu, secouant ses rameaux jusqu'à la dernière envolée. Je retiens ta bellle idée de l'arbre comme symbole de la sincérité.
> Thami, ces trois images ponctuent le temps de l'arbre. L'ombre hivernale de l'arbre, la charpente projetée, dessinée, sur le sol...
> Ulysse, comme aux temps ancien des Olympiades. Pas de tricherie possible: l'arbre, l'athlète en sa vérité nue.
> Maïté/Aliénor, le dialogue avec le ciel est encore plus direct, plus sûr, et quand la brume s'en mêle, en sourdine, un dialogue bouche bée.
> Lautreje, les apparences jetées, reste l'âme, l'essence de l'arbre, son intime, sa vérité.
"voici venir le temps....une pensée vers Baudelaire et puis harmonie du soir, sans doute parce que j'arrive d'un petit concert dans une charmante église et d'un très joli morceau au violon, tout semble s'enchaîner, vos images, vos mots, la musique ce soir, les arbres dénudés sur le bord de la route....spleen mais sans tristesse, mélancolie sans peine, vague à l'âme presque agréable...
"Harmonie du Soir
Voici venir les temps où vibrant sur sa tige Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir; Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir; Valse mélancolique et langoureux vertige!
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir; Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige; Valse mélancolique et langoureux vertige! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige, Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir! Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir; Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.
Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir, Du passé lumineux recueille tout vestige! Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige... Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir!" Baudelaire
> Nous sommes, chère Neyde, plus fragiles qu'un arbre et ne savons que difficilement prendre de la hauteur. Un proverbe chinois affirme que lorsqu'on dessine un arbre, " on doit au fur et à mesure, sentir que l'on s'élève".
> Monique, merci de venir poursuivre jusqu'ici ta méditation. Et du chant du violon à Baudelaire, une même vibration en souvenir.
ah nos amis les arbres ! et oui, nus, et ils ne se cachent pas ils montrent leur belle nudité sans pudeur les feuilles frisonnent mais eux, nus, ne frissonent pas
quand le monde se dessine à l'encre
RépondreSupprimerTrès beau texte!
RépondreSupprimerDes mots enchanteurs !
RépondreSupprimerL'arbre, y puisser une force de vivre
Entre ombre et lumière
RépondreSupprimerles dernières feuilles
chuchotent
avant le grand départ
Pour une image ...la feuille en ponctuation Rappel de ce qui a été
RépondreSupprimerUne belle façon de mettre en mots et en valeur la nudité de l'arbre...
RépondreSupprimerOn en redemande tellement c'est précieux !
RépondreSupprimerIl pose et s'expose
RépondreSupprimerDans son austère nudité
Et virilité
l'arbre tel qu'en lui-même
RépondreSupprimerun modèle de sincérité
Une belle série qui dit l'esprit de la saison tel que l'exprime l'arbre.
RépondreSupprimerBonne fin de semaine lumineuse et chal-heureuse!
Se dévêtir pour révéler sa force !
RépondreSupprimerVoici venir le temps de l'arbre qui dessine ses branches dans le ciel
RépondreSupprimerêtre tout simplement
RépondreSupprimerdépouillé
mais tellement plein
> Brigetoun, le monde se dessine ou se redessine. Epuré. En sa quintessence. Se dégageant de sa gangue. Une nouvelle naissance.
RépondreSupprimer> Darthmagus, le texte en sa totalité est à découvrir plus bas. Les images seulement en toile de fond.
> Pat, l'arbre en hiver n'est-il pas plus fort, en sa vérité d'arbre, dépouillé de son masque, se ressourçant ?
> Mémoire du silence, les feuilles pliant bagage, en un dernier adieu, s'envolant.
> Arlettart, la feuille au milieu d'un livre ancien, énervée, momifiée, marquant la dentelle du temps.
> Nina, pour moi l'arbre n'est vraiment beau qu'en sa nudité, en hiver, encore plus grand, encore plus fort en sa volonté d'arbre.
> Thierry, l'arbre-horloge qui ne connaît le temps des hommes, filant sur son erre, presque insolent en sa beauté d'arbre.
> Monique, comme tout ce qui s'élance vers le ciel, l'arbre est un symbole de virilité. Mais par son contact, par ses racines, avec la terre, il est irrigué d'une grande part de féminité.
> Tilia, il n'a plus rien a cacher, se dépouillant du superflu, secouant ses rameaux jusqu'à la dernière envolée. Je retiens ta bellle idée de l'arbre comme symbole de la sincérité.
> Thami, ces trois images ponctuent le temps de l'arbre. L'ombre hivernale de l'arbre, la charpente projetée, dessinée, sur le sol...
> Ulysse, comme aux temps ancien des Olympiades. Pas de tricherie possible: l'arbre, l'athlète en sa vérité nue.
> Maïté/Aliénor, le dialogue avec le ciel est encore plus direct, plus sûr, et quand la brume s'en mêle, en sourdine, un dialogue bouche bée.
> Lautreje, les apparences jetées, reste l'âme, l'essence de l'arbre, son intime, sa vérité.
L'arbre sait que les feuilles reviendront ...
RépondreSupprimerOn perd tant de choses que ne reviennent plus
et notre coeur reste nu.
"voici venir le temps....une pensée vers Baudelaire et puis harmonie du soir, sans doute parce que j'arrive d'un petit concert dans une charmante église et d'un très joli morceau au violon, tout semble s'enchaîner, vos images, vos mots, la musique ce soir, les arbres dénudés sur le bord de la route....spleen mais sans tristesse, mélancolie sans peine, vague à l'âme presque agréable...
RépondreSupprimer"Harmonie du Soir
Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir;
Valse mélancolique et langoureux vertige!
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige;
Valse mélancolique et langoureux vertige!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige,
Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.
Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige!
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir!"
Baudelaire
> Nous sommes, chère Neyde, plus fragiles qu'un arbre et ne savons que difficilement prendre de la hauteur.
RépondreSupprimerUn proverbe chinois affirme que lorsqu'on dessine un arbre, " on doit au fur et à mesure, sentir que l'on s'élève".
> Monique, merci de venir poursuivre jusqu'ici ta méditation. Et du chant du violon à Baudelaire, une même vibration en souvenir.
ah nos amis les arbres !
RépondreSupprimeret oui, nus, et ils ne se cachent pas
ils montrent leur belle nudité sans pudeur
les feuilles frisonnent mais eux, nus, ne frissonent pas
> Laurence, ils restent de bois... et songent, font des projets, se remémorrent, bien au chaud, au coeur de l'arbre.
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