"Dans une rue au cœur d’une ville de rêve, Ce sera comme quand on a déjà vécu: Un instant à la fois très vague et très aigu... O ce soleil parmi la brume qui se lève!"
J'aime ces ruelles où la lumière s'infiltre,une lumière qui semble plus intense par contraste, j'aime ce mot venelle qui donne un aspect plus romantique à ces petites rues que j'adore emprunter et qui semblent rentrer au coeur même de l'âme d'une ville, dans son intimité en quelque sorte. Elle est jolie cette image.
> L'allumeur de réverbère, cela me rappelle la célèbre scène dans Les Misérables, rue Picpus, quand Jean Valjean se sert de la corde de l'allumeur de réverbère pour échapper à Javert. Mais je préfère, ce matin , penser à Saint-Exupéry et à son Petit Prince :
" C'était la plus petite de toutes. Il y avait là juste assez de place pour loger un réverbère et un allumeur de réverbères. Le petit prince ne parvenait pas à s'expliquer à quoi pouvaient servir, quelque part dans le ciel, sur une planète sans maison, ni population, un réverbère et un allumeur de réverbères. "
> Mémoire du silence, Verlaine et la ville, battant au petit matin le pavé :
Ce sera comme quand on rêve et qu’on s’éveille, Et que l’on se rendort et que l’on rêve encor De la même féerie et du même décor, L’été, dans l’herbe, au bruit moiré d’un vol d’abeille. Paul Verlaine, Kaléidoscope, à Germain Nouveau.
> Pat, j'entends comme un murmure, les murs mumurant, un bruit assourdissant.
> Brigetoun, passage dans l'ombre, la lumière là-bas, tel un appel. Bon nombre de ces venelles ont disparu et celles qui subsistent, à la périphérie, préservent des espaces sans voiture ou presque.
> Darthmagus, pas si étroites que les rues médiévales où les façades se rejoignaient au sommet comme il en existe encore à Troyes, par exemple. La venelle a sa spécificité: un passage, une ruelle, une sente que j'imagine tracée au milieu de jardins, de clos ou de vignes.
> Monique, un témoin d'une ancienne sente, une tortille, que les hasards du parcellaire à conservé. Signalée dès 1543. Elle a été restaurée en 1985. A l'origine elle était beaucoup plus longue qu'elle n'est aujourd'hui.
"Dans les plis sinueux des vieilles capitales, Où tout, même l’horreur, tourne aux enchantements, Je guette, obéissant à mes humeurs fatales, Des êtres singuliers, décrépits et charmants"
De la venelle à l'androne il n'y a qu'un pas. Tout comme du coupe-gorge à la lumière il suffit d'un rayon de clarté. Mais ici on ne ressent que la douceur du clair se mariant à l'obscur où deux lampes apportent la confiance: lumière et volutes bienvenues. Très belle photo et très beaux messages en réponse.Un régal.
C'est vrai Maité. Un régal, pour l'âme,pour le coeur. Pierre, il faut maigrir pour se promener à cette venelle! Une photo très intéressant, nous appelle à visiter la petite rue.
Venez danser milord ce n'est pas l'aspect sinistre et étroit pourtant rehaussé de lumignons qui fera de vous un mignon, pas de maquignon ni de foirail, pas de mail mais un couvre feu et un sergent qui passe, on escamote bien les bombons à la bergamote et la motte ne risque pas de fondre seules les ombres en profitent. La rue froide et jamais ensoleillée développe bien des miasmes en guise de sésame et les graines plantées ne sont pas celle que des mauvais garçon, un mystère ou un pari il faut gagner ...la lumière comme sortir de l'ornière et regagner la taverne proche et tout le tabernacle qui renâcle. Pas de morues en quenelles pour les trompe la mort, une veine qui coule de source et un pas rapide pas si assuré.
La sente y veille, la sentinelle, la sans pareil et la pourquoi pas, la revoilà toute belle, pas baignée de lumière, une poterne et une vieille baderne, les poursuivants n'y vont qu'à pied, les manieurs d'épée y préfèrent le poignard ou la dague, la drague n'y est pas en eau claire, c'est réminiscence du passé , pas une nuisance mais qui montre l'habitat groupé , les maisons hautes et étroites, les rigoles du vice, les pignons qui se touchent, les nez qui se bouchent et l'urine qui vicie l'artériole; on devait y aller à grande eau à coup de seaux pour épurer et entraîner les déchets.
