Au détour d'une rue descendant à la Loire
une tour de belle allure encore
un sorte de donjon de l'ancienne muraille
les meurtrières élargies en fenêtres
quelques fantaisies ajoutées sur le toit
la voici en logis transformée.
Pas de plus beau point de chute
pour le Service Archéologique de la ville
Passé et présent mêlés.
Orléans, ville d'Art et d'Histoire, la Tour Blanche
rondeur moyennageuse, fenêtres renaissance, utilisation moderne, évolution de la ville
RépondreSupprimer> Brigetoun, sans oublier la base , trois rangs de briques, trois rangs de pierres, en alternance, la muraille gallo-romaine (visible sur la seconde image).
SupprimerLes graffitis et les tags abiment la rue.
RépondreSupprimer> Philippe Bullot, si tel avait le cas, j'aurais cadré au plus près sur la tour. Mais je voulais illustrer le passé et le présent en symbiose. Et ces tags maîtrisés n'éclairent-ils pas la rue ?
SupprimerC'est un présent qui ne semble pas plaisant mais je suis un vieil ours ;-)
Supprimer> Philippe Bullot, cette rue conduit à une friche industrielle dont j'ai déjà montré tout récemment quelques images et dont les murs de l'ancienne vinaigrerie servent d'école aux tagueurs. Pour ma part, je les trouve extrêmement sages et leurs oeuvres - il s'agit bien d'oeuvre - éclairent un quartier qui sans cela serait misérable.
SupprimerSurprenante lucarne, l'œil mi-clos
RépondreSupprimer> Tilia, pour les parties hautes (que nous ne connaissons pas), elles ont été élevées sous Philippe Auguste. Puis cette tour a subi de nombreuses modifications tout au long des XIV et XVè siècles. Les archères ont été agrandies pour accueillir les canons, notamment. Au XVè siècle, la tour perd toute fonction défensive lors de l'élévation de la troisième enceinte qui étend la ville fortifiée vers l'est, jusqu'à la Motte-Sanguin. Elle devient alors une banale habitation.
SupprimerQuant aux machicoulis du sommet - comme tu le remarques - et les lucarnes qui les surmontent sont pures fantaisies architecturales du XIXè siècle... à la Viollet-le-Duc !
Petites ruelles où l'ombre se glisse à l'oreille des murs
RépondreSupprimer> Mémoire du silence, un quartier à demi-abandonné où il me tarde de repartir en exploration dans l'esprit de Tristes Tropiques. Le côté "civilisé" de la Tour se trouve de l'autre côté, rue de la Tour Neuve. Ici, la rue Saint Flou donne la limite intérieure de la première enceinte du IVè siècle!
SupprimerLa rue est interdite dans les deux sens ou bien ?
Vu les boute-roues !
> Michel, la rue Saint Flou n'est pas interdite à la circulation; elle est en un seul sens, dans le sens de descente à la Loire. Le panneau d'interdiction visible sur la première photo est placé légèrement de biais qui pourrait le faire croire. En fait, il concerne la rue transversale à gauche, la rue Coligny. Bravo pour le coup d'oeil: cet ancien quartier a conservé de biens intéressants boutte-roues.
RépondreSupprimerLa tour blanche contraste avec les couleurs sur le vieux mur.
RépondreSupprimer> Tanette, c'est bien pourquoi j'ai choisi ce cadrage. Un quartier peu fréquenté mais plein de contrastes.
SupprimerUne rue pleine de charme où ancien et moderne se cotoyent
RépondreSupprimer> Pensées au fil de l'eau, la ville est un monde en soi. Un musée à ciel ouvert où j'aime me perdre, mêlant les histoires anciennes aux faits divers. A l'histoire d'aujourd'hui.
Supprimer"....l'ancien et le nouveau oh oh oh oh...
RépondreSupprimerMais ya qu'un cheveu sur la tête à Mathieu et ya qu'une dent sur la mâchoire à Jean..."
Bon, c'était pour rire ! Je la trouve toute mignonne cette petite tourelle, quant aux graffitis eh oui ils "fleurissent" un peu partout, des fleurs sans odeurs mais très colorées, c'était encore pour rire...
> j'ai grande envie, Monique, de vous répondre par ce poème de Rimbaud :
SupprimerOn n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans.
- Un beau soir, foin des bocks et de la limonade,
Des cafés tapageurs aux lustres éclatants !
- On va sous les tilleuls verts de la promenade.
Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin !
L'air est parfois si doux, qu'on ferme la paupière ;
Le vent chargé de bruits - la ville n'est pas loin -
A des parfums de vigne et des parfums de bière....
(...)
peut-être l'âge des artistes de la rue...
