> Pensées au fil de l'eau, et donnant sur un intérieur secret, peut être aussi un jardin, minuscule, au fond du couloir. A droite, prendre l'escalier: prière de s'essuyer les pieds sur le paillasson.
> Thierry, aurais-je le souffle en suffisance pour aller jusque là ? D'autant que peu familier avec la Kabbale, je sais tout juste que les mystères de la crèation résident dans les 22 lettres de l'alphabet, Daleth représentant la porte.
Commentaire sur la note précédente, je n'ai pas frappé à la bonne porte, ... "je frappe au n°1 je d'mande .... la concierge me répond : - c'est au n° 3... ah pardon
> Monique, tu as eu la chance de tomber sur un concierge, métier qui devient rare aujourd'hui. Plus de cordon pour ouvrir les portes ! Un interphone, un code et, dans le meilleur des cas, la chevillette cherrera.
heurtoir et pointes diamantées, voilà qui va aimanter le regard l'imposte fait place au jour et le seul battant est flanqué d'un beau tablier de renfort qui ne craint guère les coups de pieds
Comme en écho à la pierre du pas de la porte, le linteau était fatigué une béquille est venue à temps le renforcer. Michel parle de la vieillesse, hélas ! le poids des ans nous marque tous un jour ou l'autre, le vent nous pousse.
> Tilia, un brin tristounette ce jour, me semble-t-il. La béquille, je pense que tu désignes ainsi le pied droit de gauche. Curieux qu'il n'y en ait pas à droite ! Mystère du cadastre de la ville. Encore une exemple d'asymétrie qui m'enchante.
Par béquille, j'entends le renfort en métal sous le linteau et l'équerre qui le soutient du côté droit, là ou il n'a pas été possible de le faire pénétrer dans l'angle du mur. Je ne suis pas spécialiste de ces questions techniques, néanmoins je pense que cette ferraille sert à éviter un affaissement du linteau. Pour juger du risque, il faudrait voir ce qu'il y a au-dessus...
> Tilia, je vois parfaitement maintenant ce dont tu veux parler. Ce qui me frappe, c'est que l'on ne trouve cette béquille qu'à droite de l'imposte tandis qu'à gauche, c'est bien le pied-droit qui joue le rôle de soutien. Ce morceau de métal ne joue-t-il pas un rôle dans le maintien du cadre de l'imposte qui sans cela risquerait de ne trouver appui ?
souhaitant garder une photo souvenir d'un de ces clous, l'oeil à l'objectif, je m'avançais pour un vrai gros plan, trébuchai sur un pavé disjoint, tombai en avant et du front, frappai d'abord le clou, ensuite à la porte, la gente dame qui ouvrit, me trouva le teint plutôt pâlot...
> JEA, il ne faut, mon ami, donner ainsi de la tête contre la porte. Tête contre tête, c'est le clou qui risque d'avoir le dernier mot: enfoncez-vous bien çà dans la tête.
cela ne fait pas débat le bas des portes est ce qui s'use le plus entre frottement et humidité qui remonte et qui éclabousse en cas de forte pluie, et puis il n'y avait pas des gouttes d'eau sous chaque seuil pour favoriser l'écoulement alors la fibre se ronge et se gonfle comme une éponge, on butte aussi et sur ces tours de gonds les bas se reprisent et sont de deuxième main
pas une porte à remiser au clou, a bien servi et servira encore, oh il est bien parti l'enduit lazuré qui devait lui assurer une certaine tenue il y a des pieds qui fatiguent et sans auvent les portes craignent autant l'ardeur du soleil que la force de la pluie.
> Thierry, si on la remisait aux clous cette porte (ce n'est pas pour demain, à mon avis), c'est eux que je collectionnerais, les clous. Généralement, ils clous sont forgés et fait main. On n'en fabrique plus de ce genre sauf pour restauration des Monuments historiques.
le linteau de pierre semble suffisamment costaud pour qu'un étais ne soit point nécessaire à le soutenir dans sa fonction, alors cette cornière d'angle doit bien avoir une autre fonction cachée
> Thierry, je suis persuadé qu'il s'agit de la fixation de l'imposte qui est indépendante de l'huis. Elle est seulement appliquée contre le linteau et les pattes de fixation intérieures sont renforcées extérieurement par cette cornière.
Bonsoir Pierre. Curieuse, cette porte ... Il semble qu'il y ait des anachronismes ... La pierre de seuil semble plus ancienne que la porte elle-même, et j'ai l'impression que le mur " blanc " à droite a été rajouté (la marche devait se prolonger et resterait donc en partie dissimulée). La main rencontre peut-être une certaine difficulté à épouser la poignée ... Mais ce ne sont qu'impressions ...
> Midolu, les portes ne seraient-elles pas le reflet de leur propriétaire ou à tout le moins de ceux qui l'ont commandée ? On change plus aisément la porte que son seuil. Pour le mur à droite, c'est également mon avis. Pour la poignée, il faut remarquer la petite encoche, sous forme d'évidement dans le mur, pour en faciliter la saisie.
