dimanche 9 novembre 2014

Eaux vertes



Hier




les eaux silencieuses




aujourd'hui,

le grand vent de la nuit a fini par déchirer, ça et là, la couche verdâtre de la végétation aquatique de surface et, avec parcimonie, apparaissent quelques nappes d'eau claire ...




où se réfléchissent désormais les arbres du bord.

La pureté retrouvée.





16 commentaires:

  1. Drap de velours vert
    le vent l'agite le déchire
    la lumière explose

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  2. et ce qui reste de couverture verte
    pointillé de l'or brun des feuilles

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    1. Les feuilles qui voltigent et tombent
      sur le "drap de velours "
      de Mémoire du silence

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  3. Tapis vert, vert-de-gris...
    Le premier accroc coûte deux cents francs
    Victoire de la Libération

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    1. Voici une nouvelle d'Elsa Triolet (prix Goncourt 1945, SVP) que je devrais relire. On ne parle plus guère de cette compagne d'Aragon ces temps ci. Au purgatoire pour un temps, encore.

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  4. Oui mais même si ces lieux superbes nous attirent, mince, p... la m... pour se baigner...
    ``(ToT)´´
    Ceci dit, le Rhône, ce n'est pas vraiment mieux. Quoique.
    (^_^)

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    1. Se baigner incognito, sous camouflage. Homme ou femme grenouille.

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  5. Que le drap s'entrouvee pour qu'aussitot les reflets s'y blotissent.

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    1. Les trois coups frappés, le rideau s'ouvre. Les arbres se mirent dans un miroir glacé.

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  6. Eaux limoneuses que l'orage bouleverse
    Il reste toujours un petit peu de d'espoir en toute chose

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    1. Ces eaux-là ne s'écoulent qu'en débordant par temps de fortes pluies ou de pluies continues. Et plutôt qu'un limon fertile, c'est une épaisse couche de vase que l'on doit trouver au fond.

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  7. Les images sont belles mais l'histoire est triste pourtant, une autre forme de vie aussi dans cet environnement si verdoyant !!!

    Vient la déchirure
    Dans le vert magma des eaux
    Miroir éphémère
    Du mercure sur fond de vase
    Reflet attristé des arbres

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    1. N'y a-t-il pas un fond de tristesse dans l'automne ?

      " Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ;
      Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !
      J’entends déjà tomber avec des chocs funèbres
      Le bois retentissant sur le pavé des cours...."

      Charles Baudelaire, Chant d'automne

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  8. Merci pour ce magnifique camaïeu de verts et de lumière !

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    1. Merci pour la visite. Sans frissonner, j'espère; ce vert peut-être inquiétant.

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