> dans les mots, Bruno, toute la mémoire du monde > une histoire, Maria, une longue histoire cévenole. La bannière, solide comme un grès, devenant sable au long du chemin > la porte étroite, Dominique, c'est Gide pour moi! > Michel, engageante mais enchaînée. As-tu le mot de passe? > Brigitte, fragile mais elle perdure
> Michel, mot de passe: PINCE, virgule, Monseigneur et la porte s'ouvrit. Mince,je l'avais oublié. Merci. > Neyde, nous y passons, repassons tant, qu'à la fin elle s'use
Une porte Tout son sercet derrière Que sa clé garde en elle C'est elle décide De s'ouvrir rester close La vie Une porte A se fermer s'ouvrir La retenir dans l'entre La vie
Porte inusable qui semble une fenêtre aveugle, ou plutôt un volet protecteur des " secrets d'alcôve " ... Les veines et les noeuds du bois retiennent l'histoire du lieu. J'aime cette porte, ces dessins, l'alliance avec la chaîne ...
L'huis dans le sombre du temps, à peine tiré, prononce par bribes ce qui a été, à l'automne désiré il témoigne des stigmates de l'usure, c'est sa fierté de contribuer comme grimoire aux souvenirs, des recettes adaptées qui parfois ont su vieillir aussi quand luit sépulcrale la dernière lumière l'enluminure n'est pas que passagère.
C'est parce que la porte est basse que nous ressentons du passage tous les secrets amassés, grince t elle sans fermer et les gonds déformés, sans nostalgie git une part de passé, un témoin de passage, l'ouverture du temps et les vortex qui se dessinent sur le fil émaillé et les noeuds sautés
> Monique, la porte battante, la mémoire partie...
> Annick, le dedans, le dehors, il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée.
> Leloir, ça ne se réchauffe pas et les courants d'air se rient de cette porte
> Laloire, nous ferons un feu et grillerons des châtaignes.
> Naline, pourvu que l'échappée soit belle!
> Midolu, les veines du bois dessinent l'arbre.
> Thierry, l'huis pieusement "doublé" par l'intérieur, palliant les piéces manquantes. C'est de la restauration rustique mais respectueuse du travail des ancêtres.
> Thierry, une porte plus faite pour les bêtes que pour les gens. Une petite construction, au flanc de la pente,dans un pré.
> Tilia, c'est presque cela, une porte de grenier, avec une bonne odeur de foin à l'intérieur...
Dans ces contreventements aux clous piquetés dont le métal mat n'attire plus l'oeil j'ai lu le foin arrosé de sueur, le dur labeur et la rosée des prés, le coup de rouge qui réconforte quand la comporte grince et que les ballots pèse que les sacs de grain enkylosent le dos et que l'échelle craque même sans meunier, je ne dors plus jamais, mais le bois grisé par trop d'usage a des vapeurs de temps, de tant d'héritage forcené, pas de fort chabrol, mais de chabrost patenté, de chevreaux bélant.
Un trou vous dites, un troglodyte, une unique issue pour un lieu exigu, un de ces fenestrons qui bat sur ces gonds le temps de la moisson et qu'on referme vite
Antre des mots
RépondreSupprimerMémoire du temps
Poésie
Visage ridé
RépondreSupprimerde la porte du grenier
histoires passées
ta bannière est magnifique... ami
RépondreSupprimerAyant poussé la porte étroite qui chancelle ....
RépondreSupprimerC'est verlaine qui vient immédiatement
Un plaisir redoublé de vous retrouver sur un second blog
Celle-là est beaucoup plus engageante !
RépondreSupprimerbelle dans son usure
RépondreSupprimersi vieille que semble fragile,
rude, d'élégance veinée,
mais solide, amis,
avec l'aide de la chaine
> dans les mots, Bruno, toute la mémoire du monde
RépondreSupprimer> une histoire, Maria, une longue histoire cévenole. La bannière, solide comme un grès, devenant sable au long du chemin
> la porte étroite, Dominique, c'est Gide pour moi!
> Michel, engageante mais enchaînée. As-tu le mot de passe?
> Brigitte, fragile mais elle perdure
Mot de passe : pince monseigneur.
