mercredi 7 mars 2012

de ma fenêtre

Tour en poivrière


























         








                                                    poudrée et pomponnée






un campanile surmonté d'une croix








































Autre tour,  un détour





36 commentaires:

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    1. > Michel, une petite famille, ce serait beaucoup dire. Nous ne sommes pas ici en cité de Carcassonne. A cent mètres, sur la gauche, une autre tour assez semblable, transformée en pigeonnier et possédant 750 boulins. Les deux tours seraient datées du XVIIè siècle.

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  2. quelle belle franchise ample - solide, drue, fermée mais aimable

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    1. > Brigetoun, elle n'a pas l'élégance de la Tour Blanche orléanaise; un peu enveloppée sans pour autant être obèse. Servait de réservoir d'eau pour les besoins d'un grand jardin qui se trouvait à son pied.

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  3. 3/3
    j'ai tout vu
    de la tour enneigée
    sans chemin
    de croix

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    1. > Maria-d, c'est un très beau jour aujourd'hui ! Je me suis toujours demandé de la raison de la croix sur le campanile. Aurait-elle eut, cette tour, faisant partie du domaine d'un château, une fonction de chapelle ?

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  4. De prime abord, je m'interrogeais sur le pourquoi du sparadrap sous l'œil de la belle au chapeau cloche. En lisant la réponse à Brigetoun, je pense avoir la réponse : c'est sans doute pour éviter de la faire pleurer !

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    1. > Tilia, je me souviens de fuites le long de son mur auxquelles on a dû mettre le holà. Mais aujourd'hui, le sparadrap est sans nécessité, le jardin n'étant plus entretenu...

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  5. Regard sur la tour
    Bien qu'en retour elle vous nargue
    Quand la tour prend garde

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    1. > Monique, une chanson enfantine, paroles et musique perdues dans le vent

      La tour, prends garde
      De te laisser abattre
      Nous n'avons garde
      De nous laisser abattre
      J'irai me plaindre
      Au Duc de Bourbon
      Allez vous plaindre
      Au Duc des cornichons

      Mon Duc, mon Prince
      Je tombe à vos genoux
      Mon capitaine, Mon colonel
      Que me demandez-vous ?
      Votre cher fils
      Pour abattre la tour.
      Allez mon fils
      Pour abattre la tour.

      La tour, prends garde
      De te laisser abattre
      Nous n'avons garde
      De nous laisser abattre.
      Mon Duc, mon Prince
      Je viens à vos genoux
      Mon capitaine, Mon colonel
      Que me demandez-vous ?
      Votre présence, votre présence
      Pour abattre la tour.
      Je vais moi-même
      Pour abattre la tour.

      La tour, prends garde
      De te laisser abattre
      Nous n'avons garde
      De nous laisser abattre.

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  6. C'est du poivre blanc sur le toit de cette tour ? atchoum ! ! ! !

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    1. > Gérard, à tes souhaits.
      Du poivre gris pour éloigner les soucis, du poivre noir sternutoire, du poivre blanc et sel pour les cheveux.

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  7. tu es un guérisseur ...la note est salée aussi ?

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    1. > Gérard, à défaut d'être guérisseur, j'aurais mieux fait d'entreprendre des études de Médecine...Le monde se porterait peut-être moins mal.

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  8. Tout de suite c'est Montaigne qui me vient à l'esprit

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    1. > Pensées au fil de l'eau, un refuge pour le philosophe, trois étages comme ici, la librairie tout en haut. Ce qui me gênerai, ce sont ces fenêtres murées, moi qui aime tant la lumière !

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  9. Elle porte chapeau
    Poivre et sel au crépuscule
    Qu'elle ne peut cacher

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    1. > Monique, elle a plutôt un air bonne femme, coiffée comme une paysanne d'antan, un fichu sur la tête, sans prétention ni recherche, jeté à la hâte.

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  10. Ce voile blanc lui donne belle prestance
    un prisonnier est encore caché ?un carreau reste brisé
    Une tour ou pigeonnier cela s'entend
    Tout un symbole de puissante demeure et de nos jours
    Belle maison se doit d'avoir sa tour... !!

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    1. > Arlettart, une belle maison, un chateau plutôt, en des lieux historiques. Un très vieux domaine royal offert par Louis VII aux Chevaliers de Saint Lazare chassés de Jérusalem qui en firent une léproserie et le Siège de leur Ordre. Le château actuel a été édifié au tout début du XVIIIè siècle.

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  11. pas de tour à éternuer ni de tour de poivrier
    les grains ont ils emperlé que voici la tuile
    saupoudrée

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    1. > Thierry, photographies prises au dernier épisode neigeux, à vrai dire à sa toute fin d'où la légéreté du voile blanc sur les tuiles.

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  12. Qui lui aurait mis la pompe au nez aurait voulu clairement l'honorer mais là c'est de blizzard qu'elle est habillée, pas du prêt à pomponner
    on ne va pas sonner une retraite honteuse!

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    1. > Thierry, elle a encore une certaine allure et mériterait un coup de jeune, si tu vois ce que je veux dire.

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  13. le carreau est brisé mais la neige est bissée
    et la laine biffée

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    1. > Thierry, le carreau est cassé et les oiseaux doivent y nicher. Le soir, une hulotte sort de son dortoir et glisse son chant très doux pour bercer nos nuits.

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    2. le carreau est cassé et les oiseaux casés, tout est parfait pour s'abriter des intempéries, alors hululer à la pleine lune ça ne fait pas pulluler les mulots

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  14. Sur la deuxième photo, je l'imagine regardant le photographe, un sourire, un clin d'oeil, je t'ai joué un " tour " ...

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    1. > Midolu, si tu parles de la hulotte hôtesse de ces lieux, lorsqu'elle sort, le photographe est déjà dessous la couette depuis longtemps...

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    2. Je n'ai pas été assez explicite ; je parlais de la tour elle-même, telle que je la ressens sur cette deuxième image ... Un peu dissimulée derrière les branchages, un petit air amusé, comme si elle avait joué un tour ...

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    3. > Midolu, de la dame, bien évidemment, derrière sa voilette, un petit air coquin.

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  15. eh voilà tout dépend Pierre justement de ce regard qu'on porte sur elle, j'y voyais une dame "enchapeautée" là où vous y voyez une paysanne sous son fichu
    en fait elle cache bien son jeu-;)!!!!

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    1. > Monique, un regard changeant. En fichu de paysanne, enchapeautée en villageoise, et la voici maintenant derrière une voilette, avec quelques grains de beauté...

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  16. Trois moments dans la vie d'une tour :
    à la première photo, sans mysthère, la surprise d'être photografié;
    à la deuxième, sans succès, elle éssaie de se cacher derrière les rameaux;
    à la troisième, elle joue la coquette et se cache (un petit peu!) derrière un éventail de fueillages!
    ============================
    Et ta fenêtre, tu ne vas pas nous montrer?

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    1. > Neyde,ton commentaire est charmant pour ces trois regards sur la tour dont on ne peut (malheureusement) faire le tour.
      Quant à ma fenêtre, elle n'a rien de particulier sinon d'avoir vue sur la tour.

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