C'est incroyable ! Il n'y avait rien, il y a peu encore. Que la terre nue. Et soudain, tous ces pointements, ces saillies, ces sorties, ces éclosions. Comme si de la terre avait jailli, inattendus, des germes fruit d'obscures et souterraines fécondations. Elle se soulève, elle s'entrouvre et déverse à passion une vitalité retrouvée, turgescences s'épandant à foison en une végétation colorée, fragile et fugitive, marquée au sceau de l'impermanence. Une chorégraphie sensuelle pour un sacre du printemps.
beaucoup moins chez moi, mais ce que je pensais hier en me souvenant des bouts de bois qu'étaient mes rosiers il y a quinze jours et en les regardant maintenant
RépondreSupprimerLes rosiers ont perdus toutes leurs feuilles cet hiver qui cependant a été assez clément mais le vent dément a fait le reste... les voici qui se remplument, petit à petit. Quand reviendra le temps des roses ?
SupprimerEn accéléré cela fait un beau film d'animation sur l'élan vital de la nature
RépondreSupprimerOn découvre d'ailleurs de spectaculaires videos à ce sujet. Toute la force des sèves qui montent.
SupprimerPivoines pas semées comme avoine
RépondreSupprimermontrent une vigueur soudaine
que la rigueur hivernale
n'a pas affaibli
Fusant, bien droites, rapides !
RépondreSupprimerEt puis, ces tiges ralentiront leur croissance, et ensuite laisseront la place aux cousines.
Pierre, je ne me rappelle plus le nom des plantes rouges au premier plan à droite. Mon mari connaît mais le nom lui échappe aussi ...
Promesses de pivoines élégantes et doucement colorées telles des ballerines du sacre du Printemps. Merci du partage !
RépondreSupprimerLes miennes sont plus en retard...
oui, ça a vite ... aujourd'hui le cerisier a pris des cheveux blancs ;-)
RépondreSupprimerpetit cadeau du printemps :
https://www.youtube.com/watch?v=CgwiQdjAuKo
Merci à mémoire du silence pour ce joli lien
RépondreSupprimer___
Comme un enfant dans sa fraicheur
Qu'on ne voudrait voir grandir
Comme un soleil au couchant
Qu’on voudrait retenir
Le printemps dans le jardin
Accélère le mouvement
A peine fleuries les pivoines s'éteignent
Malheur à qui n'aura pas pris le temps
De les observer et de les voir s'ouvrir
Elles ne sont que passantes du printemps
Comme le sont enfance et jeunesse des êtres
Comme l'est l'aurore au matin des jours
Magnifique, ce sacre du printemps,
RépondreSupprimertexte et image se répondant
Superbe
RépondreSupprimerMerci à Thierry qui avait la réponse et à Marie-Christine Grimard qui me renseigne sur ces fleurs.
RépondreSupprimerDes pivoines ! Ce n'était pas à elles que nous pensions, mon mari et moi.