Hier
les eaux silencieuses
aujourd'hui,
le grand vent de la nuit a fini par déchirer, ça et là, la couche verdâtre de la végétation aquatique de surface et, avec parcimonie, apparaissent quelques nappes d'eau claire ...
où se réfléchissent désormais les arbres du bord.
La pureté retrouvée.
Drap de velours vert
RépondreSupprimerle vent l'agite le déchire
la lumière explose
Le verre brisé
Supprimerla lumière en éclats.
et ce qui reste de couverture verte
RépondreSupprimerpointillé de l'or brun des feuilles
Les feuilles qui voltigent et tombent
Supprimersur le "drap de velours "
de Mémoire du silence
Tapis vert, vert-de-gris...
RépondreSupprimerLe premier accroc coûte deux cents francs
Victoire de la Libération
Voici une nouvelle d'Elsa Triolet (prix Goncourt 1945, SVP) que je devrais relire. On ne parle plus guère de cette compagne d'Aragon ces temps ci. Au purgatoire pour un temps, encore.
SupprimerOui mais même si ces lieux superbes nous attirent, mince, p... la m... pour se baigner...
RépondreSupprimer``(ToT)´´
Ceci dit, le Rhône, ce n'est pas vraiment mieux. Quoique.
(^_^)
Se baigner incognito, sous camouflage. Homme ou femme grenouille.
SupprimerQue le drap s'entrouvee pour qu'aussitot les reflets s'y blotissent.
RépondreSupprimerLes trois coups frappés, le rideau s'ouvre. Les arbres se mirent dans un miroir glacé.
SupprimerEaux limoneuses que l'orage bouleverse
RépondreSupprimerIl reste toujours un petit peu de d'espoir en toute chose
Ces eaux-là ne s'écoulent qu'en débordant par temps de fortes pluies ou de pluies continues. Et plutôt qu'un limon fertile, c'est une épaisse couche de vase que l'on doit trouver au fond.
SupprimerLes images sont belles mais l'histoire est triste pourtant, une autre forme de vie aussi dans cet environnement si verdoyant !!!
RépondreSupprimerVient la déchirure
Dans le vert magma des eaux
Miroir éphémère
Du mercure sur fond de vase
Reflet attristé des arbres
N'y a-t-il pas un fond de tristesse dans l'automne ?
Supprimer" Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ;
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !
J’entends déjà tomber avec des chocs funèbres
Le bois retentissant sur le pavé des cours...."
Charles Baudelaire, Chant d'automne
Merci pour ce magnifique camaïeu de verts et de lumière !
RépondreSupprimerMerci pour la visite. Sans frissonner, j'espère; ce vert peut-être inquiétant.
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