mercredi 6 avril 2011

attente


Un peu de chaleur
maison en déshérence
 ranimer le feu


13 commentaires:

  1. De plus en plus difficile de se tenir à carreaux.

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  2. ridée, usée,
    la pauvresse
    riche de promesse

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  3. Le temps fait son chemin
    le vent souffle les nuages
    éclaircie

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  4. Voir passer les jours
    Devant le temps qui s'effrite
    Rallumer la flamme

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  5. Ses habitants partis
    son âme l'a quittée.
    Afin de la ressusciter
    rénover le coeur de logis.

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  6. Vieille maison
    abandonnée à son destin
    Pendant la nuit
    une vieille dame
    se pose à la fenêtre
    en attente

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  7. Je venais de lire chez un ami, présence humaine et je pensais aux mots chaleur humaine à la seconde où j'arrive chez vous...beau jour!

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  8. Magie du verre traversé par la lumière,l'ombre de la lanterne sur le mur est plus qu'une ombre, une peinture.

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  9. Une maison invisible
    hantée par des fantômes
    également invisibles.

    en attente d'image je suis

    Bonne nuit cher Pierre
    et doux jours

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  10. l'ombre de la vie est passée
    il y a longtemps

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  11. La voyant, je pense à un des " Petits poèmes en prose " de Charles Baudelaire (" Les Fenêtres ", dans Le Spleen de Paris) ...

    " Celui qui regarde du dehors à travers une fenêtre ouverte, ne voit jamais autant de choses que celui qui regarde une fenêtre fermée. ... "

    http://baudelaire.litteratura.com/?rub=oeuvre&srub=pop&id=173#

    Lanterne et fenêtre se chuchotent leurs " petites " histoires ...

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  12. > Michel, sur les 14 carreaux de cette demi-fenêtre, il n'y en a plus beaucoup qui le savent, se tenir ...

    > Brigitte, elles avaient belle allure du temps de leur prime jeunesse !

    > Pat, le vent est venu à bout des volets. Envolés, délités, réduits à néant.

    > Monique, des toiles d'araignées
    en guise de rideaux de soie
    le vent s'immisce.

    > Tilia, ravaler la façade est une chose et pour le coeur du logis un travail de longue haleine...

    > Neyde, nul doute que les fantômes ne doivent pas en mener large quand ils voient ce que les logis voisins sont devenus une fois rénovés. Où vont-ils aller hanter?

    > Brigitte, malgré la décrépitude présente, il y a comme un relent de beauté passée.

    Quand vous serez bien vieille, au soir à la chandelle,
    Assise auprès du feu, dévidant et filant,
    Direz chantant mes vers, en vous émerveillant :
    "Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle."

    > Tilia, sans cette ombre projettée de la lanterne sur le mur, comme cherchant à éclairer ce qu'il y a derrière la fenêtre, aurais-je fait cette image ?

    > Maria, telle, en son état, voisine de la maison à colombages d'hier, elle ne dépare pas, témoignant à sa manière, d'un état plus glorieux et de l'histoire des hommes.

    > Lautreje, une maison qui eut ravi Balzac. Une entrée discrète et banale, cachant bien ses richesses, de belles ouvertures, des plafonds hauts: un salon de province...

    > Midolu, citons la suite :

    Il n'est pas d'objet plus profond, plus mystérieux, plus fécond, plus ténébreux, plus éblouissant qu'une fenêtre éclairée d'une chandelle. Ce qu'on peut voir au soleil est toujours moins intéressant que ce qui se passe derrière une vitre. Dans ce trou noir ou lumineux vit la vie, rêve la vie, souffre la vie.

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  13. Vos commentaires Pierre sur nos petits mots déposés sont autant de petites merveilles qui nous laissent entrer plus avant dans l'intimité des lieux dans lesquels vous nous conviez. La beauté partout y trouve sa place. Un grand merci pour votre talent.

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