Longue comme un jour sans pain , à guichet pas fermé, aguichée mais de nuit, la baguette est râpeuse, la farine a la main heureuse, la pièce vole de main en main, le décompte est facile, la mie est fiévreuse, la croute hasardeuse.
Pour les aveugles des ruelles comme celle ci c'est du pain béni, à part les murs décrépis on pouvait avancer comme en plein jour sans savoir quand on sortirait de ce champs de labour. Une tranchée étroite et si haute encadrée de bâtisses un fol espoir qu'on ratisse et des truands qui se frottent les mains.
les saqueboutiers s'arc-boutaient et les bandouliers n'habillaient pas les andouillers mais les coudées n'y étaient pas franches, si tu déranges gare à qui tranche. Il y en avait qui flanchaient de peur de ne pas atteindre le plancher, mais pour rouler il fallait être mince comme un filet, les ronds de cuir et de bosse, de fer et d'acier s'entrechoquaient à qui mieux mieux, pas possible de se croiser, on ne passait pas de front au risque de l'affront et sinon on passait sur le corps sans accorder au décor plus d'importance ni d'attention. Les sacs à vin pouvaient pousser des vents même contraires et s'appuyer aux parois raides sans risquer la chute fatale dans le ruisseau. les saute ruisseau en étaient pour leurs frais et les coupe jarrets pris en tenaille, quand à la joyeuse marmaille quand elle s’égayait c'était de nature à amuser les badauds.
> Fardoise, de chat, je n'en vis la queue d'un à moins que sur les toits ... Que de descentes de gouttières en cette ruelle ! Mias pas de chats du même nom.
> Mémoire de silence, je ne vis non plus de petite vieille charmante ni autres gens...
" Ils trottent, tout pareils à des marionnettes ; Se traînent, comme font les animaux blessés, Ou dansent, sans vouloir danser, pauvres sonnettes Où se pend un Démon sans pitié ! Tout cassés ..." Charles Baudelaire
> Midolu, ces murs, orientée comme l'est cette ruelle, ne voient pas souvent le soleil.
> Maïté/Aliènor, de la venelle à l'androne, il n'y a qu'un pas... et un certain nombre de marches d'escalier ! Le dénivellé ici est faible et aucune rue n'est vraiment en escalier.
> Neyde, maigrir, c'est ce que mon médecin me conseille également. Cette venelle est très courte et ne montre que très peu de choses intéressantes. Dans le temps passé, elle était beaucoup plus longue et louvoyait entre les clos et les jardins. Le damier de la ville se déveoppant à coupé net dans le tissu urbain.
> Tilia, ne croit pas que ce soit un coupe-gorge. On n'y rançonne personne que je sache; d'ailleurs personne n'y crèche.
> Gérard Méry, mais au clair de lune, sait-on jamais.
> Thierry, lieu propice aux rencontres, les ombres longeant les murs se croisant, furtives et d'ailleurs les gouttières un rien cabossées témoignent de la foire d'empoigne...
Allez! venez, Milord Vous asseoir à ma table Il fait si froid dehors Ici, c'est confortable Laissez-vous faire, Milord Et prenez bien vos aises Vos peines sur mon coeur Et vos pieds sur une chaise Je vous connais, Milord Vous ne m'avez jamais vue Je ne suis qu'une fille du port Une ombre de la rue...
et > Arlettart ajoute : "ils se tenaient par la main", songeant non plus aux margoulins de toutes espèces mais à deux tourtereaux amoureux...
et, toi > Thierry, un instant interrompu par notre amie, pas plus de deux minutes mais suffisantes pour glisser un mot plus doux sans pour autant vraiment interrompre ton discours...
> Thierry; on ne vit en ces lieux ni guichet ni boulanger. Ce n'est qu'en 1985 que la venelle fût ainsi baptisée. Anciennement et pendant très longtemps elle était nommée " Venelle Guy Chopin" qui, par dérive sémantique ... de Chopin à pain et de Guy à Guichet il n'y avait qu'un pas, ce qui, vu l'étroitesse de la dite voie, n'a posé aucun problème ni remords à nos édiles.
