Une ruelle en pente où la maison en colombage est du plus belle effet . J'y vois en plus du caractére historique une photographie qui me fait penser a Atget si elle étais en noir et blanc , je ne sais pourqoui
On ne carde ni ne darde mais on s'attarde pas de découpage haussmannien mais une croisée d'ogive, un transept qui convie à la rencontre et à la déambulation, on ne se prosterne mais rien n'est moins terne qu'une taverne animées et colorée ou les coloratures sont marquées.
Une ancienne connaissance, cette maison située entre la rue du Cloître St Benoit et celle de la Poterne. Je me souviens de ta photo de la façade côté Poterne. Par contre, je ne sais plus si c'était ici, ou sur Pêle-Mêle... Ce qui est remarquable dans cette maison, c'est qu'il ne peut y avoir de doute sur son âge. Hors de question de la classer néo-gothique, quand on examine sa façade. Le léger guingois des fenêtre de son pignon révèle une différence de niveau (au sens de niveau à bulle) entre les pans du colombage et les poutres des planchers internes (une différence qui se remarque bien sur cette photo). Comme tu vois, tes photos d'Orléans me passionnent, cher Pierre ! Bon week-end et à bientôt
> Pat, j'ai tenté l'expérience de traduire cette image en noir & blanc. Il est vrai que l'équilibre entre la lumière et les ombres n'est pas désagréable et assez réussi. Mais de là à comparer ce cliché avec une image d'Atget, alors là ou tu exagères ou tu veux me flatter !
> Brigetoun, le cardo prend sur le terrain quelque liberté et parfois se prend à rêver et se perd dans les champs...
> Tanette, j'ai déjà, il y a quelque temps, ici même, présenté ces axes qui ont compartimenté la ville gallo-romaine : le cardo et le décumanus.
> Chaminezenlair, c'est le point de vue classique sur cette maison qui s'offre à mi-pente tel un promontoire. J'ai un faible non seulement pour cette rue (tant sous ses aspects montant que descendant) et pour cette maison rose en particulier.
> Ulysse, une rue, il faut la parcourir toujours dans un sens puis dans l'autre. Et peut-être recommencer, si l'on est pas trop essoufflé. Les surprises sont au bout.
> Thierry, le découpage hausmanien, la chirurgie hausmanienne, a sévi un peu plus loin de ce centre non sans l'écorner. Mais l'essentiel se trouve préservé. Les Orléanais sont conservateurs et n'agissent qu'en toute extrême limites et en se faisant tirer l'oreille. Ce qui n'a pas que des désavantages, comme on le voit.
> Tilia, tu vas bientôt connaître les rues de la ville d'Orléans aussi bien que moi ! Je te remercie de cette attention et de l'intérêt que tu portes à ce centre ancien. J'aime en particulier cette rue qui a bien plus d'un attrait dont cette maison d'angle construite en 1566, donc Renaissance. Elle a été récemment restaurée notamment en ce qui concerne la décoration de sa façade qui présente diverses organisations de pans de bois: treillages en losanges, grilles, croix de Saint-André. Je l'ai photographiée de nombreuses fois, depuis la rue, en hauteur à partir d'une terrasse qui la domine, ou en gros plans. Pour ce qui est du gothique, je te montrerai prochainement, ici même, quelques exemples de ce style sur le bois. C'est tout à fait remarquable même s'il ne subsiste de la façade que des portions de colombage. C'est un miracle.
Il y avait un pot terne, on lui a mis du vernis de couleur pour le rehausser, malgré tout la poterne restait bien basse et pour passer il fallait se baisser.
Passait on par la poterne sur un simple lettre de cachet où était ce juste un accès discret pour abriter des amours ancillaires, de quelques seigneurs patenté...mais presque ?
> Maria-D, la Loire est toute proche; encore quelques pas dans la descente et tu débouches sur la place de Loire qui borde le quai.
> Pat, je suis heureux que cette image te plaise.
> Monique, peu passagère parce que non commerçante, pas comme le decumanus dans lequel elle débouche un peu plus haut.
> Thierry, cette poterne faisait partie de la première enceinte gallo-romaine. Elle portait le nom de Chesneau. La poterne Chesneau ouvrait directement sur le fleuve.Je pense que située dans l'axe de la pente, son passage devait plutôt être bourbeux et peu ragoûtant du fait de l'écoulement naturel des eaux de toutes sortes.
> Naline, la ville mérite que l'on s'y arrête, au moins pour une journée, imitant en cela les touristes qui sont de plus en plus nombreux.
Une ruelle en pente où la maison en colombage est du plus belle effet . J'y vois en plus du caractére historique une photographie qui me fait penser a Atget si elle étais en noir et blanc , je ne sais pourqoui
RépondreSupprimerle cardo assoupli par la nature et la douceur française - un chemin tendre
RépondreSupprimerDu schlumbergera au cardo, je n'arrête pas d'apprendre chez toi !
RépondreSupprimerTanette2
Jolie perspective dans la pente! Une haute maison rose et des cheminées qui l'étirent encore, comme prêtes à la tirer hors d'eau.
RépondreSupprimerle coeur qui bat, la montée sans doute, mais la beauté surtout !
