Veinules, ridules, incrédules creusées par les intempéries façonnées et tailladées et qui dessinent ces étranges fleurs de palme pas académiques ni endémiques une mémoire palpable
Le bois se rit du temps il boit jamais content les larmes et les rires de pourpre et d'incarnat de gris lustré et céruséen il ne perd pas le fil même mis sur le gril le noir est un bel écrin ici on va apprendre à poser sa voix comme ses valises pas seulement affaire de choix sur le gâteau la cerise
Et c'est quel artiste qui a fait cette jolie sculpture ? Comment ça je n'y suis pas du tout !? Enfin quand même, je sais reconnaitre une œuvre d'un vulgaire bout de bois !!!
Epis couchés, symbole ... Jadis, il n'y a pas si longtemps, le châtaignier participait à la nourriture quotidienne, entre autres bienfaits. Immortalisé dans cette porte et dans ces veines qui " dessinent l'arbre ", comme tu l'as écrit en réponse dans le billet précédent. Passe une belle journée, Pierre.
"Cette église est belle pour nous aider à l'entretenir, vous pouvez verser votre obole et planter votre clou" Eglise de l'Annonciation de Sant Antonino (Corse)
Véridique. Il y a le marteau, les clous, et le "tronc" pour les planter...
> Tanette, la présentation est offerte, il n'y a qu'à remplir les cases vides!
> Thierry, j'aime cet écrin noir: je suis un peu janséniste sur les bords...
> Naline, on rencontre sur les terres cévenoles de très vieux châtaigniers démantelés qui dressent vers le ciel leurs vieux os dénudés. De loin, on croit voir une forêt fantôme.
> Mathilde, elle n'a rien de vulgaire cette planche, en effet. Découpée à la main puis sculptée par la pluie et le vent, elle est devenue comme tanée, burinée par le temps. Une oeuvre vivante.
> Midolu, glumes et glumelles aristées d'un épi, rêches et qui s'accrochent. Le châtaignier servait de nourriture aux hommes et aux bêtes et son bois protégeait les morts en leur dernière demeure. Un arbre à tout faire.
> un autre témoignage, Gene. Pour guérir les clous, il suffisait de les frotter de la tête ronde d'un clou et d'aller ensuite le planter dans un arbre. Chaque village, dans le Nord et en Belgique avait son "arbre à clous".!
ta vieille vie
RépondreSupprimeraile figée
les fibres qui dansent
Les rides du temps
RépondreSupprimeret son oeil brisé
n'altèrent en rien
sa beauté ailée
Veinules, ridules, incrédules
RépondreSupprimercreusées par les intempéries
façonnées et tailladées et qui dessinent
ces étranges fleurs de palme
pas académiques ni endémiques
une mémoire palpable
Es lou tèms que se vèi...
RépondreSupprimerLes vagues du temps
RépondreSupprimertelle une chevelure
déployée
pour frôler le voyageur
de la barque des jours
Il y aurait tant à dire sur cette merveille de la nature qu'aucun sculpteur ne pourrait rivaliser
Au passage du temps
RépondreSupprimerbeauté éternelle
Béatitude
Fer et bois
RépondreSupprimerun assemblage contre nature
mais qui perdure
comme des écailles ou des plumes
RépondreSupprimer> Brigitte, cela ne nous rajeunit pas!
RépondreSupprimer> Mémoire du silence, mais l'oeil est encore vif.
> Avignon, tant d'eau est passé sous le pont depuis!
> Arlettart, tel un crocodile du Nil
> Bruno, la nature, parfois, ferait-elle de l'art? On pourrait le croire.
> Tilia, l'arbre vivant digère le fer; le bois, lui, est soutenu par le fer.
> Gérard, le serpent à plumes divinisé des anciens Aztèques ou Quetzalcoatl! Jusque dans les Cévennes!
Belle nouvelle présentation. J'aime beaucoup les photos de tes deux derniers billets. Le bois qui vieillit mais garde toute sa noblesse.
RépondreSupprimerLe bois se rit du temps
RépondreSupprimeril boit jamais content
les larmes et les rires
de pourpre et d'incarnat
de gris lustré et céruséen
il ne perd pas le fil
même mis sur le gril
le noir est un bel écrin
ici on va apprendre
à poser sa voix
comme ses valises
pas seulement affaire de choix
sur le gâteau la cerise
Le temps a passé.
RépondreSupprimerLes vents ont soufflé.
Mais le châtaigner a résisté !
Et c'est quel artiste qui a fait cette jolie sculpture ?
RépondreSupprimerComment ça je n'y suis pas du tout !?
Enfin quand même, je sais reconnaitre une œuvre d'un vulgaire bout de bois !!!
Epis couchés, symbole ...
RépondreSupprimerJadis, il n'y a pas si longtemps, le châtaignier participait à la nourriture quotidienne, entre autres bienfaits.
Immortalisé dans cette porte et dans ces veines qui " dessinent l'arbre ", comme tu l'as écrit en réponse dans le billet précédent.
Passe une belle journée, Pierre.
"Cette église est belle
RépondreSupprimerpour nous aider à l'entretenir,
vous pouvez verser votre obole
et planter votre clou"
Eglise de l'Annonciation de Sant Antonino (Corse)
Véridique.
Il y a le marteau, les clous, et le "tronc" pour les planter...
> Tanette, la présentation est offerte, il n'y a qu'à remplir les cases vides!
RépondreSupprimer> Thierry, j'aime cet écrin noir: je suis un peu janséniste sur les bords...
> Naline, on rencontre sur les terres cévenoles de très vieux châtaigniers démantelés qui dressent vers le ciel leurs vieux os dénudés. De loin, on croit voir une forêt fantôme.
> Mathilde, elle n'a rien de vulgaire cette planche, en effet. Découpée à la main puis sculptée par la pluie et le vent, elle est devenue comme tanée, burinée par le temps. Une oeuvre vivante.
> Midolu, glumes et glumelles aristées d'un épi, rêches et qui s'accrochent.
Le châtaignier servait de nourriture aux hommes et aux bêtes et son bois protégeait les morts en leur dernière demeure. Un arbre à tout faire.
> un autre témoignage, Gene. Pour guérir les clous, il suffisait de les frotter de la tête ronde d'un clou et d'aller ensuite le planter dans un arbre. Chaque village, dans le Nord et en Belgique avait son "arbre à clous".!
Oui Pierre, je n'ai jamais eu d'image à ta première note et la dernière reste invisible....
RépondreSupprimerDe magnifiques textures.
RépondreSupprimer> Anne, toute la force de l'arbre
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