> Thierry, seraient-ce les aveugles qui auraient endommagés les gouttières à hauteur d'homme ou de femme ?
> Naline, une tortille, une traboule, un androne, une ruelle, une venelle, une laie, une sente, un layon,... ce ne sont pas les mots qui manquent pour le plus grand bonheur de notre ami Thierry.
> Christineeeee, tu ne saurais si bien dire. Toutes les villes ont leurs ruelles. Le Caire affiche un grand nombre d'entre elles que Naguib Mahfouz à chanté... Voir par exemple de site : http://passion-egyptienne.fr/Le%20Caire%20introduction.htm qui narre la chose mieux que je ne saurais faire.
> Tilia, et moi donc, j'aime, mais les édiles qui en 1985 ont donné ce nom en ont-ils eu conscience ?
un de ces passages presque secrets comme on en trouve beaucoup à Venise et dans toutes les villes anciennes qui économisaient sur les rues pour offrir ensuite des places immenses...
Nécessite que l'éclairage présent fonctionne également durant la journée.
RépondreSupprimer"Dans une rue au cœur d’une ville de rêve,
RépondreSupprimerCe sera comme quand on a déjà vécu:
Un instant à la fois très vague et très aigu...
O ce soleil parmi la brume qui se lève!"
Paul Verlaine
Par delà les murs , j'endends la musique du silence , un bruit de murmure et les âmes dansent ...
RépondreSupprimeravancer
RépondreSupprimeryeux sur lumière
et puis la boire
Les hauts murs se touchent presque
RépondreSupprimerPrêts à s'embrasser
La pudeur et les passants les en empêchent.
J'aime ces ruelles où la lumière s'infiltre,une lumière qui semble plus intense par contraste, j'aime ce mot venelle qui donne un aspect plus romantique à ces petites rues que j'adore emprunter et qui semblent rentrer au coeur même de l'âme d'une ville, dans son intimité en quelque sorte. Elle est jolie cette image.
RépondreSupprimer> L'allumeur de réverbère, cela me rappelle la célèbre scène dans Les Misérables, rue Picpus, quand Jean Valjean se sert de la corde de l'allumeur de réverbère pour échapper à Javert. Mais je préfère, ce matin , penser à Saint-Exupéry et à son Petit Prince :
RépondreSupprimer" C'était la plus petite de toutes. Il y avait là juste assez de place pour loger un réverbère et un allumeur de réverbères. Le petit prince ne parvenait pas à s'expliquer à quoi pouvaient servir, quelque part dans le ciel, sur une planète sans maison, ni population, un réverbère et un allumeur de réverbères. "
> Mémoire du silence, Verlaine et la ville, battant au petit matin le pavé :
Ce sera comme quand on rêve et qu’on s’éveille,
Et que l’on se rendort et que l’on rêve encor
De la même féerie et du même décor,
L’été, dans l’herbe, au bruit moiré d’un vol d’abeille.
Paul Verlaine, Kaléidoscope, à Germain Nouveau.
> Pat, j'entends comme un murmure, les murs mumurant, un bruit assourdissant.
> Brigetoun, passage dans l'ombre, la lumière là-bas, tel un appel.
Bon nombre de ces venelles ont disparu et celles qui subsistent, à la périphérie, préservent des espaces sans voiture ou presque.
> Darthmagus, pas si étroites que les rues médiévales où les façades se rejoignaient au sommet comme il en existe encore à Troyes, par exemple. La venelle a sa spécificité: un passage, une ruelle, une sente que j'imagine tracée au milieu de jardins, de clos ou de vignes.
> Monique, un témoin d'une ancienne sente, une tortille, que les hasards du parcellaire à conservé. Signalée dès 1543. Elle a été restaurée en 1985. A l'origine elle était beaucoup plus longue qu'elle n'est aujourd'hui.
Vers la lumière, charme de ces rues qui gardent le mystère derrière leurs hauts murs. Mais des chats, qui sait, il y a sans doute, qui se cachent.
