mercredi 14 mars 2012

imposte



Dentelle au point d'Alençon

des glands un amour aux angles

deux griffons présentant les armes

quatre feuilles de lierre

l'écu surmonté d'un fier pinacle

*

26 commentaires:

  1. Un amour à l'angle...

    Les quatre feuilles de lierre (ainsi disposées) sont l'emblème de la 4ème division d'infanterie américaine.
    Mais je ne pense pas que ce soit le cas ici...?

    Partiellement, mais très restaurées semble-t-il ces pierres.

    Quant à la dentelle elle est tout à fait bienvenue !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Michel, une façade banale hormis quelques éléments récupérés, réintégrés et qui devaient faire parti d'un tout aujourd'hui disparu.

      Supprimer
  2. dentelle à petits points, délicatesse et fermeté, règle et fantaisie, la pierre sourit

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Brigetoun, le sculpteur n'a pas fait dans la dentelle mis à part le charmant angelot et les feuilles de chêne. Celle intérieure des deux rideaux adoucit heureusement l'ensemble.

      Supprimer
  3. Tout un poème en cette image
    Du romantique en toutes matières
    De l'esthétique et du rétro.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Monique, le pinacle si présent fait penser à Viollet-le-Duc et à ce qu'il a rêvé à Pierrefonds...

      Supprimer
  4. enfin une imposte qui ne se croit pas obligée de vous rappeler l'heure...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > JEA, le lierre symbolise la permanence de la force végétative et la persistance du désir, là où le temps n'a pas prise.

      Supprimer
  5. Imposte qui en impose et ne hante pas, massive mais pas débordante d'artifice, sont ce des flammes qui froncent le sommet du circonflexe bracket
    les ouvertures ménagées donnent avec ces barreaux un drôle d'air au logis
    pas prison, quand au lierre écartelé il montre à tout le moins que ce n'était pas que de la façade et que dans cette famille non seulement on se multipliait mais en plus on grimpait les marches des honneurs et des charges
    éclairés par on ne sait quelle généreuse lumière guidant ce lignage.
    Héraldique armoriale qui nous enseigne parfois des traits saisissants

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Thierry, pour une aussi grande famille, la porte est large en conséquence...

      Supprimer
  6. il ne s'agit pas d'imposteurs et ils n'ont pas fait semblant ni sans glands, sans gant ils eussent apposé non pas l'opposé mais de plus riches figurines, pourtant c'est un logis aimable et prédisposé à l'opulence modeste sans tarir ses secrets et ambitions, qui visait haut dans la convergence et la convection des forces, s'accrochant aux géants pour être aspiré vers le haut

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Thierry, un logis de bonne bourgeoisie balzacienne pour orner la façade de son logis d'une telle ornementation. L'amour et le rameau de chêne sont certes discrets mais le pinacle et ces flammes pérennes le sont bien moins. Jusqu'où se sont élevés les descendants de la maisonnée ?

      Supprimer
  7. Que de symboles ...de nos jours le proprio ferait partie des taxés à 75%

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Gérard, ce n'est que de la récupération fera-t-il valoir et l'on restera dans les 45 %.

      Supprimer
  8. Parures en fenêtre
    Travail de la pierre
    témoignage du temps

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. < Pensées au fil de l'eau, il n'y a pas que la porte ouvragée en cette façade; d'autres élements, des montannts de fenêtres notamment, se trouvent intégrés et donc murées et qui semblent de la même époque. Ici, encore, l'histoire raccommodée, quelques pièces d'un puzzle noyés dans un crépi.

      Supprimer
  9. Deux yeux maquillés, un regard pour surveiller ...

    La discrétion et la douceur de l'angelot et des feuilles et fruits du chêne en vis-à-vis apportent une touche charmante et légère à l'opulence du cadre.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Midolu, ces élements ont été le prétexte à la photo.

      Supprimer
  10. l'huis c'est lui mais il séduit et pour son entourage le décors est chargé mais l'affaire entendue, on s'y presse avec grâce, on s’étouffe devant tant de splendeurs, il y aurait comme du second degré qu'on s'y brulerait les ailes, mais les dentelles pomponnées est si délicate , car c'est du costaud et du moyen âgeux dans l'âme ensuite s'attaquer à cette porte bien remplie
    n'est pas à la portée de n'importe qui

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Thierry, pour être du costaud, c'est du costaud ! D'ailleurs, c'est bien tout ce qui subsiste de la façade d'origine.

      Supprimer
  11. La vieillesse ... les fissures ... Mais, à l'interieur, la délicatesse, la beauté d'une dentelle.
    Comme tant de gens! C'est ça que cette photo me chuchote à l'oreille

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Neyde, toute façade montre et cache à la fois et préserve la vie privée. Par l'imposte, il nous est donné de rêver et d'imaginer un instant...

      Supprimer
  12. Imposte.. j'aime ce mot imposte? imposture? belle ou sévère souvent sévère (Toulon ville militaire) qui trompe par un aspect qui se place au dessus ... "fausse imposte" là c'est du plus périlleux en tant qu'imposture!!!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Arlettart, avec l'imposte on se place au-dessus. C'est la partie dormante, supérieure et vitrée, d'une porte pleine et dont le rôle est d'éclairer le couloir sur lequel elle s'ouvre.

      Supprimer
  13. Il a l'air martial, ce pinacle qui parait surajouté...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. > Tilia, non seulement martial mais il s'impose et porte haut la flamme. Un pinacle qui ne me semble pas ajouté vu la nature de la pierre semblable aux autres éléments.

      Supprimer