Ta chevelure au vent
des ondes chatoyantes
un soir me troublèrent
Ecoutez la chanson bien douce
Qui ne pleure que pour vous plaire.
Elle est discrète, elle est légère :
Un frisson d'eau sur de la mousse !
Paul Verlaine
Qui ne pleure que pour vous plaire.
Elle est discrète, elle est légère :
Un frisson d'eau sur de la mousse !
Paul Verlaine
Fshhh Pshhh Wllff Fhooh Pshh Fhooh Fshhh Wwoosh...
RépondreSupprimerMichel !
RépondreSupprimerBon entre toi et Verlaine, peux plus commenter moi !
quoique tentons :
mouvance en lumière
fraîcheur ondoyante
beauté en élan
Chevelure d'écume
RépondreSupprimerdans un torrent de joie
les coeurs palpitent
l'enlacement des eaux
RépondreSupprimerdiscrètement dissout
les pensées languissantes
Chevelure au fil de l'eau
RépondreSupprimernaïade
ou
sirène...
Aime onction, sainte ou pas,peu importe le chréme
RépondreSupprimermais quand battent les tambours de la mer essoreuse, que virent et sifflent les crêtes il y a des sensations de vitesse et de glisse, les yeux se plissent pour évacuer le surplus d'embruns, et le ressac n'a de cesse de manifester sa puissance tourmentée, des atours hantés, ou des tours de passe passe, il faut juste ne pas briser sciemment le miroir liquide
émulsions, émotions la sarabande du diphasique qui sature l'organique mais fait sourdre des grandes orgues aquatiques des profondeurs les plus rytmiques une arithmétique implacable qui balaie à coup de bulles mais jamais n'émousse la pointe du désir qui vient chercher son plaisir
dans le bain.
Les motions nécessaires aux va et vient de l'eau pour tisser les fils d'une chevelure aux reflets changeants et dans les mouvements ondulatoires créer l'émotion.
RépondreSupprimerOups ! ma naïade était partie nager dans des eaux inconnues !
RépondreSupprimerVoilà qui est rectifié ;-)
Ressac tourmenté dans un miroir liquide... Les ondes vont et viennent, se troublent, puis s'apaisent.
RépondreSupprimerTourbillon d'écume
RépondreSupprimerMon coeur se noie entre les rochers
Ophélie s'en est allée
fleur de l'oubli
A jamais
Cette chevelure d'eau est comme une crinière " flottant " au vent !
RépondreSupprimerCheveux fous, chevaux fougueux !
Magnifique intermède, merci pour cette note. Tout est beau, la photo, ton texte et puis Verlaine...
RépondreSupprimerBon dimanche.
émotion
RépondreSupprimer... j'avais ta chevelure autour de mon cou ...
http://www.youtube.com/watch?v=H5aSLMjFdtY
émotion
Chevelure au fil de l'eau
RépondreSupprimerLa sirène est en balade,
Elle nage et elle chante
Ecoutez sa voix cristalline
Qui se perd dans la cascade
Biseeeeeeeeeees de Christineeeeee
C'est curieux mais les bains bouillonnants activent encore plus la circulation et pas qu'océanique, ce sont des jets brulants qui parrent dans tous les sens et vous réparent en surface, mais pour autant le corps a ses remous que la conscience ne peut ignorer sauf à courir des risques à assumer et si l'esprit croit commander il n'en est rien, le corps a ses raisons et quand on n'est pas dans une forme olympique c'est que le limbique est passé par là qui imprime sa marque et d'un impérieux message demande qu'on se ménage sous peine de mencace, ça tourbillonne encore et il faudra bien mettre un peu d'ordre dans cette vie désordonnée, pour faire tourner le moulin de nos coeurs dans un sens plus avisé.
RépondreSupprimerquelle belle photo, une petite merveille!
RépondreSupprimer> A tous, merci de votre visite.
RépondreSupprimerJ'avais, selon mon habitude, fait réponse à chacun d'entre vous, mais Blogger n'a pas voulu envoyer mes messages. Ils se sont comme la naïade de Tilia perdus!
Il est bien tard (22 heures) et le courage me faisant défaut, pour me dédommager, à tous, pour la nuit, je confie ce poème de Emile Verhaeren: Le chant de l'eau
L'entendez-vous, l'entendez-vous
Le menu flot sur les cailloux ?