RépondreSupprimer"Dans les plis sinueux des vieilles capitales,
RépondreSupprimerOù tout, même l’horreur, tourne aux enchantements,
Je guette, obéissant à mes humeurs fatales,
Des êtres singuliers, décrépits et charmants"
Charles Baudelaire
Le rayon de lumière n'en a que plus de valeur ...
RépondreSupprimerPierre, j'apprécie beaucoup le cadrage que tu as choisi pour cette venelle.
De la venelle à l'androne il n'y a qu'un pas. Tout comme du coupe-gorge à la lumière il suffit d'un rayon de clarté.
RépondreSupprimerMais ici on ne ressent que la douceur du clair se mariant à l'obscur où deux lampes apportent la confiance: lumière et volutes bienvenues.
Très belle photo et très beaux messages en réponse.Un régal.
C'est vrai Maité. Un régal, pour l'âme,pour le coeur.
RépondreSupprimerPierre,
il faut maigrir pour se promener à cette venelle!
Une photo très intéressant, nous appelle à visiter la petite rue.
Le soir venu dans la venelle
RépondreSupprimers'envolent les escarcelles
Les âmes qui vivent n'ont pas droit au soleil
RépondreSupprimerVenez danser milord ce n'est pas l'aspect sinistre et étroit pourtant rehaussé de lumignons
RépondreSupprimerqui fera de vous un mignon, pas de maquignon ni de foirail, pas de mail mais un couvre feu et un sergent qui passe, on escamote bien les bombons à la bergamote et la motte ne risque pas de fondre seules les ombres en profitent.
La rue froide et jamais ensoleillée développe bien des miasmes en guise de sésame et les graines plantées ne sont pas celle que des mauvais garçon, un mystère ou un pari il faut gagner ...la lumière comme sortir de l'ornière
et regagner la taverne proche et tout le tabernacle qui renâcle.
Pas de morues en quenelles pour les trompe la mort, une veine qui coule de source et un pas rapide pas si assuré.
La sente y veille, la sentinelle, la sans pareil et la pourquoi pas, la revoilà toute belle, pas baignée de lumière, une poterne et une vieille baderne, les poursuivants n'y vont qu'à pied, les manieurs d'épée y préfèrent le poignard ou la dague, la drague n'y est pas en eau claire, c'est réminiscence du passé , pas une nuisance mais qui montre l'habitat groupé , les maisons hautes et étroites, les rigoles du vice, les pignons qui se touchent, les nez qui se bouchent et l'urine qui vicie l'artériole; on devait y aller à grande eau à coup de seaux
RépondreSupprimerpour épurer et entraîner les déchets.
Et par la fenêtre ils se tenaient la main
RépondreSupprimerLongue comme un jour sans pain , à guichet pas fermé, aguichée mais de nuit, la baguette est râpeuse, la farine a la main heureuse, la pièce vole de main en main, le décompte est facile, la mie est fiévreuse, la croute hasardeuse.
RépondreSupprimerPour les aveugles des ruelles comme celle ci c'est du pain béni, à part les murs décrépis on pouvait avancer comme en plein jour sans savoir quand on sortirait de ce champs de labour. Une tranchée étroite et si haute encadrée de bâtisses
RépondreSupprimerun fol espoir qu'on ratisse et des truands qui se frottent les mains.
les saqueboutiers s'arc-boutaient et les bandouliers n'habillaient pas les andouillers
RépondreSupprimermais les coudées n'y étaient pas franches, si tu déranges gare à qui tranche.
Il y en avait qui flanchaient de peur de ne pas atteindre le plancher, mais pour rouler il fallait être mince comme un filet, les ronds de cuir et de bosse, de fer et d'acier s'entrechoquaient à qui mieux mieux, pas possible de se croiser, on ne passait pas de front au risque de l'affront et sinon on passait sur le corps sans accorder au décor plus d'importance ni d'attention.
Les sacs à vin pouvaient pousser des vents même contraires et s'appuyer aux parois raides sans risquer la chute fatale dans le ruisseau.
les saute ruisseau en étaient pour leurs frais et les coupe jarrets pris en tenaille, quand à la joyeuse marmaille quand elle s’égayait c'était de nature à amuser les badauds.
