lundi 12 mars 2012

n° 3



Dans l'angle du mur

une porte cochère

une fente discrète pour les nouvelles du jour

une collection de clous à têtes losangées et rondes

des reflets dans l'imposte

la marche sous l'usage creusée

*

Le n°2, c'était I C I


45 commentaires:

  1. en face de la grande porte cochère, une petite porte, presque batarde, qui donne envie d'entrer, d'en faire sa porte

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    1. > Brigetoun, plus intime, et si bellement décorée, sans ostentation.

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  2. Une porte plus "intime " au n°3

    Une marche qui vit du temps , des passages , des joies et des peines

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    1. > Pensées au fil de l'eau, et donnant sur un intérieur secret, peut être aussi un jardin, minuscule, au fond du couloir. A droite, prendre l'escalier: prière de s'essuyer les pieds sur le paillasson.

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  3. Retour au N°2 par une porte dérobée
    le N°3 me reste inaccessible ...

    Bonne journée Pierre

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    1. > Mémoire du silence, je vais revenir sur mes pas, le n° 1 oublié.

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  4. Une porte qui protège et invite à la fois. Des clous forgés pour décor.

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    1. > Françoise, on avait le sens du travail bien fini, jusque dans le moindre détail et cependant quoi de plus banal qu'un clou !

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    1. > Michel, je parierai que la porte est plus "jeune" que son pas de porte.

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  6. Une porte qui ressemble à une porte, ça devient rare.

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    1. > Philippe Bullot, avec la mode du PCV ou de l'aluminium, les portes ne sont plus ce qu'elles étaient. Elles ne vieilliront pas d'aussi sûre manière.

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  7. à quand la onzième porte et les séfirots ?

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    1. > Thierry, aurais-je le souffle en suffisance pour aller jusque là ? D'autant que peu familier avec la Kabbale, je sais tout juste que les mystères de la crèation résident dans les 22 lettres de l'alphabet, Daleth représentant la porte.

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    2. chacune à son nom qui exprime le chemin qui se fait dans la vie et dans la connaissance , toutes ne sont pas bonnes à pousser !

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  8. Commentaire sur la note précédente, je n'ai pas frappé à la bonne porte, ...
    "je frappe au n°1 je d'mande ....
    la concierge me répond :
    - c'est au n° 3... ah pardon

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    1. > Monique, tu as eu la chance de tomber sur un concierge, métier qui devient rare aujourd'hui. Plus de cordon pour ouvrir les portes ! Un interphone, un code et, dans le meilleur des cas, la chevillette cherrera.

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  9. heurtoir et pointes diamantées,
    voilà qui va aimanter le regard
    l'imposte fait place au jour
    et le seul battant est flanqué
    d'un beau tablier de renfort
    qui ne craint guère les coups de pieds

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    1. > Thierry, le tablier de renfort ne craint peut-être pas les coups de pieds mais craint la pluie. Est-il d'origine ? Je me pose la question.

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  10. Comme en écho à la pierre du pas
    de la porte, le linteau était fatigué
    une béquille est venue à temps le renforcer.
    Michel parle de la vieillesse, hélas !
    le poids des ans nous marque tous
    un jour ou l'autre, le vent nous pousse.

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    1. > Tilia, un brin tristounette ce jour, me semble-t-il. La béquille, je pense que tu désignes ainsi le pied droit de gauche. Curieux qu'il n'y en ait pas à droite ! Mystère du cadastre de la ville. Encore une exemple d'asymétrie qui m'enchante.

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    2. Par béquille, j'entends le renfort en métal sous le linteau et l'équerre qui le soutient du côté droit, là ou il n'a pas été possible de le faire pénétrer dans l'angle du mur. Je ne suis pas spécialiste de ces questions techniques, néanmoins je pense que cette ferraille sert à éviter un affaissement du linteau. Pour juger du risque, il faudrait voir ce qu'il y a au-dessus...

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    3. > Tilia, je vois parfaitement maintenant ce dont tu veux parler. Ce qui me frappe, c'est que l'on ne trouve cette béquille qu'à droite de l'imposte tandis qu'à gauche, c'est bien le pied-droit qui joue le rôle de soutien. Ce morceau de métal ne joue-t-il pas un rôle dans le maintien du cadre de l'imposte qui sans cela risquerait de ne trouver appui ?

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    4. On pourrait le penser. Cependant, en examinant la photo à la loupe j'en doute...

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  11. Une porte qui doit avoir bien des histoires à raconter.