RépondreSupprimerOn ne carde ni ne darde mais on s'attarde
RépondreSupprimerpas de découpage haussmannien mais une croisée d'ogive, un transept qui convie à la rencontre
et à la déambulation, on ne se prosterne mais rien n'est moins terne qu'une taverne animées et colorée ou les coloratures sont marquées.
Une ancienne connaissance, cette maison située entre la rue du Cloître St Benoit et celle de la Poterne.
RépondreSupprimerJe me souviens de ta photo de la façade côté Poterne. Par contre, je ne sais plus si c'était ici, ou sur Pêle-Mêle...
Ce qui est remarquable dans cette maison, c'est qu'il ne peut y avoir de doute sur son âge. Hors de question de la classer néo-gothique, quand on examine sa façade.
Le léger guingois des fenêtre de son pignon révèle une différence de niveau (au sens de niveau à bulle) entre les pans du colombage et les poutres des planchers internes (une différence qui se remarque bien sur cette photo).
Comme tu vois, tes photos d'Orléans me passionnent, cher Pierre !
Bon week-end et à bientôt
> Pat, j'ai tenté l'expérience de traduire cette image en noir & blanc. Il est vrai que l'équilibre entre la lumière et les ombres n'est pas désagréable et assez réussi. Mais de là à comparer ce cliché avec une image d'Atget, alors là ou tu exagères ou tu veux me flatter !
RépondreSupprimer> Brigetoun, le cardo prend sur le terrain quelque liberté et parfois se prend à rêver et se perd dans les champs...
> Tanette, j'ai déjà, il y a quelque temps, ici même, présenté ces axes qui ont compartimenté la ville gallo-romaine : le cardo et le décumanus.
> Chaminezenlair, c'est le point de vue classique sur cette maison qui s'offre à mi-pente tel un promontoire. J'ai un faible non seulement pour cette rue (tant sous ses aspects montant que descendant) et pour cette maison rose en particulier.
> Ulysse, une rue, il faut la parcourir toujours dans un sens puis dans l'autre. Et peut-être recommencer, si l'on est pas trop essoufflé. Les surprises sont au bout.
> Thierry, le découpage hausmanien, la chirurgie hausmanienne, a sévi un peu plus loin de ce centre non sans l'écorner. Mais l'essentiel se trouve préservé. Les Orléanais sont conservateurs et n'agissent qu'en toute extrême limites et en se faisant tirer l'oreille. Ce qui n'a pas que des désavantages, comme on le voit.
> Tilia, tu vas bientôt connaître les rues de la ville d'Orléans aussi bien que moi ! Je te remercie de cette attention et de l'intérêt que tu portes à ce centre ancien.
J'aime en particulier cette rue qui a bien plus d'un attrait dont cette maison d'angle construite en 1566, donc Renaissance. Elle a été récemment restaurée notamment en ce qui concerne la décoration de sa façade qui présente diverses organisations de pans de bois: treillages en losanges, grilles, croix de Saint-André. Je l'ai photographiée de nombreuses fois, depuis la rue, en hauteur à partir d'une terrasse qui la domine, ou en gros plans. Pour ce qui est du gothique, je te montrerai prochainement, ici même, quelques exemples de ce style sur le bois. C'est tout à fait remarquable même s'il ne subsiste de la façade que des portions de colombage. C'est un miracle.
Une belle rue déserte, où l'on sent la Loire pas loin
RépondreSupprimer;-))
RépondreSupprimerAvec le temps... Ce n'était pas de la flâtrie , c'est ce qui m'est venu à l'esprit
RépondreSupprimerUne petite merveille qui mérite qu'on s'y arrête encore et toujours, cette rue a un cachet très particulier, vous l'aimez et vous avez raison.
RépondreSupprimerIl y avait un pot terne, on lui a mis du vernis de couleur pour le rehausser, malgré tout la poterne restait bien basse et pour passer il fallait se baisser.
RépondreSupprimerPassait on par la poterne sur un simple lettre de cachet où était ce juste un accès discret pour abriter des amours ancillaires, de quelques seigneurs patenté...mais presque ?
RépondreSupprimerUne ville où je ne me suis jamais arrêtée. Et tes photos m'en donnent envie !
RépondreSupprimerBelle soirée !
> Maria-D, la Loire est toute proche; encore quelques pas dans la descente et tu débouches sur la place de Loire qui borde le quai.
RépondreSupprimer> Pat, je suis heureux que cette image te plaise.
> Monique, peu passagère parce que non commerçante, pas comme le decumanus dans lequel elle débouche un peu plus haut.
> Thierry, cette poterne faisait partie de la première enceinte gallo-romaine. Elle portait le nom de Chesneau. La poterne Chesneau ouvrait directement sur le fleuve.Je pense que située dans l'axe de la pente, son passage devait plutôt être bourbeux et peu ragoûtant du fait de l'écoulement naturel des eaux de toutes sortes.
> Naline, la ville mérite que l'on s'y arrête, au moins pour une journée, imitant en cela les touristes qui sont de plus en plus nombreux.
Que c'est beau une rue pavée et ses maisons à colombage
RépondreSupprimer> Gérard, et propre et nette, la rue : du vieux neuf. Un décor d'opérette.
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