RépondreSupprimerUne porte
RépondreSupprimerTu peux entrer
tu peux sortir
c'est le commencer
c'est le finir
> Michel, mot de passe: PINCE, virgule, Monseigneur
RépondreSupprimeret la porte s'ouvrit. Mince,je l'avais oublié. Merci.
> Neyde, nous y passons, repassons tant, qu'à la fin elle s'use
Je suis assis à ma table
RépondreSupprimerJe me demande ce qui est plus triste :
Une porte sans clés
Ou une clé sans porte…
Yehuda Amichaï
Les maillons de la mémoire
RépondreSupprimerMaintiendront entrouverte
La porte qui doucement
Se referme sur le passé
Une porte
RépondreSupprimerTout son sercet derrière
Que sa clé garde en elle
C'est elle décide
De s'ouvrir rester close
La vie
Une porte
A se fermer s'ouvrir
La retenir dans l'entre
La vie
La pooorteee !
RépondreSupprimer(Putain, y fait froid...)
(Ça pince...)
RépondreSupprimerPorte étroite peut-être...
RépondreSupprimermais porte ouverte sur le monde.
Echappée possible.
Porte inusable qui semble une fenêtre aveugle, ou plutôt un volet protecteur des " secrets d'alcôve " ...
RépondreSupprimerLes veines et les noeuds du bois retiennent l'histoire du lieu. J'aime cette porte, ces dessins, l'alliance avec la chaîne ...
L'huis dans le sombre du temps, à peine tiré, prononce par bribes ce qui a été, à l'automne désiré il témoigne des stigmates de l'usure, c'est sa fierté de contribuer comme grimoire aux souvenirs, des recettes adaptées qui parfois ont su vieillir aussi quand luit sépulcrale la dernière lumière l'enluminure n'est pas que passagère.
RépondreSupprimerC'est parce que la porte est basse que nous ressentons du passage tous les secrets amassés, grince t elle sans fermer et les gonds déformés, sans nostalgie git une part de passé, un témoin de passage, l'ouverture du temps et les vortex qui se dessinent sur le fil émaillé et les noeuds sautés
RépondreSupprimerErreur de tir, ça m'apprendra a avoir plusieurs portes ouvertes en même temps !
RépondreSupprimerCe que je voulais dire c'est que je vois là la porte d'un grenier qui pourrait être mien.
elle est enchainée..le bagne d'en haut
RépondreSupprimer> jjd, comme un inachèvement...
RépondreSupprimer> Monique, la porte battante, la mémoire partie...
> Annick, le dedans, le dehors, il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée.
> Leloir, ça ne se réchauffe pas et les courants d'air se rient de cette porte
> Laloire, nous ferons un feu et grillerons des châtaignes.
> Naline, pourvu que l'échappée soit belle!
> Midolu, les veines du bois dessinent l'arbre.
> Thierry, l'huis pieusement "doublé" par l'intérieur, palliant les piéces manquantes. C'est de la restauration rustique mais respectueuse du travail des ancêtres.
> Thierry, une porte plus faite pour les bêtes que pour les gens. Une petite construction, au flanc de la pente,dans un pré.
> Tilia, c'est presque cela, une porte de grenier, avec une bonne odeur de foin à l'intérieur...
> Gérard, enchaînée, je dirais plutôt soutenue
Un fenil plus qu'un fournil
RépondreSupprimerune resserre en somme
où ne s'engouffrent pas les hommes
Dans ces contreventements aux clous piquetés dont le métal mat n'attire plus l'oeil j'ai lu
RépondreSupprimerle foin arrosé de sueur, le dur labeur et la rosée des prés, le coup de rouge qui réconforte
quand la comporte grince et que les ballots pèse
que les sacs de grain enkylosent le dos et que l'échelle craque même sans meunier, je ne dors plus jamais, mais le bois grisé par trop d'usage a des vapeurs de temps, de tant d'héritage forcené, pas de fort chabrol, mais de chabrost patenté, de chevreaux bélant.
Un trou vous dites, un troglodyte, une unique issue pour un lieu exigu, un de ces fenestrons
RépondreSupprimerqui bat sur ces gonds le temps de la moisson et qu'on referme vite
Entrebaillée
RépondreSupprimerpour laisser entrer
pour laisser respirer
Touchante cette photo. Merci