Dans les bois
au long de la route du soir
ombres et lumière
*
Le soir tombe, et c’est l’heure où se fait le miracle,
Transfiguration qui change tout en or ;
Aux yeux charmés tout offre un ravissant spectacle ;
Le modeste fossé brille plus qu’un trésor.
Le ciel éblouissant, tamisé par les branches,
A plongé dans l’eau noire un lumineux rayon ;
Tombant de tous côtés, des étincelles blanches
Entourent un foyer d’or pâle en fusion.
Jules Breton (1827-1906), peintre et poète
Le soir
Les arbres se mirent
RépondreSupprimerentre ombre et lumière
le roux de l'automne
Merci Maria-D de te souvenir des temps anciens...
SupprimerQue de douceurs!
RépondreSupprimerAu cœur de l'hiver, c'est un besoin Thérèse qui n'est pas partagé par tous en ce monde en perte d'humanité.
SupprimerUn retour ...
RépondreSupprimerBienvenu...
SupprimerDe très belles photos, bien en harmonie avec le magnifique poème de Jules Breton.
RépondreSupprimerTandis que l'hiver est en chemin, chez nous l'automne s'en va à petit pas, enveloppée dans son épais manteau de brumes et de brouillard.
Quel plaisir de se retrouver sur ces pages poétiques entre noir et or.
RépondreSupprimerTout le plaisir est pour moi Maïté; les blogs ne sont plus ce qu'ils étaient, surpassés par bien d'autres médias !
SupprimerDeux belles photos illustrent harmonieusement ce poème ; tout est calme serein dans l'aura du crépuscule.
RépondreSupprimerPromenades du soir
dans l'intimité de l'ombre
rêvent les poètes
Le monde était serein ce soir-là, Monique, une exception en ces jours qui devraient être de fête.
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