Il passe et court et glisse
Et doucement dédie aux branches,
Qui sur son cours se penchent,
Sa chanson lisse.
Là-bas,
Le petit bois de cornouillers
Où l'on disait que Mélusine
Jadis, sur un tapis de perles fines,
Au clair de lune, en blancs souliers,
Dansa ;
Le petit bois de cornouillers
Et tous ses hôtes familiers
Et les putois et les fouines
Et les souris et les mulots
Ecoutent
Loin des sentes et loin des routes
Le bruit de l'eau.
Aubes voilées,
Vous étendez en vain,
Dans les vallées,
Vos tissus blêmes,
La rivière,
Sous vos duvets épais, dès le prime matin,
Coule de pierre en pierre
Et murmure quand même.
Si quelquefois, pendant l'été,
Elle tarit sa volupté
D'être sonore et frémissante et fraîche,
C'est que le dur juillet
La hait
Et l'accable et l'assèche.
Mais néanmoins, oui, même alors
En ses anses, sous les broussailles
Elle tressaille
Et se ranime encor,
Quand la belle gardeuse d'oies
Lui livre ingénument la joie
Brusque et rouge de tout son corps.
Oh! les belles épousailles
De l'eau lucide et de la chair,
Dans le vent et dans l'air,
Sur un lit transparent de mousse et de rocailles ;
Et les baisers multipliés du flot
Sur la nuque et le dos,
Et les courbes et les anneaux
De l'onduleuse chevelure
Ornant les deux seins triomphaux
D'une ample et flexible parure ;
Et les vagues violettes ou roses
Qui se brisent ou tout à coup se juxtaposent
Autour des flancs, autour des reins ;
Et tout là-haut le ciel divin
Qui rit à la santé lumineuse des choses !
La belle fille aux cheveux roux
Pose un pied clair sur les cailloux.
Elle allonge le bras et la hanche et s'inclina
Pour recueillir au bord,
Parmi les lotiers d'or,
La menthe fine ;
Ou bien encor
S'amuse à soulever les pierres
Et provoque la fuite
Droite et subite
Des truites
Au fil luisant de la rivière.
Avec des fleurs de pourpre aux deux coins de sa bouche,
Elle s'étend ensuite et rit et se recouche,
Les pieds dans l'eau, mais le torse au soleil ;
Et les oiseaux vifs et vermeils
Volent et volent,
Et l'ombre de leurs ailes
Passe sur elle.
Ainsi fait-elle encor
A l'entour de son corps
Même aux mois chauds
Chanter les flots.
Et ce n'est qu'en septembre
Que sous les branches d'or et d'ambre,
Sa nudité
Ne mire plus dans l'eau sa mobile clarté,
Mais c'est qu'alors sont revenues
Vers notre ciel les lourdes nues
Avec l'averse entre leurs plis
Et que déjà la brume
Du fond des prés et des taillis
S'exhume.
Pluie aux gouttes rondes et claires,
Bulles de joie et de lumière,
Le sinueux ruisseau gaiement vous fait accueil,
Car tout l'automne en deuil
Le jonche en vain de mousse et de feuilles tombées.
Son flot rechante au long des berges recourbées,
Parmi les prés, parmi les bois ;
Chaque caillou que le courant remue
Fait entendre sa voix menue
Comme autrefois ;
Et peut-être que Mélusine,
Quand la lune, à minuit, répand comme à foison
Sur les gazons
Ses perles fines,
S'éveille et lentement décroise ses pieds d'or,
Et, suivant que le flot anime sa cadence,
Danse encor
Et danse.
C'est géant !!!
RépondreSupprimer> Thierry, oui, un peu lourd!
RépondreSupprimerJ'avais prévu une strophe pour chacun mais Blogger n'a pas aimé...
Vague à l'âme...
RépondreSupprimerbelle sirène chante souveraine
RépondreSupprimerEmile Verhaeren: le poète de mes récitations d'enfance à l'école
RépondreSupprimerFascinée par cette troublante chevelure. difficile de mettre des commentaires ici, ils "sautent" la plupart du temps ... Amitiés.
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