> Brigetoun, je ne sais si une analyse du bois a été effectué (comme pour nombre de colombages en cette ville) pour en déterminer l'âge mais ces restes sont certainement d'une grande ancienneté. On ne peux que rêver à l'ensemble d'origine médiévale dont ils faisaient partie.
> Jean Chouan, je vois plutôt dans cette croix, placée à la porte de cette demeure, comme un symbole protestant. Orléans avant de devenir un haut lieu du catholicisme à été comme une petite Genève française où Calvin est venu faire ses classes et soutenu sa Thèse... En bon nombre d'endroits, la croix dessinée dans un parement de briques ou tout simplement peinte au-dessus de la porte, désignait une maison protestante.
> JEA, et il en manque plusieurs de ces clous à tête ronde. Un à gauche pour le bras comme tu le fais remarquer et tout en bas, pour la petite rose qui terminait la croix, les clous plantés en rond à l'origine.
Vous êtes un remarquable dénicheur d'images avec derrière chacune d'elles des questions, une histoire, des suppositions, des réponses et une part de rêve et d'imagination pour agrémenter le tout, c'est génial.
le gothique ne nous a pas laissé sur le flanc en aboyant, mais dais fleurdelisé surmontant accent circonflexe, ou bien mises entre parenthèse pas de cruciverbiste dans ces poisons infâmes, mais la saint Barthélémy dans ce lieu oui a sévi! Élevé et élevant, enlevant aussi et pas que les yeux, on découvre des merveilles, quand à la symbolique des écailles, je ne la déchiffre point toute mais le poisson de longue date a fait partie des menus en ce bord de la Loire si prodigue de bienfaits.
> Monique, voir ne consiste pas seulement à regarder. Il y a tant de choses près desquelles nous passons sans les voir...
> Thierry, la Saint Barthélémy à Orléans (le lendemain de la parisienne, soit le 25 août 1572) a fait plus d'un millier de morts pour une ville relativement peu peuplée ! Cette maison, du moins les reliefs qui en subsistent, virent passer dans le rue les tueurs en commandite.
> Tilia, nous sommes loin de la Franche-Comté et personne ici n'a jamais fait naître quelque monstre fluvial sortant des flots même lorsque la Loire, furieuse, quitte son lit avec fracas.
> Maria-D, une couleur identique à celles utilisées à l'époque. On ne peut repeindre comme on veut sa porte et encore moins sa façade. Une foule de contraintes ont été édictées pour ce faire.
> Pat, je verrais bien une musique un peu tragique, mieux un opéra, le premier véritable opéra français, les Huguenots de Meyerbeer (1836).
> Gérard Méry, et peu de personnes ne la remarque... si discrète mais elle a bravé toutes les ignominies humaines.
> JC, une croix dessinée par des clous. Ceux utilisés pour les crucifiés n'avaient pas cette fragilité. Transperçant les poignets, ils devaient soutenir le poids du corps du supplicié ! Peut-être qu'au temps de Louis IX, de telles reliques ont été enchassées en la Sainte-Chapelle de Paris (apogée de l'art gothique!).
Plus que la croix, j'admire cette merveilleuse poutre à écailles ... Serait-elle de la même époque que les accolades ? Pourrait-il s'agir comme d'une symbolisation du corps des engoulants ? Je les imagine reptiles ... Mais peut-être as-tu déjà répondu à ces questions ...
> Midolu, dans la note précédente,Gothique flamboyant (1), sur la photographie, on voit cette poutre sur la droite de la grande ouverture en son entier. Elle fait bien évidemment partie du même ensemble et donc est de la même époque. Les engoulants ne sont que des figures, des têtes monstrueuses, et ne possèdent de corps. Ce sont des éléments de décoration.
le serpent de bois
RépondreSupprimermaintenu, sanctifié
avec discrétion
maison de fantaisie et raffinement
La croix cloutée me fait irrémédiablement penser à la chouannerie.
RépondreSupprimerRien à voir avec la croix, mais cette façade a décidément beaucoup de charme.
> Brigetoun, je ne sais si une analyse du bois a été effectué (comme pour nombre de colombages en cette ville) pour en déterminer l'âge mais ces restes sont certainement d'une grande ancienneté. On ne peux que rêver à l'ensemble d'origine médiévale dont ils faisaient partie.