Pierre, si quelqu'un la remisait aux clous cette porte, je voulais aussi un clou pour ma collection! La porte, me semble, n'est pas à l'aise, les murs la serrent, ne lui donnent pas le bon espace. Elle reste asphyxié!
l'usure du seuil dissymétrique montre bien comment s'engouffrent les visiteurs, plus près de la clenche que des gonds pas de dévergondés pour autant mais une porte tant qu'elle n'est pas ouverte en grand ne livre pas un plein passage
> Thierry, l'huis s'ouvrant et déjà l'on s'engouffre, légèrement de biais, la pierre s'usant à l'opposé des gonds. Avec une porte à deux battants, l'usure se fera dans le mitan...
en face de la grande porte cochère, une petite porte, presque batarde, qui donne envie d'entrer, d'en faire sa porte
RépondreSupprimer> Brigetoun, plus intime, et si bellement décorée, sans ostentation.
SupprimerUne porte plus "intime " au n°3
RépondreSupprimerUne marche qui vit du temps , des passages , des joies et des peines
> Pensées au fil de l'eau, et donnant sur un intérieur secret, peut être aussi un jardin, minuscule, au fond du couloir. A droite, prendre l'escalier: prière de s'essuyer les pieds sur le paillasson.
SupprimerRetour au N°2 par une porte dérobée
RépondreSupprimerle N°3 me reste inaccessible ...
Bonne journée Pierre
> Mémoire du silence, je vais revenir sur mes pas, le n° 1 oublié.
SupprimerUne porte qui protège et invite à la fois. Des clous forgés pour décor.
RépondreSupprimer> Françoise, on avait le sens du travail bien fini, jusque dans le moindre détail et cependant quoi de plus banal qu'un clou !
SupprimerC'est la vieillesse. Nous y reconnaissons-nous ?
RépondreSupprimerLa porte aurait-elle été taillée au profil de l'usure de la pierre de seuil ?
> Michel, je parierai que la porte est plus "jeune" que son pas de porte.
SupprimerUne porte qui ressemble à une porte, ça devient rare.
RépondreSupprimer> Philippe Bullot, avec la mode du PCV ou de l'aluminium, les portes ne sont plus ce qu'elles étaient. Elles ne vieilliront pas d'aussi sûre manière.
Supprimerà quand la onzième porte et les séfirots ?
RépondreSupprimer> Thierry, aurais-je le souffle en suffisance pour aller jusque là ? D'autant que peu familier avec la Kabbale, je sais tout juste que les mystères de la crèation résident dans les 22 lettres de l'alphabet, Daleth représentant la porte.
Supprimerchacune à son nom qui exprime le chemin qui se fait dans la vie et dans la connaissance , toutes ne sont pas bonnes à pousser !
SupprimerCommentaire sur la note précédente, je n'ai pas frappé à la bonne porte, ...
RépondreSupprimer"je frappe au n°1 je d'mande ....
la concierge me répond :
- c'est au n° 3... ah pardon
> Monique, tu as eu la chance de tomber sur un concierge, métier qui devient rare aujourd'hui. Plus de cordon pour ouvrir les portes ! Un interphone, un code et, dans le meilleur des cas, la chevillette cherrera.
Supprimerheurtoir et pointes diamantées,
RépondreSupprimervoilà qui va aimanter le regard
l'imposte fait place au jour
et le seul battant est flanqué
d'un beau tablier de renfort
qui ne craint guère les coups de pieds
> Thierry, le tablier de renfort ne craint peut-être pas les coups de pieds mais craint la pluie. Est-il d'origine ? Je me pose la question.
SupprimerComme en écho à la pierre du pas
RépondreSupprimerde la porte, le linteau était fatigué
une béquille est venue à temps le renforcer.
Michel parle de la vieillesse, hélas !
le poids des ans nous marque tous
un jour ou l'autre, le vent nous pousse.
> Tilia, un brin tristounette ce jour, me semble-t-il. La béquille, je pense que tu désignes ainsi le pied droit de gauche. Curieux qu'il n'y en ait pas à droite ! Mystère du cadastre de la ville. Encore une exemple d'asymétrie qui m'enchante.
SupprimerPar béquille, j'entends le renfort en métal sous le linteau et l'équerre qui le soutient du côté droit, là ou il n'a pas été possible de le faire pénétrer dans l'angle du mur. Je ne suis pas spécialiste de ces questions techniques, néanmoins je pense que cette ferraille sert à éviter un affaissement du linteau. Pour juger du risque, il faudrait voir ce qu'il y a au-dessus...
Supprimer> Tilia, je vois parfaitement maintenant ce dont tu veux parler. Ce qui me frappe, c'est que l'on ne trouve cette béquille qu'à droite de l'imposte tandis qu'à gauche, c'est bien le pied-droit qui joue le rôle de soutien. Ce morceau de métal ne joue-t-il pas un rôle dans le maintien du cadre de l'imposte qui sans cela risquerait de ne trouver appui ?
