" Pour Montaigne, nous sommes une « carte blanche », des êtres en butte au vertige. Notre mesure est l'apparence, la vérité n'étant pas à notre portée. « Toute humaine nature est toujours au milieu entre le naistre et le mourir, ne baillant de soi qu'une obscure apparence et ombre, et une incertaine et débile opinion. » Notre devoir d'homme est de bâtir sur le rien.
Soit. Faisons avec nous-mêmes. Mais faisons-le au mieux.
Céder aux ténèbres est aussi dangereux que croire détenir l'éclair de la vérité."
Petit éloge de la nuit. Ingrid Astier, Éditions Gallimard, 2014.
si cet entre deux est aussi beau … (outre qu'il est seul atteignable)
RépondreSupprimerLe seul atteignable, la perfection n'étant pas de notre monde. Montaigne qui vivait en des temps difficiles pour la raison, a vécu cela.
SupprimerSuperbe graphisme entre ombre et lumière.
RépondreSupprimerJeune vigne-vierge courant sur un mur.
SupprimerCes phrases résonnent dans ma teste , et de me frotter le crane au delà d'une calvitie bien avancée, sauter le pas, allègre ou pas pour atteindre l'autre rive d'un destin en pointillés.
RépondreSupprimerJe ne pourrai faire que des périphrases circum locutive autour de ce cœur pépite qui palpite et mérite la plus belle des mises en lumière. Les guerres de religion, l'affaire des placards, l'intolérance, la cruauté et les morts à foison , nous avons vécu tout cela qui après la seconde renaissance ou dans le même temps atteint le coeur des hommes et conduit par des chemins tortueux et torturés à une paix des braves qui ne durera pas hélas ce qu'on a tendance à oublier et qui a peut être déjà scellé le devenir du pays, hors des industrieux il y avait la terre mais était ce suffisant ?
Le pas de côté n'est pas toujours possible en tout cas il est avec risque et périls !
C'est chaque jour que l'on naît .Lorsqu' à l'est, au matin, les ténèbres se dissipent. Réinventer la vie, alimenter l'espoir pour qu'aujourd'hui s'alimente à hier et ne lui ressemble pas.
SupprimerTout ceci se repete a travers l'Histoire. Liberte de croire et de penser et malheureusement l'homme est limite comme le dit egalement Montaigne.
RépondreSupprimerLa ligne droite n'est pas toujours le plus court chemin d'un point à un autre. La vie hésitante, zigzagante, se frayant un chemin.
SupprimerDéjà, l'image est très belle !
RépondreSupprimerLa nuit entraîne nos rêves, à nous de les faire vivre ou revivre...
Je rêve de ce monde où les hommes seraient en paix
Je note ce petit opuscule ! Merci
Nos rêves se ramifient, la vie réelle bifurque et bute parfois devant la dureté des hommes.
SupprimerEntre noir et blanc, progresser dans le juste milieu nécessite un effort de chaque instant.
RépondreSupprimerFuir les feux de la rampe, mais ne pas rouler sans feux, tout en pensant à mettre nos phares en codes pour ne pas éblouir les autres et risquer l'accident.
Belle et éclairante métaphore.
SupprimerLes feux de la rampe sont souvent trompeurs.
J'aime bien ce rapprochement entre le texte de Montaigne, se construire sur le peu, sinon sur le rien, avec la plante qui croît millimètre par millimètre et conquiert le mur. Merci !
RépondreSupprimerLes degrés de liberté dont nous disposons sont faibles et souvent rognés, entravés par les forces obscures venues de l'inconscient des hommes.
SupprimerAinsi court sur la façade du monde
RépondreSupprimerUne évolution en pleine lumière
Mais nos incertitudes font naître les doutes
Sans jamais pouvoir atteindre la « Vérité"
C’est pourquoi l’homme se doit d’être humble
Pour accepter ses incompétences, ses erreurs
Et ses limites dans" le tout comprendre"
Apprendre à marcher à tâtons dans les ténèbres
Pour gravir avec sagesse et raison toutes avancées
Dans le domaine de la connaissance
Vers cette approche de la Vérité
Point de fuite d’un horizon jamais atteint.
Cette image évoque pour moi un delta, là où les alluvions fluviales se déposent, s'accumulent telles les richesses de l'humanité. En de multiples endroits possédant chacun une part de la vérité.
SupprimerPérilleux challenge ...en ces temps d'ombres et de lumières
RépondreSupprimerVivre est périlleux et le ventre toujours fécond d'où surgit la bête immonde. Selon Brecht dont il faut relire La résistible ascension d'Arturo Ui. Toujours et encore.
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RépondreSupprimerBonjour Pierre me voilà de retour sur Google blog , plus " intime " que Fb . Mon blog est encore en ébauche mais j'y travaille
RépondreSupprimerPlus intime, sans aucun doute, Bruno. Bon retour et à bientôt te lire.
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