> JEA, ne crois-tu pas au réchauffement climatique pour nous promettre quelque empereur déboussolé sur les quais de la Loire ?
> Marithé, j'aimerais bien y vivre, je serais ainsi à pied d'oeuvre pour les photos...
> Monique, au printemps, la ville sera encore plus souriante. Une entreprise de grande envergure pour mettre en valeur un patrimoine délaissé jusqu'alors.
> La bonne question, mon cher Léon Nappeaux. On en discute-dispute encore. Mention d'une maison dite de l'Empereur, siège de la basoche, est attestée dès 1504. Le passage de Charles Quint en cette bonne ville remonte à 1539 et le nom de cette rue aurait été donné en son honneur.
La variété de couleurs des pans de bois réjouit la vue. Cependant, tous ces XXX me donnent un peu l'impression d'un grillage. À moins que ce soit l'expression graphique de la longue série de décennies qui se sont écoulées depuis la mise en place de ces colombages. La restauration récente du n° 37 est une superbe réussite. Dans un premier temps j'ai cru à de la pierre, mais en y regardant de plus près je suis ébahie d'y voir du bois.
> Léon Nappeaux, la plus ancienne mention de cette rue - et je cite - "et d'une maison de l'Empereur sise en la paroisse Saint-Donatien, date de 1409. Le premier officier de la Basoche du Châtelet s'appelait l'Empereur;" (Histoire des noms des rues d'Orléans de Abbé Louis Gaillard, 2001, ISBN 2-912444-02-0)
> Tilia, pour tenir debout, la conception de façades comme celles-ci, dites à colombages, repose sur un assemblage de poteaux (verticaux) prenant appuis sur des horizontales et renforcés de croisillons qui répartissent les charges et les équilibrent d'où ces entrecroises et ces obliques qui par ailleurs peuvent donner un aspect esthétique à la façade. C'est un véritable système de décharges et de contreventement qui se trouve ainsi mis en place.. le reste n'atnt plus qu'un travail de remplissage ou hourdissage. Nous reviendrons sur le numéro 37: je n'en dis pas plus pour l'instant. Quelle observatrice tu fais: rien ne saurait t'échapper!
> Mémoire du silence, depuis 1830, un édit municipal a interdit à Orléans la construction de ce type de maison. par crainte des incendies. faisant obligation aux propriétaires de recouvrir lesdites façades d'une couche de chaux ou de plâtre. les déors de bois ont ainsi été buchés pour un meilleure adhérence des enduits. Aujourd'hui, les édiles encouragent et aident financièrement les propriétaires à enlever lesdits enduits... Orléans d'une ville grise redevient une ville de couleurs ce qui n'est pas sans étonner plus d'un Orléanais...
> Tilia, une belle image. Bien croustillante et dorée à point. Sais-tu qu'une des spécialités régionales est le Pithiviers ?
> Fardoise, et les photographes s'en donnent à coeur joie...
Napoléon le petit ou le grand petit ? je sais qu'il est passé pas loin d’Orléans puis qu’à l'époque à Courcy les haies étaient un relais de poste et il y a couché, chez nos voisins .
> Thierry, sur la route de Fontainebleau, revenant peut-être de l'île d'Elbe ? Dans ce cas, il a dû éviter Orléans qui ne lui était pas particulièrement favorable.
> Léon Nappeaux, Le Châtelet n'est pas loin hanté par les clercs de la Basoche, c'est-à-dire du Palais et tout naturellement cette joyeuse troupe déborde jusqu'en ces parages...
dans le doux chant des façades
RépondreSupprimermélodie notes égrainées
douceur de la vie
Quelles belles maisons en colombage et les couleurs !
RépondreSupprimer> Brigetoun, une certaine douceur de vivre en ces quartiers mais à quel prix !
RépondreSupprimer> Pat, les couleurs sont paraît-il celles comme à l'origine. Comme les scultures dans les églises, les rues étaient très colorées à cette époque.
une proche hibernation est promise à la Loire,
RépondreSupprimerl'empereur a perdu depuis longtemps toute gloire...
Ces maisons à colombages sont superbes et il doit faire bon se promener dans cette rue ou y vivre.
RépondreSupprimerBises
La tentation devient de plus en plus grande d'aller faire un petit tour à Orléans dès que possible!!
RépondreSupprimer> JEA, ne crois-tu pas au réchauffement climatique pour nous promettre quelque empereur déboussolé sur les quais de la Loire ?
