> Brigetoun, ces bêtes-là sont gourmandes et en redemandent. Heureusement, elles sont seules dans le rue.
> A. Collade, donné comme tel avec justement ces accolades qui caractérisent ce gothique tardif. Ce décor en bois sculpté, pour un édifice civil, est assez rare pour mériter d'être montré. Il n'en subsiste que quelques éléments, le reste de la façade étant d'une facture hors époque.
> JEA, ces monstres veulent-ils retrouver la parole en avalant la moulure à l'instar de notre bègue de l'Antiquité qui n'ouvrait la bouche non sans y avoir placé au préalable un caillou ? Ces têtes me font penser aux têtes des dragons de la Chine ancienne.
> Nicole T., une grande virtuosité dans l'exécution. Que devait-être la façade dans son intégralité ?
> Tilia, pas tout à fait exactement: la moulure ne sort pas de la gueule à proprement parler. On distingue parfaitement et les dents et la langue et la moulure s'implante juste sous le nez. Il faut donc considérer ces têtes comme parties intégrantes du larmier.
Elle méritait qu'on s'y arrête, des petits détails qui font le charme de vos promenades, et notre bonheur, ce sont de belles restaurations. les pages au fil de vos pas se tournent, et constituent un joli livre d'images qu'on prend plaisir à regarder.
> Maïté/Aliénor, assez rare pour un édifice civil. La maison Jacques Coeur, à Bourges, en est un bel exemple mais le travail porte sur la pierre. La seconde originalité de ces élements est qu'ils sont ici de bois travaillé et sculpté.
> Arlettart, on se prend à regretter de ne pouvoir imaginer l'ensemble tel qu'il était à l'origine et de ne disposer d'aucun document pour nous le montrer...
> Christineeeeee, tu as dû découvrir le village tel qu'en lui-même. Pour ma part, je le connais au tout début du printemps avec de la neige sur les hauteurs... mais je préfère l'été.
> Monique, c'est le moins que l'on puisse dire. Ils avalent goûlument à moins qu'il ne vômissent...
> Ulysse, plutôt que de soulever les montagnes, ce sont elles qui te soulèvent et te donnent des ailes..
> Fardoise, joindre l'utile à l'agréable, la forme et la fonction. L'habileté de l'artisan s'ajoute.
> Tilia, je ne crois que ce bois soit vermoulu. A l'époque on était patient et le bois longuement traité par séchage, immersion dans l'eau puis de nouveau séchage, ce qui pouvait prendre plusieurs années entre l'abattage et son utilisation.
Inspiration viking, puisque la cité fut bien ravagée par des raids avant que Rollon ne reçoive la Normandie à saint clair sur Epte et opte pour des actions plus pacifiques ? la proue ne laisse pas de surprendre , la prouesse c'est ce bel ensemble, pas d'avale tout cru ni de démonologie, on se rapproche de figures amérindiennes aussi, bref ça gargouille fort dans nos membres de voir ces figurines fantastiques.
> Thierry, un art nouveau qui fleurit en Europe entre le XIIè et le XVIè siècle. Dénommé art français, art ogival ou gothique ou médiéval. Pourquoi pas inspiré dans certain de ces ornements par les drakkars ? Les Vikings n'auraient-ils pas abordés en Amérique bien avant un certain Gênois. L'art est un trait d'union entre les peuples.
> A. Collade, incollable. Un terme de blason puis, en architecture, désignant un animal qui engloutit quelque chose. Souvent présent aux deux extrémités des sablières. Une vieux verbe, engouler pour avaler; engolir, en provençal.
> Thierry, Caprimulgus europaeus, encore nommé tête-chèvre (nous ne sommes pas loin, nonobstant les cornes, de nos dragons) est devenu presque aussi rare que les engoulants. Aussi voraces les uns que les autres, l'un de papillons nocturnes, l'autre de tout ce qui passe à proximité de sa gueule.L'un migre quand l'autre dort sur place. Quant aux ortolans, il y a belle heurette qu'on ne les trouve plus dans nos assiettes pour leur plus grande liberté.
Je découvre ces " accolades avalées " ! Étonnant ... Par la même occasion, et par l'exemple illustré de brillante façon, j'apprends le mot et le sens de " engoulant ". Merci pour tout.
pour rétrécir la porte, un gentil monstre
RépondreSupprimerami du constructeur
avale le trop de l'arc
Étonnant, mais adorable...
RépondreSupprimerFlamboyant ? Tardif, non ?
deux Démosthènes rue de l'empereur...
RépondreSupprimerVraiment chouettes ces architectures ou enjoli...veur...de façade. :-)
RépondreSupprimerbonne journée !
Dragons crachant leur flamme...
RépondreSupprimer> Brigetoun, ces bêtes-là sont gourmandes et en redemandent. Heureusement, elles sont seules dans le rue.
RépondreSupprimer> A. Collade, donné comme tel avec justement ces accolades qui caractérisent ce gothique tardif. Ce décor en bois sculpté, pour un édifice civil, est assez rare pour mériter d'être montré. Il n'en subsiste que quelques éléments, le reste de la façade étant d'une facture hors époque.
