Chardin (le peintre) dit que, quand un jeune homme présente, en Perse, une tulipe à sa maîtresse, il lui donne à entendre que, comme cette fleur, il a le visage en feu et le coeur en charbon.
Bernardin de Saint-Pierre, Etude de la nature, 1791
Note reprise de Pêle-mêle, 22 avril 2009
Note reprise de Pêle-mêle, 22 avril 2009
Simplement magnifique.
RépondreSupprimerQuelle flamme, ça c'est de la Passion.
Bonne journée
tomber au coeur et s'y consumer
RépondreSupprimer(si jolie la citation)
..alors j'imagine la fournaise si le cadeau est en plein été.
RépondreSupprimerQuel bel écusson cette tulipe !
RépondreSupprimerJ'aime cette photo.
RépondreSupprimerC'est le coeur,l'intimité de la flamme.
De plus, j'aime la couleur rouge.
Toute éblouissante
RépondreSupprimerEn son centre se consume
La braise en son coeur
Rouge feu : chaleur, vie, passion...
RépondreSupprimerNe pas se brûler les ailes.
Cette image est fascinante !
Très beau ! L'image et le texte. Harmonie.
RépondreSupprimerLe rouge a toujours été symbole de passion.
Mais est-elle forcément destructrice ?
La convection
RépondreSupprimerdresse la flamme
et consume en tourbillons
tout est consommé
quand il ne reste que cendres
D'après le texte, la tulipe est charmeuse dans le feu de la joie. La photo est magnifique.
RépondreSupprimerRouge passion, presque abstrait et pourtant si réel. Bonsoir, j'ai retrouvé ta trace.
RépondreSupprimerce qui est noir represente aussi une fleur ...
RépondreSupprimerquand le coeur s'embrase ...
Soupir de désir
RépondreSupprimerAu cœur de la fournaise
Amour enflammé
rien n'est plus doux ni douloureux que de se consumer d'amour ....
RépondreSupprimer> Mémoire-du-silence, la passion des fleurs au printemps
RépondreSupprimerlongtemps le feu a couvé sous la cendre
explosion soudaine
le calice s'ouvrant.
> Brigetoun, et qui soupçonnait Bernardin de Saint-Pierre d'être un esprit chagrin ?
> Gérard, la Perse c'est l'Iran actuel, en beaucoup moins collet monté qu'aujourd'hui !
> Tilia, le coeur de cette belle mime l'écusson du Languedoc, rouge et or.
> Neyde, une chaude passion au fond de cette fleur. Des flammes d'or, une ardeur se consume.
> Monique, tellement éblouissant que j'y trouve comme un mirage, le bas de l'image comme le reflet du haut.
> Catherine, en cette époque où déjà les tulipes se défont, je suis revenu à cette image de braise ancienne qui perpétue les feux de l'amour.
> Bernard, selon la brûlante Carmen de Mérimée, il se pourrait bien que cette passion porte en elle un germe de mort.
> Thierry, né de la cendre, retour à la cendre et le cycle se ferme. Ce qui nous ramène à la note précédente et à l'anneau de Moebius et ses trois flèches, symbole du recyclage.
> Philoplume, Carmen également a déployé tous ses charmes près de Don José...
L'amour est enfant de bohème
Il n'a jamais, jamais, connu de loi
Si tu ne m'aimes pas, je t'aime
Et si je t'aime, prends garde à toi
Prends garde à toi
Si tu ne m'aimes pas, si tu ne m'aimes pas, je t'aime
Prends garde à toi
Mais si je t'aime, si je t'aime, prends garde à toi.
Rouge passion.
RépondreSupprimerRouge braises.
Jolie tulipe !
Joyeuses Pâques à toi !
> Framboise, facile de retrouver ma trace avec un tel étendard qui se voit de loin.
RépondreSupprimer> Laurence, une fleur dans la fleur, un repère, le centre du monde.
> Bernard, au centre du monde
une étoile noire
âme volcanique
> Ulysse, une douceur qui laisse de tendres et subtiles cendres.
> Naline, rouge baiser.
Belles fêtes pascales à toi.
Carmen avec sa belle voix de Mezzo-Soprano. Il me semble entendre le chant. Merci de me le rappeler.
RépondreSupprimer> Philoplume, je me souviens de Callas, en gala, à l'Opéra de Paris, chantant Carmen, tout de rouge vêtue. En quelle année était-ce ? J'étais en ma prime jeunesse...
RépondreSupprimer> Philoplume, si ma mémoire est bonne, c'était le 19 décembre 1958 pour le gala de la Légion d'Honneur, au Palais Garnier.
RépondreSupprimer> une longue robe rouge, évidemment...
RépondreSupprimerOh, la, la, en 1958, j'étais très jeune et je prenais des cours de chant, puis j'ai eu un incident en 1960 et j'ai été obligée d'arrêter de chanter. La Callas était dans sa gloire, mais bien que critiquée surtout par son mauvais caractère, elle avait une grande et fort belle voix, peu commune. Dommage, sa fin fut très triste.
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