> Michel, les chênes s'enfeuillent et ce matin j'ai pu constaté que ces trois-là n'en porteront pas cette année. C'est bien ce que je redoutais : ils sont morts !
Belle série de ces chênes qui s'élancent vers le ciel qui peut-être deviendra bleu pour eux, rien que pour eux. Le chêne est un des arbres dont les feuilles poussent tardivement... Bonne soirée!
Très beaux en effet. J'ai eu cette impression aussi lorsque j'ai essayé de photographier les grands platanes du cloître Saint Louis pour saisir l'éclatement des bourgeons, voir les grandes branches se balancer dans le vent était non seulement impressionnant, mais avait aussi cet air de danse macabre (les platanes ici sont condamnés à plus ou moins long terme).
> Françoise Dumon, c'est le cas de nombreux arbres qui ornent nos villes, condamnés à plus ou moins long terme. Ces chênes qui limitaient une ancienne propriétés - donc plantés à cet effet - sont fort âgés. la propriété n'existe plus et les chênes que la circonscrivaient ne sera plus qu'un souvenir...
Très beau la Danse macabre, quelle puissance, quelle émotion, quelle force, et en même temps l'écouter vous trouble au plus profond de vous même. Merci Pierre pour cette belle image que je trouve émouvante.
> Monique sans évoquer celle de Saint-Saëns, ces deux premières strophes de la Danse Macabre de Baudelaire : nous y retrouverons nos arbres en vieilles demoiselles :
Fière, autant qu'un vivant, de sa noble stature, Avec son gros bouquet, son mouchoir et ses gants, Elle a la nonchalance et la désinvolture D'une coquette maigre aux airs extravagants.
Vit-on jamais au bal une taille plus mince ? Sa robe exagérée, en sa royale ampleur, S'écroule abondamment sur un pied sec que pince Un soulier pomponné, joli comme une fleur.
> Mémoire du silence, seulement en image; la visite de la Chaise-Dieu avec son festival de musique, restera pour moi, pour nous, un rêve. Merci, Maria, du lien pour tous nos visiteurs.
> Mémoire du silence, on aurait pu l'espérer, jusqu'à ce matin je l'espérais mais il faut se rendre à la triste réalité, ces trois-là ne reverdiront plus jamais.
> Monique, dans ce même poème de Baudelaire, le poète qualifie de " caricature " ce qui faisait l'ossature vivante, la charpente de l'être en vie.
Aucuns t'appelleront une caricature, Qui ne comprennent pas, amants ivres de chair, L'élégance sans nom de l'humaine armature. Tu réponds, grand squelette, à mon goût le plus cher ! Ch. Baudelaire
> Thérèse, une danse pathétique dans le décor du ciel.
Zig et zig et zag, la mort en cadence
Frappant une tombe avec son talon, La mort à minuit joue un air de danse, Zig et zig et zag, sur son violon.
Le vent d'hiver souffle, et la nuit est sombre, Des gémissements sortent des tilleuls; Les squelettes blancs vont à travers l'ombre Courant et sautant sous leurs grands linceuls,
Zig et zig et zag, chacun se trémousse, On entend claquer les os des danseurs, Un couple lascif s'asseoit sur la mousse Comme pour goûter d'anciennes douceurs. (...)
La Danse macabre de José Cazalis et C. Saint-Saëns
Je regarde la photo et je vois mon voyage. Sensation de nostalgie, presque une tristesse. Il faisait froid, la pluie et le vent ont été notre compagnie. Je retourne, mais dans la chaleur. Je veux voir ces arbres plein de feuilles!
Je regarde la photo et je vois mon voyage vers bordeaux. Un peu de nostalgie, presque une tristesse ... Le froid, la pluie et le vent ont éte notre compagnie. Je retourne, mais pendant la chaleur! Je veux voir ces arbres pleins de feuilles!
beau, très beau mais quel plaisir de sortir de ce temps
RépondreSupprimer> Brigitte, ces arbres, comme figés dans le temps.
SupprimerComme quoi, ce qui peut être lu...mière peut aussi être lu...gubre.
RépondreSupprimer> Michel, les chênes s'enfeuillent et ce matin j'ai pu constaté que ces trois-là n'en porteront pas cette année. C'est bien ce que je redoutais : ils sont morts !
SupprimerBelle série de ces chênes qui s'élancent vers le ciel qui peut-être deviendra bleu pour eux, rien que pour eux. Le chêne est un des arbres dont les feuilles poussent tardivement...
RépondreSupprimerBonne soirée!
> Enitram, très tardivement mais voici qu'ils verdissent ici, enfin ! Et nous sommes le 26 avril.