SupprimerOn pourrait le penser. Cependant, en examinant la photo à la loupe j'en doute...
SupprimerUne porte qui doit avoir bien des histoires à raconter.
RépondreSupprimer> Bernard, quel âge lui donner ? jettons-nous à l'eau et disons deux siècles au moins. Elle porte fort bien cet âge.
Supprimersouhaitant garder une photo souvenir d'un de ces clous, l'oeil à l'objectif, je m'avançais pour un vrai gros plan, trébuchai sur un pavé disjoint, tombai en avant et du front, frappai d'abord le clou, ensuite à la porte, la gente dame qui ouvrit, me trouva le teint plutôt pâlot...
RépondreSupprimer> JEA, il ne faut, mon ami, donner ainsi de la tête contre la porte. Tête contre tête, c'est le clou qui risque d'avoir le dernier mot: enfoncez-vous bien çà dans la tête.
Supprimercela ne fait pas débat le bas des portes est ce qui s'use le plus entre frottement et humidité qui remonte et qui éclabousse en cas de forte pluie, et puis il n'y avait pas des gouttes d'eau sous chaque seuil pour favoriser l'écoulement alors la fibre se ronge et se gonfle comme une éponge, on butte aussi et sur ces tours de gonds les bas se reprisent et sont de deuxième main
RépondreSupprimer> Thierry, c'est le rôle du pas de porte, légérement surélevé, que d'empêcher l'eau de pluie d'entrer.
Supprimerun pas de porte qui coute assez cher quand on est commerçant, histoire de laisser entrer le client
Supprimerpas une porte à remiser au clou, a bien servi et servira encore, oh il est bien parti l'enduit lazuré qui devait lui assurer une certaine tenue
RépondreSupprimeril y a des pieds qui fatiguent et sans auvent les portes craignent autant l'ardeur du soleil que la force de la pluie.
> Thierry, si on la remisait aux clous cette porte (ce n'est pas pour demain, à mon avis), c'est eux que je collectionnerais, les clous. Généralement, ils clous sont forgés et fait main. On n'en fabrique plus de ce genre sauf pour restauration des Monuments historiques.
Supprimerle linteau de pierre semble suffisamment costaud pour qu'un étais ne soit point nécessaire à le soutenir dans sa fonction, alors cette cornière d'angle doit bien avoir une autre fonction cachée
RépondreSupprimer> Thierry, je suis persuadé qu'il s'agit de la fixation de l'imposte qui est indépendante de l'huis. Elle est seulement appliquée contre le linteau et les pattes de fixation intérieures sont renforcées extérieurement par cette cornière.
SupprimerBonsoir Pierre.
RépondreSupprimerCurieuse, cette porte ... Il semble qu'il y ait des anachronismes ...
La pierre de seuil semble plus ancienne que la porte elle-même, et j'ai l'impression que le mur " blanc " à droite a été rajouté (la marche devait se prolonger et resterait donc en partie dissimulée).
La main rencontre peut-être une certaine difficulté à épouser la poignée ...
Mais ce ne sont qu'impressions ...
> Midolu, les portes ne seraient-elles pas le reflet de leur propriétaire ou à tout le moins de ceux qui l'ont commandée ?
SupprimerOn change plus aisément la porte que son seuil. Pour le mur à droite, c'est également mon avis. Pour la poignée, il faut remarquer la petite encoche, sous forme d'évidement dans le mur, pour en faciliter la saisie.
C'est surtout l'usure du seuil en pierre qui m'impressionne
RépondreSupprimer> Gérard, une pierre tendre et douce au pied.
Supprimervoilà une porte qui trouve sa place ici => http://t-photographe.over-blog.com/article-journee-portes-ouvertes-97277821.html
RépondreSupprimer> Marie, je connaissais ce site et j'y ai laissé les coordonnées du blog sans pour autant qu'une porte s'ouvre ou se ferme... Merci.
SupprimerPierre, si quelqu'un la remisait aux clous cette porte, je voulais aussi un clou pour ma collection! La porte, me semble, n'est pas à l'aise, les murs la serrent, ne lui donnent pas le bon espace. Elle reste asphyxié!
RépondreSupprimer> Neyde, tu fais collection de clous ? Range-les soigneusement la pointe dans un bouchon de liège.
SupprimerMais que diable vient faire ce mur, là, à droite ?
l'usure du seuil dissymétrique montre bien comment s'engouffrent les visiteurs, plus près de la clenche que des gonds pas de dévergondés pour autant mais une porte tant qu'elle n'est pas ouverte en grand ne livre pas un plein passage
RépondreSupprimer> Thierry, l'huis s'ouvrant et déjà l'on s'engouffre, légèrement de biais, la pierre s'usant à l'opposé des gonds. Avec une porte à deux battants, l'usure se fera dans le mitan...
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