RépondreSupprimer> Marithé, j'aimerais bien y vivre, je serais ainsi à pied d'oeuvre pour les photos...
> Monique, au printemps, la ville sera encore plus souriante. Une entreprise de grande envergure pour mettre en valeur un patrimoine délaissé jusqu'alors.
C'est qui l'empereur aux colombages ?
RépondreSupprimer> La bonne question, mon cher Léon Nappeaux. On en discute-dispute encore. Mention d'une maison dite de l'Empereur, siège de la basoche, est attestée dès 1504. Le passage de Charles Quint en cette bonne ville remonte à 1539 et le nom de cette rue aurait été donné en son honneur.
RépondreSupprimerJ'ai lu : « en 1479 l’on trouve déjà un acte qui désigne une maison "rue de l’Ampereur". »
RépondreSupprimerLa variété de couleurs des pans de bois réjouit la vue. Cependant, tous ces XXX me donnent un peu l'impression d'un grillage. À moins que ce soit l'expression graphique de la longue série de décennies qui se sont écoulées depuis la mise en place de ces colombages.
RépondreSupprimerLa restauration récente du n° 37 est une superbe réussite. Dans un premier temps j'ai cru à de la pierre, mais en y regardant de plus près je suis ébahie d'y voir du bois.
@ Leon : déjà des fautes de frappe en 1479 ? :D
RépondreSupprimerCroisillons et couleurs tendres que cela fleure bon l'antan
RépondreSupprimerLes croisillons de la galette des rois. Pas de l'empereur ;-)
RépondreSupprimerUn bien bel ensemble, l'harmonie de ces façades rénovées fait plaisir à voir.
RépondreSupprimer> Léon Nappeaux, la plus ancienne mention de cette rue - et je cite - "et d'une maison de l'Empereur sise en la paroisse Saint-Donatien, date de 1409. Le premier officier de la Basoche du Châtelet s'appelait l'Empereur;" (Histoire des noms des rues d'Orléans de Abbé Louis Gaillard, 2001, ISBN 2-912444-02-0)
RépondreSupprimer> Tilia, pour tenir debout, la conception de façades comme celles-ci, dites à colombages, repose sur un assemblage de poteaux (verticaux) prenant appuis sur des horizontales et renforcés de croisillons qui répartissent les charges et les équilibrent d'où ces entrecroises et ces obliques qui par ailleurs peuvent donner un aspect esthétique à la façade. C'est un véritable système de décharges et de contreventement qui se trouve ainsi mis en place.. le reste n'atnt plus qu'un travail de remplissage ou hourdissage.
Nous reviendrons sur le numéro 37: je n'en dis pas plus pour l'instant. Quelle observatrice tu fais: rien ne saurait t'échapper!
> Mémoire du silence, depuis 1830, un édit municipal a interdit à Orléans la construction de ce type de maison. par crainte des incendies. faisant obligation aux propriétaires de recouvrir lesdites façades d'une couche de chaux ou de plâtre. les déors de bois ont ainsi été buchés pour un meilleure adhérence des enduits. Aujourd'hui, les édiles encouragent et aident financièrement les propriétaires à enlever lesdits enduits... Orléans d'une ville grise redevient une ville de couleurs ce qui n'est pas sans étonner plus d'un Orléanais...
> Tilia, une belle image. Bien croustillante et dorée à point. Sais-tu qu'une des spécialités régionales est le Pithiviers ?
> Fardoise, et les photographes s'en donnent à coeur joie...
Napoléon le petit ou le grand petit ?
RépondreSupprimerje sais qu'il est passé pas loin d’Orléans puis qu’à l'époque à Courcy les haies étaient un relais de poste et il y a couché, chez nos voisins .
Ah ! la Basoche ! Que voilà un empire réjouissant...
RépondreSupprimer> Thierry, sur la route de Fontainebleau, revenant peut-être de l'île d'Elbe ? Dans ce cas, il a dû éviter Orléans qui ne lui était pas particulièrement favorable.
RépondreSupprimer> Léon Nappeaux, Le Châtelet n'est pas loin hanté par les clercs de la Basoche, c'est-à-dire du Palais et tout naturellement cette joyeuse troupe déborde jusqu'en ces parages...
Serait-ce l'empereur à la barbe fleurie ou Napoléon ? Quoi qu'il en soit, sa rue est bien belle !
RépondreSupprimerBelle couleur bordeaux pour Orléans
RépondreSupprimerEt avec pêle-mêle,
RépondreSupprimerPhilippe Jacottet, empereur,
au jour de Lucie.