SupprimerTrès beaux en effet. J'ai eu cette impression aussi lorsque j'ai essayé de photographier les grands platanes du cloître Saint Louis pour saisir l'éclatement des bourgeons, voir les grandes branches se balancer dans le vent était non seulement impressionnant, mais avait aussi cet air de danse macabre (les platanes ici sont condamnés à plus ou moins long terme).
RépondreSupprimer> Françoise Dumon, c'est le cas de nombreux arbres qui ornent nos villes, condamnés à plus ou moins long terme. Ces chênes qui limitaient une ancienne propriétés - donc plantés à cet effet - sont fort âgés. la propriété n'existe plus et les chênes que la circonscrivaient ne sera plus qu'un souvenir...
SupprimerTrès beau la Danse macabre, quelle puissance, quelle émotion, quelle force, et en même temps l'écouter vous trouble au plus profond de vous même.
RépondreSupprimerMerci Pierre pour cette belle image que je trouve émouvante.
> Monique sans évoquer celle de Saint-Saëns, ces deux premières strophes de la Danse Macabre de Baudelaire : nous y retrouverons nos arbres en vieilles demoiselles :
SupprimerFière, autant qu'un vivant, de sa noble stature,
Avec son gros bouquet, son mouchoir et ses gants,
Elle a la nonchalance et la désinvolture
D'une coquette maigre aux airs extravagants.
Vit-on jamais au bal une taille plus mince ?
Sa robe exagérée, en sa royale ampleur,
S'écroule abondamment sur un pied sec que pince
Un soulier pomponné, joli comme une fleur.
Tu connais certainement la fresque "La danse macabre" de l'Abbatiale Saint Robert de La Chaise Dieu en Haute Loire
RépondreSupprimerclique ICI
> Mémoire du silence, seulement en image; la visite de la Chaise-Dieu avec son festival de musique, restera pour moi, pour nous, un rêve. Merci, Maria, du lien pour tous nos visiteurs.
SupprimerOh ! comme c'est dommage, un si bel endroit un si beau festival.
SupprimerLors du dernier festival il faisait déja très froid
Pour cette année j'ai en vue d'aller écouter Zhu Xiao-Mei
un rêve
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerSveltes et dénudés
RépondreSupprimerils dansent sur fond de ciel
demain ils exulteront
> Mémoire du silence, on aurait pu l'espérer, jusqu'à ce matin je l'espérais mais il faut se rendre à la triste réalité, ces trois-là ne reverdiront plus jamais.
SupprimerEn attendant leur fin prochaine...
RépondreSupprimerLa branche de l'arbre
Un bras levé vers le monde
En signe d'au-revoir
> Monique, dans ce même poème de Baudelaire, le poète qualifie de " caricature " ce qui faisait l'ossature vivante, la charpente de l'être en vie.
SupprimerAucuns t'appelleront une caricature,
Qui ne comprennent pas, amants ivres de chair,
L'élégance sans nom de l'humaine armature.
Tu réponds, grand squelette, à mon goût le plus cher !
Ch. Baudelaire
Raccrochons-nous au miracle de la danse.
RépondreSupprimer> Thérèse, une danse pathétique dans le décor du ciel.
SupprimerZig et zig et zag, la mort en cadence
Frappant une tombe avec son talon,
La mort à minuit joue un air de danse,
Zig et zig et zag, sur son violon.
Le vent d'hiver souffle, et la nuit est sombre,
Des gémissements sortent des tilleuls;
Les squelettes blancs vont à travers l'ombre
Courant et sautant sous leurs grands linceuls,
Zig et zig et zag, chacun se trémousse,
On entend claquer les os des danseurs,
Un couple lascif s'asseoit sur la mousse
Comme pour goûter d'anciennes douceurs.
(...)
La Danse macabre de José Cazalis et C. Saint-Saëns
ils ont pris du retard, c'est le Pintemps, beau jour, Pierre.
RépondreSupprimer> Annick, comme c'est gentil à toi de leur prêter encore un peu d'espoir.
SupprimerJe regarde la photo et je vois mon voyage.
RépondreSupprimerSensation de nostalgie, presque une tristesse.
Il faisait froid, la pluie et le vent ont été notre compagnie.
Je retourne, mais dans la chaleur.
Je veux voir ces arbres plein de feuilles!
Je regarde la photo et je vois mon voyage vers bordeaux.
RépondreSupprimerUn peu de nostalgie, presque une tristesse ...
Le froid, la pluie et le vent ont éte notre compagnie.
Je retourne, mais pendant la chaleur!
Je veux voir ces arbres pleins de feuilles!
Pardon, Pierre, j'ai fait deux fois le commentaire!
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