Belle Dame à sa fenêtre....en un signe discret nous invite à entrer
RépondreSupprimer> Arlettart, l'histoire est triste mais puisqu'il s'agit de murailles et de tour pourquoi ne pas évoquer ce Maréchal-là et sa dame dans cette chanson de notre enfance?
SupprimerMadame à sa tour monte
Mironton, mironton, mirontaine,
Madame à sa tour monte
Si haut qu'elle peut monter (ter)
Elle voit venir son page,
Mironton, mironton, mirontaine,
Elle voit venir son page
Tout de noir habillé (ter)
Beau page, mon beau page
Mironton, mironton, mirontaine,
Beau page, mon beau page
Quelles nouvelles apportez ? (ter)
Aux nouvelles que j'apporte
Mironton, mironton, mirontaine,
Aux nouvelles que j'apporte
Vos beaux yeux vont pleurer (ter)
(...)
Pour sûr qu'il saura les essuyer...
Je pensais justement à cette comptine sans m'en souvenir vraiment mais seulement que ses" beaux yeux vont pleurer!!!"
SupprimerMerci à toi
j'irais bien y faire un tour pour voir au delà du flou artistique les membrures de l'édifice, et quelque soubassement hors d'âge.
RépondreSupprimer> Thierry, les soubassements sont hors-d'âge mais de bon vîntage et millésimés.
SupprimerJ'ai lu tes réponses au sujet de tags qui éclairent le quartier, au moins la rue, tu m'as convaincu
RépondreSupprimer> Gérard, et il n'y a pas de débordement. Cet ancien quartier industriel démoli est plus ou moins dévolu à l'art des rues sur les grands murs qui subsistent et admis comme tel.
SupprimerÀ mon avis,cette ruelle peut être peu frequentée, mais sur ton blog elle se transforme et prend la gaieté. La tourelle est serieuse mais les tags maîtrisés au fond de la photo, en fait,éclairent la rue et lui donnent un certain mouvement.
RépondreSupprimerJ'aime bien ces photos;elles montrent l'ancien avec des coups de pinceau d'aujourd'hui.
> Neyde, les façades des cathédrales, la statuaire, les maisons étaient à l'époque peintes, rehaussées parfois de beaux et vifs éclats de couleurs. Pourquoi ne pas fleurir ces murs en déshérence aujourd'hui ?
SupprimerJe ne suis pas vraiment convaincue pour les tags. Les vieilles pierres ont-elles vraiment besoin d'être illuminées de la sorte ? Ces tags et graffitis qui sont quasiment les mêmes partout dans le Monde uniformisent les villes, mais aussi les campagnes.
RépondreSupprimer> Françoise, ce ne sont pas les vieilles pierres qui ici sont peintulurées mais les murs d'une ancienne fabrique. Une sorte d'école du Street Art s'y excerce régulièrement et par conséquent les motifs changent assez régulièrement.
SupprimerTant que la Tour Blanche restera vierge, il n'y a rien à dire et surtout ne pas évoquer une certain vandalisme comme on le voit ailleurs malheureusement.
Très jolie calade, comme on dit par chez nous ;)
RépondreSupprimerEt puis j'aime bien ce mélange des genres, cette touche de fraîcheur apportée par les tags : cela prouve une belle ouverture d'esprit !
Amicales pensées
DoMi
> Asiemutée, pas tout à fait une calade (bien que son étroitesse et le fait qu'elle dévale vers le fleuve pourrait le faire penser), pas tout à fait une rue (bien que les voitures puissent y circuler). Elle possède bien une évacuation des eaux de pluie centrale mais elle n'est pas pavée de galets de rivière. Réservons ce terme de calade au Midi: ici, au Nord de la Loire, on ne connaît pas même le mot !
SupprimerUne préférence accompagnée d'un sourire pour la deuxième photographie : les tags colorés viennent tenir compagnie et égayer la tour Blanche qui semble faire un clin d'oeil à cette jeunesse retrouvée ...
RépondreSupprimerPourquoi tour " Blanche " ? Je n'ai pas trouvé de réponse et j'imagine que ce n'est pas à cause de la couleur claire qu'elle arbore ...
> Midolu, les tours des anciennes enceintes ont toute reçues des noms, tour Neuve, tour d'Avallon, de la Belle Croix, de Saint-Flou, des Vergers Saint-Sauzon, de Saint-Samson, de Saint-Etienne, etc. Plus d'une vingtaine rien que pour les première et seconde enceintes !
SupprimerNotre tour Blanche a sans doute été dénommée ainsi en rapport, tout simplement, avec la blancheur de son appareil.
C'était donc bien pour ce motif. Et il est important maintenant de " conserver " la clarté de l'appareil pour respecter cette dénomination.
SupprimerMerci, Pierre.
illuminé ou enluminé là est toute la question ? me semble t il !
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