> JEA, ces monstres veulent-ils retrouver la parole en avalant la moulure à l'instar de notre bègue de l'Antiquité qui n'ouvrait la bouche non sans y avoir placé au préalable un caillou ? Ces têtes me font penser aux têtes des dragons de la Chine ancienne.
> Nicole T., une grande virtuosité dans l'exécution. Que devait-être la façade dans son intégralité ?
> Tilia, pas tout à fait exactement: la moulure ne sort pas de la gueule à proprement parler. On distingue parfaitement et les dents et la langue et la moulure s'implante juste sous le nez. Il faut donc considérer ces têtes comme parties intégrantes du larmier.
un gothique étonnant peut-être par sa localisation.
RépondreSupprimerDevait -être belle porte dans son ensemble
RépondreSupprimerElle méritait qu'on s'y arrête, des petits détails qui font le charme de vos promenades, et notre bonheur, ce sont de belles restaurations. les pages au fil de vos pas se tournent, et constituent un joli livre d'images qu'on prend plaisir à regarder.
RépondreSupprimerIl y t'il une signification historique à ce dragon ? Où c'est " juste " ornemental
RépondreSupprimerSeraient-ils du style... crocodile qui se mord la queue ?
RépondreSupprimerCes portes sont originales par leur "symétrie dissymétrique" !
Biseeeeeeeeeeeees de Christineeeeeeeeee
PS/ Vient de faire petit séjour hivernal...à Valleraugue. J'ai pensé à toi !
Encore une image qui a du mordant !
RépondreSupprimerLa pierre semble en effet s'élever comme un flamme ! Puissance de la foi qui soulève des montagnes ! mais (hélas ?) je ne l'ai pas !
RépondreSupprimerDes entrées bien protégées.
RépondreSupprimerFlammes de pierre flamboyante et dragons de bois vermoulu, alors ?
RépondreSupprimer> Maïté/Aliénor, assez rare pour un édifice civil. La maison Jacques Coeur, à Bourges, en est un bel exemple mais le travail porte sur la pierre. La seconde originalité de ces élements est qu'ils sont ici de bois travaillé et sculpté.
RépondreSupprimer> Arlettart, on se prend à regretter de ne pouvoir imaginer l'ensemble tel qu'il était à l'origine et de ne disposer d'aucun document pour nous le montrer...
> Christineeeeee, tu as dû découvrir le village tel qu'en lui-même. Pour ma part, je le connais au tout début du printemps avec de la neige sur les hauteurs... mais je préfère l'été.
> Monique, c'est le moins que l'on puisse dire. Ils avalent goûlument à moins qu'il ne vômissent...
> Ulysse, plutôt que de soulever les montagnes, ce sont elles qui te soulèvent et te donnent des ailes..
> Fardoise, joindre l'utile à l'agréable, la forme et la fonction. L'habileté de l'artisan s'ajoute.
> Tilia, je ne crois que ce bois soit vermoulu. A l'époque on était patient et le bois longuement traité par séchage, immersion dans l'eau puis de nouveau séchage, ce qui pouvait prendre plusieurs années entre l'abattage et son utilisation.
Inspiration viking, puisque la cité fut bien ravagée par des raids avant que Rollon ne reçoive la Normandie à saint clair sur Epte et opte pour des actions plus pacifiques ?
RépondreSupprimerla proue ne laisse pas de surprendre , la prouesse c'est ce bel ensemble, pas d'avale tout cru ni de démonologie, on se rapproche de figures amérindiennes aussi, bref ça gargouille fort dans nos membres de voir ces figurines fantastiques.
> Thierry, un art nouveau qui fleurit en Europe entre le XIIè et le XVIè siècle. Dénommé art français, art ogival ou gothique ou médiéval. Pourquoi pas inspiré dans certain de ces ornements par les drakkars ? Les Vikings n'auraient-ils pas abordés en Amérique bien avant un certain Gênois. L'art est un trait d'union entre les peuples.
RépondreSupprimerEt puis j'ai appris de qu'était un engoulant.
RépondreSupprimerMerci !
> A. Collade, incollable. Un terme de blason puis, en architecture, désignant un animal qui engloutit quelque chose. Souvent présent aux deux extrémités des sablières. Une vieux verbe, engouler pour avaler; engolir, en provençal.
RépondreSupprimeret la gueule est bien rouge qui de chair avalant
RépondreSupprimermais les engoulevents c'est bien autre chose
et pas des ortolans.
> Thierry, Caprimulgus europaeus, encore nommé tête-chèvre (nous ne sommes pas loin, nonobstant les cornes, de nos dragons) est devenu presque aussi rare que les engoulants. Aussi voraces les uns que les autres, l'un de papillons nocturnes, l'autre de tout ce qui passe à proximité de sa gueule.L'un migre quand l'autre dort sur place. Quant aux ortolans, il y a belle heurette qu'on ne les trouve plus dans nos assiettes pour leur plus grande liberté.
RépondreSupprimerJe découvre ces " accolades avalées " ! Étonnant ...
RépondreSupprimerPar la même occasion, et par l'exemple illustré de brillante façon, j'apprends le mot et le sens de " engoulant ".
Merci pour tout.