mardi 7 avril 2015

naissances



          C'est incroyable  ! Il n'y avait rien, il y a peu encore. Que la terre nue. Et soudain, tous ces pointements, ces saillies, ces sorties, ces éclosions. Comme si de la terre avait jailli, inattendus, des germes fruit d'obscures et souterraines fécondations. Elle se soulève, elle s'entrouvre et déverse à passion une vitalité retrouvée, turgescences s'épandant à foison en une végétation colorée, fragile et fugitive, marquée au sceau de l'impermanence. Une chorégraphie sensuelle pour un sacre du printemps.




12 commentaires:

  1. beaucoup moins chez moi, mais ce que je pensais hier en me souvenant des bouts de bois qu'étaient mes rosiers il y a quinze jours et en les regardant maintenant

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    1. Les rosiers ont perdus toutes leurs feuilles cet hiver qui cependant a été assez clément mais le vent dément a fait le reste... les voici qui se remplument, petit à petit. Quand reviendra le temps des roses ?

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  2. En accéléré cela fait un beau film d'animation sur l'élan vital de la nature

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    1. On découvre d'ailleurs de spectaculaires videos à ce sujet. Toute la force des sèves qui montent.

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  3. Pivoines pas semées comme avoine
    montrent une vigueur soudaine
    que la rigueur hivernale
    n'a pas affaibli

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  4. Fusant, bien droites, rapides !
    Et puis, ces tiges ralentiront leur croissance, et ensuite laisseront la place aux cousines.
    Pierre, je ne me rappelle plus le nom des plantes rouges au premier plan à droite. Mon mari connaît mais le nom lui échappe aussi ...

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  5. Promesses de pivoines élégantes et doucement colorées telles des ballerines du sacre du Printemps. Merci du partage !
    Les miennes sont plus en retard...

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  6. oui, ça a vite ... aujourd'hui le cerisier a pris des cheveux blancs ;-)

    petit cadeau du printemps :
    https://www.youtube.com/watch?v=CgwiQdjAuKo

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  7. Merci à mémoire du silence pour ce joli lien
    ___

    Comme un enfant dans sa fraicheur
    Qu'on ne voudrait voir grandir
    Comme un soleil au couchant
    Qu’on voudrait retenir
    Le printemps dans le jardin
    Accélère le mouvement
    A peine fleuries les pivoines s'éteignent
    Malheur à qui n'aura pas pris le temps
    De les observer et de les voir s'ouvrir
    Elles ne sont que passantes du printemps
    Comme le sont enfance et jeunesse des êtres
    Comme l'est l'aurore au matin des jours




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  8. Magnifique, ce sacre du printemps,
    texte et image se répondant

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  9. Merci à Thierry qui avait la réponse et à Marie-Christine Grimard qui me renseigne sur ces fleurs.
    Des pivoines ! Ce n'était pas à elles que nous pensions, mon mari et moi.

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