> Michel, sur les 14 carreaux de cette demi-fenêtre, il n'y en a plus beaucoup qui le savent, se tenir ...
> Brigitte, elles avaient belle allure du temps de leur prime jeunesse !
> Pat, le vent est venu à bout des volets. Envolés, délités, réduits à néant.
> Monique, des toiles d'araignées en guise de rideaux de soie le vent s'immisce.
> Tilia, ravaler la façade est une chose et pour le coeur du logis un travail de longue haleine...
> Neyde, nul doute que les fantômes ne doivent pas en mener large quand ils voient ce que les logis voisins sont devenus une fois rénovés. Où vont-ils aller hanter?
> Brigitte, malgré la décrépitude présente, il y a comme un relent de beauté passée.
Quand vous serez bien vieille, au soir à la chandelle, Assise auprès du feu, dévidant et filant, Direz chantant mes vers, en vous émerveillant : "Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle."
> Tilia, sans cette ombre projettée de la lanterne sur le mur, comme cherchant à éclairer ce qu'il y a derrière la fenêtre, aurais-je fait cette image ?
> Maria, telle, en son état, voisine de la maison à colombages d'hier, elle ne dépare pas, témoignant à sa manière, d'un état plus glorieux et de l'histoire des hommes.
> Lautreje, une maison qui eut ravi Balzac. Une entrée discrète et banale, cachant bien ses richesses, de belles ouvertures, des plafonds hauts: un salon de province...
> Midolu, citons la suite :
Il n'est pas d'objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant qu'une fenêtre éclairée d'une chandelle. Ce qu'on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui se passe derrière une vitre. Dans ce trou noir ou lumineux vit la vie, rêve la vie, souffre la vie.
Vos commentaires Pierre sur nos petits mots déposés sont autant de petites merveilles qui nous laissent entrer plus avant dans l'intimité des lieux dans lesquels vous nous conviez. La beauté partout y trouve sa place. Un grand merci pour votre talent.
De plus en plus difficile de se tenir à carreaux.
RépondreSupprimerridée, usée,
RépondreSupprimerla pauvresse
riche de promesse
Le temps fait son chemin
RépondreSupprimerle vent souffle les nuages
éclaircie
Voir passer les jours
RépondreSupprimerDevant le temps qui s'effrite
Rallumer la flamme
Ses habitants partis
RépondreSupprimerson âme l'a quittée.
Afin de la ressusciter
rénover le coeur de logis.
Vieille maison
RépondreSupprimerabandonnée à son destin
Pendant la nuit
une vieille dame
se pose à la fenêtre
en attente
Je venais de lire chez un ami, présence humaine et je pensais aux mots chaleur humaine à la seconde où j'arrive chez vous...beau jour!
RépondreSupprimerMagie du verre traversé par la lumière,l'ombre de la lanterne sur le mur est plus qu'une ombre, une peinture.
RépondreSupprimerUne maison invisible
RépondreSupprimerhantée par des fantômes
également invisibles.
en attente d'image je suis
Bonne nuit cher Pierre
et doux jours
l'ombre de la vie est passée
RépondreSupprimeril y a longtemps
La voyant, je pense à un des " Petits poèmes en prose " de Charles Baudelaire (" Les Fenêtres ", dans Le Spleen de Paris) ...
RépondreSupprimer" Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée. ... "
http://baudelaire.litteratura.com/?rub=oeuvre&srub=pop&id=173#
Lanterne et fenêtre se chuchotent leurs " petites " histoires ...
> Michel, sur les 14 carreaux de cette demi-fenêtre, il n'y en a plus beaucoup qui le savent, se tenir ...
RépondreSupprimer> Brigitte, elles avaient belle allure du temps de leur prime jeunesse !
> Pat, le vent est venu à bout des volets. Envolés, délités, réduits à néant.
> Monique, des toiles d'araignées
en guise de rideaux de soie
le vent s'immisce.
> Tilia, ravaler la façade est une chose et pour le coeur du logis un travail de longue haleine...
> Neyde, nul doute que les fantômes ne doivent pas en mener large quand ils voient ce que les logis voisins sont devenus une fois rénovés. Où vont-ils aller hanter?
> Brigitte, malgré la décrépitude présente, il y a comme un relent de beauté passée.
Quand vous serez bien vieille, au soir à la chandelle,
Assise auprès du feu, dévidant et filant,
Direz chantant mes vers, en vous émerveillant :
"Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle."
> Tilia, sans cette ombre projettée de la lanterne sur le mur, comme cherchant à éclairer ce qu'il y a derrière la fenêtre, aurais-je fait cette image ?
> Maria, telle, en son état, voisine de la maison à colombages d'hier, elle ne dépare pas, témoignant à sa manière, d'un état plus glorieux et de l'histoire des hommes.
> Lautreje, une maison qui eut ravi Balzac. Une entrée discrète et banale, cachant bien ses richesses, de belles ouvertures, des plafonds hauts: un salon de province...
> Midolu, citons la suite :
Il n'est pas d'objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant qu'une fenêtre éclairée d'une chandelle. Ce qu'on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui se passe derrière une vitre. Dans ce trou noir ou lumineux vit la vie, rêve la vie, souffre la vie.
Vos commentaires Pierre sur nos petits mots déposés sont autant de petites merveilles qui nous laissent entrer plus avant dans l'intimité des lieux dans lesquels vous nous conviez. La beauté partout y trouve sa place. Un grand merci pour votre talent.
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