Remontons le quai, empruntons le Pont George V (ex-Royal) et traversons le fleuve, gagnant la rive gauche.
Grande et petite Loire franchies, une avenue avenante nous accueille, bordée d'élégantes façades.
Jeux de briques, côté impair,
jeux de pierres, côté pair; le regard allant de l'un à l'autre.
Orléans, avenue Dauphine
bien rangées
RépondreSupprimerles filles solides
des temps bourgeois
> Brigetoun, comme à la parade. Serrez les coudes, les filles ! D'autant plus solides, qu'elles venaient de la campagne ...
RépondreSupprimerDans la photo "jeu de pierres, côté pair" on sent sur cette façade fin XIXe naître l'Art nouveau.
RépondreSupprimerPar contre, cette façade "jeu de briques côté impair" sans doute de la même époque, quel curieux style bâtard !
Beau face-à-face, mais sans tension !
RépondreSupprimerLorsque l'élégance est teintée d'humour, c'est encore plus de plaisir ... Ne nous en privons pas !
Merci, Pierre.
> Michel, la première image prise à dessein, comme pour ménager une transition avec la note précédente. Quant au côté briques, n'oublions pas que nous sommes ici en pays de briques, la Loire franchie, passant en Sologne ! Plusieurs briquetteries sont toujours en actibité.
RépondreSupprimer> Midolu, j'aurais pu également parler du côté soleil levant et du côté soleil couchant, l'avenue étant orientée Nord-Sud. Nous sommes ici dans le quartier Saint-Marceau, un des quartiers dits " chics " de la ville.
Belle élégance et façades rajeunies
RépondreSupprimerLoire d'émeraude ou d'azur
RépondreSupprimeret de balcons en balcons des vagues d'arrondis sur blanc chic ou symétrie des briques bien droites.
Pourquoi tant de volets clos ?
RépondreSupprimerGrande et petite Loire, j'avais oublié de même ici nous avons le grand et le petit Rhône, il me reste à chercher le pourquoi de l'une et de l'autre.
RépondreSupprimerEn valse de rives en rives mon regard s'émerveille...
RépondreSupprimerBriques
RépondreSupprimerpierres
et balconnets
pair
impair
un faible pour la brique, la couleur sans doute, la taille aussi, petite pierre posée empilée comme les vies qui se succèdent.
RépondreSupprimerJ'aime ces déambulations de chaque côté de la Loire...
RépondreSupprimerBriques ou pierres, peu importe si c'est beau et harmonieux...
A bientôt
@ Michel │ˉˉˉˉ│∩│ˉˉˉˉ│ Benoit
RépondreSupprimerBâtard... quel vilain mot en dehors d'une boulangerie ! Je préfère parler d'éclectisme, un mouvement architectural qui a eu son heure de gloire. Ici il s'agit plutôt du style pittoresque qui a pris naissance dans les villes balnéaires à la fin du XIXe siècle et y a précédé de peu le style Art Nouveau. Une architecture de brique et de pierre, agrémentée d'un décor de céramique. Nous en avions parlé, tu l'as sans doute oublié...
C'est parce que, pour moi, en France en tous cas, il y a architecturalement au XIXe siècle une absence de style qui accouche de "bâtards" variés, avant la formidable apparition de l'Art Nouveau. On en a de nombreux exemples à Avignon.
RépondreSupprimerJe n'ai jamais vu de style remarquable signé Haussmann, Viollet-le-Duc ou Garnier... Alors qu'arrivaient Eiffel et Gaudi !
> Arlettart, pimpantes sachant faire perdurer leur jeunesse...
RépondreSupprimer> Maïté-Aliénor, un jeu de patience, les briques l'une sur l'autre posées.
> Monique, n'était-ce pas l'heure de la sieste par temps de canicule ?
> Pat, d'une rive l'autre, le coeur balance. Qui coisir, la brique ou la pierre ?
> Maria, pair impair, rien ne va plus, faites vos jeux. le rouge ou le blanc.passe et manque.
> Lautreje, la brique aussi vieille que le monde, séchée au soleil, crue ou cuite au four.
> Enitram, déambulation non-chalente mais attentive, les yeux levés vers les toits.
> Tilia, merci de ces précisions. Nous verrons bientôt (demain ?) l'une de ces façades " de brique et de pierre agrémentée d'un décor de mosaïque ".
> Michel, tu reprends la balle de volée. Très intêressante cette argmentation avec notre amie Tilia. Pour autant que l'arrivée de l'Art Nouveau ait été "formidable " , comme un ballon d'oxygène dans le temple de l'architecture, cette période n'a duré qu'à peine une décennie. Quant au "style hausmannien", c'est une grande part des boulevards et avenues de Paris. Tous ces courants sont d'ailleurs presque contemporains.