Allant par la ville
flânant par les rues
à chaque pas rattrappé par l'hier
un signe un vestige
fragments d'un autre jour
*
Si le présent est sans étendue (Augustin) que dirons-nous du passé ? Il vient nous submerger comme un fleuve qui monte nous mouille jusqu'au corps...
Orléans, centre ancien, ville d'Art et d'Histoire, par les rues
C'est dans l'éternité que, dès à présent, il faut vivre. Et c'est dès à présent qu'il faut vivre dans l'éternité. Qu'importe la vie éternelle, sans la conscience à chaque instant de cette durée.
RépondreSupprimerAndré Gide
Milosz :
RépondreSupprimer- "Le passé est une invention du vivant qui s'explique par son désir à partir de lui mais qui le déguise à l'aide de lui..."
le charme, la beauté du matériau, de l'ouvrage, les mains qui ont fait, les mains qui ont touché
RépondreSupprimerLoin de moi le sentiment d'être heurté par ce sujet.
RépondreSupprimerIl est nouveau et devra être exhaustif : le catalogue des heurtoirs !
Au passage , une empreinte
RépondreSupprimerCette collection de heurtoirs (tu sais que j'aime bien les portes et les heurtoirs) ira parfaitement avec ta collection de portes !
RépondreSupprimerToc Toc Toc
Qui est là
Qui est-ce qui frappe à ma porte ?
Combien de fois ces heurtoirs ont chanté cette chanson là ?
Biseeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeee
ET BONNES FÊTES DE NOEL !
> Pat, non sans une certaine ambiguité cette affirmation de Gide, une indécision mais c'est de sa vie qu'il parle, n'est-ce pas ?
RépondreSupprimer> JEA, le passé, l'histoire, la sienne,la nôtre, toute petite qui avec des millions d'autres fait la grande.
> Brigetoun, tellement plus sympathique le bruit du marteau qui résonne dans le couloir.
> Cat Cat, pourquoi pas, le début d'un catalogue. Le mobilier urbain ancien est tellement plus intéressant que le contemporain. Sur Pêle-mêle, mon premier blog, j'ai déjà fait paraître de tels ornements de portes, notamment cévenols. Ils deviennent de plus en plus rares, les collectionneurs plus ou moins délicats à l'affût ! Mais je n'ai pas dit mon dernier mot et si le coeur t'en dit, Avignon ne doit pas être en reste sur la question.
> Pat, le marteau sur l'enclume sonne clair. En réponse, des pas pressés dans l'escalier, le coeur battant : "J'arrive ! "
> Christineeeee, j'évoquais à l'instant les heurtoirs du quai André Chamson à Valleraugue que j'ai tant de fois photographié. Depuis, nombre d'entre eux manquent à l'appel. Et j'en retrouve ici, à Orléans, dans la vieille ville, quelques uns décorant les portes.
Bonnes fêtes à toi et pour tous les tiens.
Magnifiques portes
RépondreSupprimerMagnifiques photos
la n°1 est une véritable peinture
J'aime ces portes, elles me rappellent celles que tu présentais en fin d'année 2006 et laquelle un jour j'osai pousser pour entrer chez toi à "pêle mêle"
Beaux jours à toi ami
> Maria-D, mais tu as fait un véritable travail de paléographe ! En 2006. Je n'avais pas encore été cherché la référence. Merci de l'avoir fait. La numéro 1 ressemble en tout point à l'une d'une porte, par ailleurs magnifique, de Valleraugue. Peut-être la même époque.
RépondreSupprimerVoici donc bientôt cinq années que chaque jour ou presque nous échangeons : un lustre !
Bonnes fêtes en joie et en lumière pour toi et tutti.
Quand le vent s'emporte
RépondreSupprimeril claque les portes,
puis revient sans frapper
ni s'essuyer les pieds.
> Tilia, ah ! le vilain vent ! N'a que faire d'un décrottoir ou d'un marteau, par les fentes, sans façon, il s'infiltre et siffle dans les interstices. Il grimpe dans l'escalier quatre à quatre faisant fi de la rampe et sur la pâlier s'installe pour toute la nuit sous le paillasson.
RépondreSupprimerPoignées, heurtoirs, boutons, le nécessaire se fait beau.
RépondreSupprimerExisterait-il des heurtoirs où la boule serait tenue par une main gauche ? ... Je n'en ai pas rencontré.
Parfois, j'apprécie de me plonger dans les pages d'anciens catalogues de fonte d'art. Les fontaines et autres ouvrages et monuments racontent aussi l'Histoire.