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    1. > Bernard, quel âge lui donner ? jettons-nous à l'eau et disons deux siècles au moins. Elle porte fort bien cet âge.

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  12. souhaitant garder une photo souvenir d'un de ces clous, l'oeil à l'objectif, je m'avançais pour un vrai gros plan, trébuchai sur un pavé disjoint, tombai en avant et du front, frappai d'abord le clou, ensuite à la porte, la gente dame qui ouvrit, me trouva le teint plutôt pâlot...

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    1. > JEA, il ne faut, mon ami, donner ainsi de la tête contre la porte. Tête contre tête, c'est le clou qui risque d'avoir le dernier mot: enfoncez-vous bien çà dans la tête.

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  13. cela ne fait pas débat le bas des portes est ce qui s'use le plus entre frottement et humidité qui remonte et qui éclabousse en cas de forte pluie, et puis il n'y avait pas des gouttes d'eau sous chaque seuil pour favoriser l'écoulement alors la fibre se ronge et se gonfle comme une éponge, on butte aussi et sur ces tours de gonds les bas se reprisent et sont de deuxième main

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    1. > Thierry, c'est le rôle du pas de porte, légérement surélevé, que d'empêcher l'eau de pluie d'entrer.

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    2. un pas de porte qui coute assez cher quand on est commerçant, histoire de laisser entrer le client

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  14. pas une porte à remiser au clou, a bien servi et servira encore, oh il est bien parti l'enduit lazuré qui devait lui assurer une certaine tenue
    il y a des pieds qui fatiguent et sans auvent les portes craignent autant l'ardeur du soleil que la force de la pluie.

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    1. > Thierry, si on la remisait aux clous cette porte (ce n'est pas pour demain, à mon avis), c'est eux que je collectionnerais, les clous. Généralement, ils clous sont forgés et fait main. On n'en fabrique plus de ce genre sauf pour restauration des Monuments historiques.

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  15. le linteau de pierre semble suffisamment costaud pour qu'un étais ne soit point nécessaire à le soutenir dans sa fonction, alors cette cornière d'angle doit bien avoir une autre fonction cachée

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    1. > Thierry, je suis persuadé qu'il s'agit de la fixation de l'imposte qui est indépendante de l'huis. Elle est seulement appliquée contre le linteau et les pattes de fixation intérieures sont renforcées extérieurement par cette cornière.

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  16. Bonsoir Pierre.
    Curieuse, cette porte ... Il semble qu'il y ait des anachronismes ...
    La pierre de seuil semble plus ancienne que la porte elle-même, et j'ai l'impression que le mur " blanc " à droite a été rajouté (la marche devait se prolonger et resterait donc en partie dissimulée).
    La main rencontre peut-être une certaine difficulté à épouser la poignée ...
    Mais ce ne sont qu'impressions ...

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    1. > Midolu, les portes ne seraient-elles pas le reflet de leur propriétaire ou à tout le moins de ceux qui l'ont commandée ?
      On change plus aisément la porte que son seuil. Pour le mur à droite, c'est également mon avis. Pour la poignée, il faut remarquer la petite encoche, sous forme d'évidement dans le mur, pour en faciliter la saisie.

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  17. C'est surtout l'usure du seuil en pierre qui m'impressionne

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  18. voilà une porte qui trouve sa place ici => http://t-photographe.over-blog.com/article-journee-portes-ouvertes-97277821.html

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    1. > Marie, je connaissais ce site et j'y ai laissé les coordonnées du blog sans pour autant qu'une porte s'ouvre ou se ferme... Merci.

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  19. Pierre, si quelqu'un la remisait aux clous cette porte, je voulais aussi un clou pour ma collection! La porte, me semble, n'est pas à l'aise, les murs la serrent, ne lui donnent pas le bon espace. Elle reste asphyxié!

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    1. > Neyde, tu fais collection de clous ? Range-les soigneusement la pointe dans un bouchon de liège.
      Mais que diable vient faire ce mur, là, à droite ?

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  20. l'usure du seuil dissymétrique montre bien comment s'engouffrent les visiteurs, plus près de la clenche que des gonds pas de dévergondés pour autant mais une porte tant qu'elle n'est pas ouverte en grand ne livre pas un plein passage

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    1. > Thierry, l'huis s'ouvrant et déjà l'on s'engouffre, légèrement de biais, la pierre s'usant à l'opposé des gonds. Avec une porte à deux battants, l'usure se fera dans le mitan...

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