RépondreSupprimer> Jean Chouan, je vois plutôt dans cette croix, placée à la porte de cette demeure, comme un symbole protestant. Orléans avant de devenir un haut lieu du catholicisme à été comme une petite Genève française où Calvin est venu faire ses classes et soutenu sa Thèse... En bon nombre d'endroits, la croix dessinée dans un parement de briques ou tout simplement peinte au-dessus de la porte, désignait une maison protestante.
la croix, branche de droite : 2 clous
RépondreSupprimerbranche de gauche : 3 clous
un mystère à un sou...
> JEA, et il en manque plusieurs de ces clous à tête ronde. Un à gauche pour le bras comme tu le fais remarquer et tout en bas, pour la petite rose qui terminait la croix, les clous plantés en rond à l'origine.
RépondreSupprimerVous êtes un remarquable dénicheur d'images avec derrière chacune d'elles des questions, une histoire, des suppositions, des réponses et une part de rêve et d'imagination pour agrémenter le tout, c'est génial.
RépondreSupprimerle gothique ne nous a pas laissé sur le flanc en aboyant, mais dais fleurdelisé surmontant accent circonflexe, ou bien mises entre parenthèse
RépondreSupprimerpas de cruciverbiste dans ces poisons infâmes, mais la saint Barthélémy dans ce lieu oui a sévi!
Élevé et élevant, enlevant aussi et pas que les yeux, on découvre des merveilles, quand à la symbolique des écailles, je ne la déchiffre point toute mais le poisson de longue date a fait partie des menus en ce bord de la Loire si prodigue de bienfaits.
N'y aurait-il pas eu un quelconque dragon aquatique dans la Loire aux environs d'Orléans ? autrement dit une vouivre...
RépondreSupprimerComme sont belles ces portes rouges et ce corps d'écailles couté d'un crucifix
RépondreSupprimerSymboles du temps
RépondreSupprimerhistoire de l'homme
une musique en matière
Le détail de la croix cloutée est une merveille
RépondreSupprimerLes clous de la croix ?
RépondreSupprimer> Monique, voir ne consiste pas seulement à regarder. Il y a tant de choses près desquelles nous passons sans les voir...
RépondreSupprimer> Thierry, la Saint Barthélémy à Orléans (le lendemain de la parisienne, soit le 25 août 1572) a fait plus d'un millier de morts pour une ville relativement peu peuplée ! Cette maison, du moins les reliefs qui en subsistent, virent passer dans le rue les tueurs en commandite.
> Tilia, nous sommes loin de la Franche-Comté et personne ici n'a jamais fait naître quelque monstre fluvial sortant des flots même lorsque la Loire, furieuse, quitte son lit avec fracas.
> Maria-D, une couleur identique à celles utilisées à l'époque. On ne peut repeindre comme on veut sa porte et encore moins sa façade. Une foule de contraintes ont été édictées pour ce faire.
> Pat, je verrais bien une musique un peu tragique, mieux un opéra, le premier véritable opéra français, les Huguenots de Meyerbeer (1836).
> Gérard Méry, et peu de personnes ne la remarque... si discrète mais elle a bravé toutes les ignominies humaines.
> JC, une croix dessinée par des clous. Ceux utilisés pour les crucifiés n'avaient pas cette fragilité. Transperçant les poignets, ils devaient soutenir le poids du corps du supplicié ! Peut-être qu'au temps de Louis IX, de telles reliques ont été enchassées en la Sainte-Chapelle de Paris (apogée de l'art gothique!).
Plus que la croix, j'admire cette merveilleuse poutre à écailles ...
RépondreSupprimerSerait-elle de la même époque que les accolades ?
Pourrait-il s'agir comme d'une symbolisation du corps des engoulants ? Je les imagine reptiles ...
Mais peut-être as-tu déjà répondu à ces questions ...
> Midolu, dans la note précédente,Gothique flamboyant (1), sur la photographie, on voit cette poutre sur la droite de la grande ouverture en son entier. Elle fait bien évidemment partie du même ensemble et donc est de la même époque.
RépondreSupprimerLes engoulants ne sont que des figures, des têtes monstrueuses, et ne possèdent de corps. Ce sont des éléments de décoration.