« Le corps humain dans le noir est comme une barque qui se désamarre, quitte la terre, dérive. »
« Naufragés sont les hommes, venus d'un autre monde, ayant déjà vécu, abordant une rive. »
« Nous ne portons plus beaucoup d'ombre nous aussi quand le soir tombe.»
Phrases extraites de La barque silencieuse de Pascal Quignard, Éditions du Seuil, 2009, p 16, 18 et 214.
Oh j'aime beaucoup ! il faudrait que je lise des livres de Pascal Quignard...
RépondreSupprimerBelle journée ! je vais balader mon chien
Silencieuse et pourtant...
RépondreSupprimerLente dérive des rives avant l'échouage et l'ensablement. Poésie du départ. Cordialement
RépondreSupprimerPour un grand départ, la Loire gauloise n'est pas l'Achéron
Supprimeret avec Gérard de Nerval,
« Et j'ai deux fois vainqueur traversé l'Achéron ;
Modulant tout à tour sur la lyre d'Orphée
Les soupirs de la sainte et les cris de la fée. »
Amicalement.
Je ne suis pas sans penser à la Barque de Caron devant cette si belle photo et ces petites citations de Pascal Quignard sont une "silencieuse" invitation. Merci et bonne fin de semaine Jeandler
RépondreSupprimerOn ne peut Monique qu'effectivement penser à la barque de Caron devant cette image de perdition. Bonne fin de semaine également avec un air plus doux.
RépondreSupprimerLa vieille barque prend l'eau, mais elle flotte encore et ne coule pas. Déterminée à lutter jusqu'au bout, elle refuse de se laisser aller.
RépondreSupprimerNous ne sommes cependant pas à Paris, Tilia!
SupprimerIl y a longtemps que la marine de Loire à pris ses quartiers d'hiver.
Ma barque prend l'eau
RépondreSupprimerJe vois des vides
Mais où je suis
Ma vie me clà
ma vie me vlà
RépondreSupprimersur l'eau de Loire
RépondreSupprimerla barque en solitude
emprise de l'eau