Un murmure qu'au passage je perçois
venu je ne sais d'où
comme un mouvement dans les feuilles
et qui les rends soudain si bavardes *
"(...) tout un arbre sans doute comme s'ébrouant, frissonnant, toutes ses feuilles déversant une brusque et ultime pluie, puis quelques gouttes encore, groupées, puis, un long moment après, une autre - puis plus rien."
Claude Simon, l'Herbe, les Editions de Minuit, 1958, les dernières lignes.
le vent en musqiue
RépondreSupprimerles feuilles en écho
la Nature en symphonie
En compagnie de l'arbre j'attendais l'Ondine. Quelques gouttes de pluie encore, je compris qu'elle pleurait pour lui...
RépondreSupprimeraprès toi et Claude Simon, ne rien dire, écouter et rêver
RépondreSupprimerQe nous murmurent les feuilles ? Qu'hélas elles ne durent et que nous en vieillissant nous devenons durs de la feuille !
RépondreSupprimerj'en profite Pierre pour vous souhaiter d'excellentes fêtes de fin d'année
Quelques pas sur les rives de la Loire
RépondreSupprimerComme un cadeau de pensées qui me sont chères
Feuilles qui s'envolent emportant leurs secrets bien gardés
Certaines personnes sont comme les peupliers,
RépondreSupprimertoujours inquiètes, elles tremblent au moindre souffle de vent...
> Pat, les dernières phrases de l'Herbe de Simon comme les denières notes d'une symphonie. La pluie, les gouttes en cluster serrées, un silence, une goutte-note encore, puis plus rien. Point final.
RépondreSupprimer> Phillippe Bullot, une ondine ou une naïade pour le consoler et lui souhaiter un bon voyage d'hiver;
> Brigetoun,bien plus de chance de rêver avec Claude Simon seul. Une harpe dans les branches. Un chant s'élève en coda.
> Ulysse, nous avons de plus en plus de difficulté à saisir les bruits naturels et encore moins le murmures de ces papillottes encore accrochées aux branches.
> Monique, une dernière promenade sur la levée, la Loire encore à son plus bas, un rayon de soleil pour réchauffer le paysage.
> Tilia, je serais bien, avec l'âge venant, de ces personnes, en harmonie avec ces feuilles tremblotantes.
Le bruissement des feuilles sous le vent un peu comme la brise dans les mats sur le port
RépondreSupprimerLe grand ordonnateur celui qui dirige la musique
Mon ami le Vent
vent doux vent fou
> Arlettart, d'où vient-il le vent ? Où va-t-il ? Le vent qui tour à tour caresse et rudoie. Lui qui passe si vite invisible bouleversant toutes choses de ce monde.
RépondreSupprimerBeau geste, entre l'arbre et l'eau, conversation à laquelle tu as été invité ...
RépondreSupprimer> Midolu, dialogue du vent et des feuilles-amulettes, un frisson sur l'eau, l'arbre s'endort.
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