Surtout un tel passé symbolique.On aime à imaginer la vie et même l'émergence de ces heurtoirs, ces ouvrages que tant de mains ont actionnés: gantées ou non, froissées, effilées ou plus grossières: ont-elles caressé le métal ou bien ont-elles joué d'impatience?
RépondreSupprimerBonnes fêtes Pierre.
Nous avions oublié d’être mortels. Nous avions oublié la résurgence indomptable du sentiment. Nous ne savons pas juger du parti pris des choses. L’habitude est une force violente de la contrainte. L’imaginaire, pourtant invincible, crapote. Il accepte quelquefois le liturgique, l’assainissement incoercible de la création fade, plate et sans projet d’immanence. Nous sommes moulés et marqués par le désordre de nos gènes que nous espérons humaniser. La raison supérieure de la mort nous badigeonne du tremblement des peurs souterraines. Nous ne pouvons plus nous libérer autrement que par la folie.
RépondreSupprimerNos exigences sont nos seules forces. Le désastre ne s’explique pas. Il nécrose le devenir qui se refuse à anéantir la mémoire des heures complaisantes.
Le temps reste une porte où toutes les rencontres chutent inlassablement vers la mémoire et l’oubli. Rien ne subsiste, tout existe.
C'était le 30 décembre 2006 à 8h11, hésiatante j'osai enfin pousser la belle porte de pêle-mêle... et quelle belle rencontre je fis.
RépondreSupprimerhttp://jeandler.blog.lemonde.fr/2006/12/
Je m'arrête devant chez vous
RépondreSupprimerCes heurtoirs m'incitent à frapper chez vous
Me laisserez vous entrer ?
Ils sont comme une invitation
A ne pas passer mon chemin
Un coup, deux coups, trois coups
La porte s'ouvre
Bonsoir, je passais par là alors
Mes amitiés Pierre et Belles fêtes de Noël.
> Midolu, je ne m'étais jamais posé la question de la gauche et de la droite. Peut-être faudrait-il rencontrer un fondeur gaucher... Il faut remarquer que par politesse, c'est toujours la main droite que l'on tend vers son visiteur, de par tradition. Je ne vois pas d'autre raison.
RépondreSupprimer> Maïté/Aliénor, ce sont des marques de prestige comme d'autres. Une manière de se démarquer et d'afficher sa carte de visite.
> Une précision, chère Maria, qui m'émeut ! Pêle-mêle en était encore à ses balbutiements et depuis il a vogué, non sans péripéties, s'est endormi un long moment et s'il tente aujourd'hui de reprendre vie l'équipe qui s'y retrouve n'est plus tout à fait la même, les motivations sont différentes, son auteur lui-même partagé, puisque entre temps, Pêle-mêle a essaimé.
> Monique, ma porte n'est jamais fermée. Entre qui veux et reste s'il lui plaît. Un coup ou deux, staccato si urgence, sinon la chevilette tombe d'elle-même.
Merci de tes souhaits et à mon tour je te souhaite de belles et lumineuses fêtes de fin d'année.
Beau Noël.
RépondreSupprimerBientôt la porte de 2012 va s'ouvrir ! je te souhaite de bonnes fêtes de fin d'année
RépondreSupprimer> Mémoire du silence, merci, Maria. Il fût beau et plaisant pour chacun. A toi de même.
RépondreSupprimer> Gérard Méry, qu'en silence celle-ci se ferme et que celle-là s'ouvre sur un monde apaisé. Merci et bonnes fêtes à toi aussi.
une main à ta porte pour que demain s'ouvre et nous emporte
RépondreSupprimer> Lautreje, je connaissais bien des heurtoirs de ce type mais je trouve en celle-ci une certaine élégance, une finesse sans pareille avec la colerette d'où elle semble comme traverser la porte.
RépondreSupprimerBelles ferrures et main d'une rare élégance nous invitent à entrer.
RépondreSupprimerCes portes sont très belles.
RépondreSupprimer> à B, avec toutes mes excuses pour avoir sauté son commentaire...
RépondreSupprimerEt parfois, la porte bat à tous les vents, sur ses gonds rouillés, entre mémoire et oubli, inlassablement.
J'aime la chute de ton commentaire que Lavoisier n'aurait fait sienne sans doute : "Rien ne subsiste, tout existe ".
> Françoise Dumon, on ne peut dire, en effet, de ces portes qu'elles ne sont pas aimables ...
> Philippe Bullot, et anciennes et dont la peinture s'est diluée dans le temps, le bois pour certaines, momifié, désormais inattaquable.