Un peu comme un passage secret... Heureusement qu'il fait encore jour... je ne sais pas si j'aurais l'idée de m'y aventurer de nuit...
RépondreSupprimer> Fardoise, de chat, je n'en vis la queue d'un à moins que sur les toits ... Que de descentes de gouttières en cette ruelle ! Mias pas de chats du même nom.
RépondreSupprimer> Mémoire de silence, je ne vis non plus de petite vieille charmante ni autres gens...
" Ils trottent, tout pareils à des marionnettes ;
Se traînent, comme font les animaux blessés,
Ou dansent, sans vouloir danser, pauvres sonnettes
Où se pend un Démon sans pitié ! Tout cassés ..."
Charles Baudelaire
> Midolu, ces murs, orientée comme l'est cette ruelle, ne voient pas souvent le soleil.
> Maïté/Aliènor, de la venelle à l'androne, il n'y a qu'un pas... et un certain nombre de marches d'escalier ! Le dénivellé ici est faible et aucune rue n'est vraiment en escalier.
> Neyde, maigrir, c'est ce que mon médecin me conseille également. Cette venelle est très courte et ne montre que très peu de choses intéressantes. Dans le temps passé, elle était beaucoup plus longue et louvoyait entre les clos et les jardins. Le damier de la ville se déveoppant à coupé net dans le tissu urbain.
> Tilia, ne croit pas que ce soit un coupe-gorge. On n'y rançonne personne que je sache; d'ailleurs personne n'y crèche.
> Gérard Méry, mais au clair de lune, sait-on jamais.
> Thierry, lieu propice aux rencontres, les ombres longeant les murs se croisant, furtives et d'ailleurs les gouttières un rien cabossées témoignent de la foire d'empoigne...
Allez! venez, Milord
Vous asseoir à ma table
Il fait si froid dehors
Ici, c'est confortable
Laissez-vous faire, Milord
Et prenez bien vos aises
Vos peines sur mon coeur
Et vos pieds sur une chaise
Je vous connais, Milord
Vous ne m'avez jamais vue
Je ne suis qu'une fille du port
Une ombre de la rue...
et > Arlettart
ajoute : "ils se tenaient par la main", songeant non plus aux margoulins de toutes espèces mais à deux tourtereaux amoureux...
et, toi > Thierry,
un instant interrompu par notre amie, pas plus de deux minutes mais suffisantes pour glisser un mot plus doux sans pour autant vraiment interrompre ton discours...
> Thierry; on ne vit en ces lieux ni guichet ni boulanger. Ce n'est qu'en 1985 que la venelle fût ainsi baptisée. Anciennement et pendant très longtemps elle était nommée " Venelle Guy Chopin" qui, par dérive sémantique ... de Chopin à pain et de Guy à Guichet il n'y avait qu'un pas, ce qui, vu l'étroitesse de la dite voie, n'a posé aucun problème ni remords à nos édiles.
> Thierry, seraient-ce les aveugles qui auraient endommagés les gouttières à hauteur d'homme ou de femme ?
> Naline, une tortille, une traboule, un androne, une ruelle, une venelle, une laie, une sente, un layon,... ce ne sont pas les mots qui manquent pour le plus grand bonheur de notre ami Thierry.
Une ruelle... pour égyptiens, vu qu'ils ne se déplacent... que de profil !
RépondreSupprimer(et oui, je rigole !)
Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeeee
J'adore la glissade sémantique du guichet à pain !
RépondreSupprimer> Christineeeee, tu ne saurais si bien dire. Toutes les villes ont leurs ruelles. Le Caire affiche un grand nombre d'entre elles que Naguib Mahfouz à chanté...
RépondreSupprimerVoir par exemple de site : http://passion-egyptienne.fr/Le%20Caire%20introduction.htm qui narre la chose mieux que je ne saurais faire.
> Tilia, et moi donc, j'aime, mais les édiles qui en 1985 ont donné ce nom en ont-ils eu conscience ?
un de ces passages presque secrets comme on en trouve beaucoup à Venise et dans toutes les villes anciennes qui économisaient sur les rues pour offrir ensuite des places immenses...
RépondreSupprimer> Marie, des restes de l'ancien damier des villes quand les bulldozers n'y ont pas mis leur nez...
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